Contagion

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 21 mars 2012
Durée
102 Min
Réalisateur
Producteurs
Michael Shamberg, Stacey Sher et Gregory Jacobs
Scénaristes
Scott Z. Burns
Compositeur
Cliff Martinez
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
102 min
Nb Dvd
1
Alors qu’elle revient d’un voyage d’affaire en Asie, Beth Amhoff, meurt d’une maladie respiratoire inconnue. Dans le même temps de par le monde, d’autres cas sont remarqués pour que l'affaire soit suffisamment inquiétante pour les autorités sanitaires. Au bout de quelques jours l’épidémie se transforme en pandémie. Une course contre la montre démarre soudain, pour trouver un vaccin. Un priorité sanitaire, mais financière aussi.

On en a pris l’habitude depuis longtemps maintenant : Steven Soderbergh est un réalisateur génial qui ne se trouve jamais là où on l’attend. Capable de mettre en scène de grandes machines commerciales comme la série des « Océans » ou de revisiter des œuvres intimistes de science-fiction : « Solaris ». Aussi, lorsque l’on apprend qu’il s’intéresse aux mécanismes de propagation d’un virus, on redresse l’oreille et on attend avec beaucoup d’impatience. Et la réponse est à la hauteur de l’attente.

Le réalisateur ne se limite pas à raconter une histoire de façon linéaire. Il mêle plusieurs destins autour d’un même thème, il comprend les mécanismes et les vulgarise avec une facilité déconcertante. Le public entre alors dans une spirale infernale, dans laquelle les personnages sombrent les uns à la suite des autres dans un enfer médical où les enjeux ne sont plus seulement sanitaire, mais aussi, très cyniquement financier. Une spirale où les rumeurs sont aussi dévastatrices que le virus lui-même. Le réalisateur parvient un tour de force magistrale en imposant une vision multiple et complexe en la rendant d’une simplicité confondante.

Pour cela comme à l’habitude, Sonderbergh a soigné son scénario, le vidant de tout ce qui était superflus pour ne laisser que l’âpreté de la situation. A la différence de « Erin Brokovich », le film ne fait pas dans la légèreté, mais plutôt dans la pesante passivité d’un constat implacable. Le décompte des jours se mêle à celui des victimes, on craint que le virus n’échappe aux mains des autorités et l’on comprend de manière limpide comment on découvre de nouveaux virus et à quel point la course contre la montre est importante pour en venir à bout. Mais on comprend aussi, non sans cynisme, que les intérêts financiers sont tout aussi importants que les enjeux médicaux. Le scénario vulgarise le schéma pour le rendre plus abordable pour le spectateur.

Avec une mise en scène sobre et complexe en même temps, « Contagion » ne fait pas dans le spectaculaire malsain, mais plutôt dans la sobriété efficace. Avec des plans séquences soignés, l’utilisation en toute justesse de caméras portées pour mieux intégrer le spectateur dans le cœur de l’action. Une utilisation des lumière subtiles qui joue en permanence sur les contrastes et sur les mises en ambiances sombres.

En conclusion, « Contagion » est un film magistralement mise en scène par un réalisateur qui a su comprendre les mécanismes d’une pandémie et la restituer avec suffisamment de simplicité pour être acquises par le public et tout ce qu’il faut de complexité pour ne pas être ridicule. Un film a voir sans craindre d’assister impuissant à une effusion de scènes gores inutiles.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat aux ambiances et particulièrement à l'atmosphère oppressant créé par la dominante jaune de la photo. Le support est d’une grande efficacité lorsqu‘il s‘agit d‘espaces lumineux, mais manque de précision lors des grands espaces. Certains défauts propres au film bénéficient pourtant d’un peu plus de soin et parviennent à être atténués mais pas suffisamment.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les bruitages particuliers aux ambiances. Le 5.1 fait des merveilles lors des effets sonores, mais souffre toutefois d‘un décalage remarquable entre dialogues et effets. Quelques soit la version, le support se met toutefois totalement au service du film et parvient à surprendre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné
Si le film est une véritable réussite, la section bonus est désastreuse : la campagne de sensibilisation et de vulgarisation de la contagion d’un virus. Pénible et inutile.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Comment un virus peut changer le monde