The visit

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mardi 23 février 2016
Durée
94 Min
Réalisateur
Producteurs
M. Night Shyamalan, Jason Blum et Marc Bienstock
Scénaristes
M. Night Shyamalan
Compositeur
Susan Jacobs
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
94 min
Nb Dvd
1
Deux enfants sont envoyés passer une semaine en Pennsylvanie, dans la ferme de leurs grands-parents. Mais lorsque l'un d'eux découvre qu'ils sont impliqués dans quelque chose de profondément dérangeant, leurs chances de retour s'amenuisent de jour en jour.

Après une série d’échecs cuisants qui ont failli lui coûter sa carrière : « Le dernier maître de l’air » ou « After Earth », le réalisateur M. Night Shyamalan revient donc, avec une certaine maîtrise, au genre qu’il affectionne : le film d’angoisse. Avec une certaine maîtrise, car la réalisateur sait poser des ambiances, créer des situations comme personne et ainsi emporter le spectateur dans une aventure captivante, dans des directions qu’il est le seul à connaitre. Dans « The Visit », deux adolescents sont donc aux prises avec des personnes âgées particulièrement inquiétantes.

Le réalisateur maîtrise la tension du début à la fin, et comme à son habitude, ne perd pas de temps pour capter l’attention du spectateur en le mettant dans l’ambiance dès le premier quart d’heure de film. Cette fois-ci pourtant, le réalisateur ne reste pas sur une mise en scène classique mais s’intéresse à cette manière de filmer qui fait des ravages depuis « Le projet Blair Witch » : « Le Found Footage ». Et effectivement Shyamalan fait des ravages avec cette caméra subjective dont je ne suis réellement pas fan. Notamment parce qu’elle est difficile à supporter pendant une heure et demie de film d'autant qu'elle ne sert pas forcément la narration puisqu’elle limite le champ narratif en l’impliquant du seul point de vue des protagonistes.

Pourtant le réalisateur s’en sort bien, et notamment parce qu’il utilise des ficelles pas toujours honorables qui rendent son principe peu crédible, puisqu’il reste tout de même sur un montage assez classique impliquant plusieurs caméras. Et même s’il tente de le justifier, le dénouement de l’histoire laisse dubitatif sur l’aspect judicieux de l’utilisation du footage. Pour le reste le scénario est construit sur le même principe que tout ces films où les héros se retrouvent, malgré eux, confrontés à des personnages dangereux sans pouvoir s’en échapper. Efficace il l'est, mais surtout grâce à la mise en scène de M. Night Shyamalan qui utilise chaque recoin de l’image pour faire monter la pression, à l’instar de la scène sous la maison.

Mais voilà, le réalisateur de « Signes » semble toujours avoir autant de problèmes pour justifier ses intrigues. Pendant un peu moins d’une heure et demie, il plonge les spectateurs dans une ambiance précise, les capte par des images dont la mise en scène laisse supposer du paranormal, les dialogues ne laisse pas beaucoup de latitude en ce sens, mais le dénouement ne répond à quasi aucune question et laisse le spectateur dans l’esprit le plus dubitatif qui soit, notamment parce que le scénarios'achève par une pichenette surprenante et un peu simpliste par rapport au reste de l’histoire.

Côté distribution, les jeunes comme les aînés semblent beaucoup s’amuser à ce jeu d’esprits plus ou moins sains et se laissent ainsi embarquer dans ce pseudo huit-clos haut en tensions et en situations effrayantes ou stressantes. Les plus remarquables étant Olivia DeJongue (The sisterhood of night ) et Ed Oxenbould (Underbelly) qui ne semblent pas impressionnés par leurs aînés et s’amusent à se faire peur autant qu’à participer à un film qui fait peur aux grands.

En conclusion, « The Visit » signe le retour sur le devant de la scène de M. Night Shyamalan avec un film à la mise en en scène impeccable et à la distribution inspirée. Pourtant le réalisateur de semble pas débarrassé de ses vieux démons et la conclusion manque encore cruellement de consistance pour convaincre le spectateur et ne pas le laisser sur une touche dubitative, presque amère.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. La précision des plans voulu par le réalisateur sont particulièrement réjouissants et il eut été dommageable que le transfert ne soit pas à la hauteur. De ce côté-là la carte est parfaitement bien jouée.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste Dolby digitale 5.1 en VO comme en VF totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait par rapport aux effets sonores du film. La dynamique de l’ensemble est suffisamment bien tenue pour ne pas laisser des déséquilibres subvenir au profit des effets d’ambiance qui mettent la pression sur le spectateur.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Une fin alternative et des scènes coupées. Pas de quoi se soulever de bonheur !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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