Envole moi

Genre
Pays
FR (2021)
Date de sortie
mercredi 22 septembre 2021
Durée
91 Min
Réalisateur
Producteurs
Dimitri Rassam, Alexandre De La Patellière et Matthieu Delaporte
Scénaristes
Christophe Barratier, Matthieu Delaporte, Alexandre De La Patellière et Anthony Marciano
Compositeur
Philippe Rombi
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
91 min
Nb Dvd
1

Thomas passe ses nuits en boites et ses journées au lit, jusqu’au jour où son père, le docteur Reinhard, lassé de ses frasques, décide de lui couper les vivres et lui impose de s’occuper d’un de ses jeunes patients. Marcus a douze ans et vit seul avec sa maman. Il souffre depuis sa naissance d’une maladie grave qui rythme ses journées, entre le centre d’accueil médicalisé où il est scolarisé et des séjours répétés à l’hôpital. Cette rencontre va bouleverser le quotidien de l’un et de l’autre, et tout simplement changer leur vie. 


Depuis son énorme carton « Les Choristes » en 2004 et « Faubourg 36 » en 2008, le réalisateur Christopher Barratier a toujours été là où on ne l’attendait pas. Avec plus ou moins de réussite comme sa nouvelle adaptation de « La Guerre des Boutons » en 2011 qui, en plus de souffrir d’une bataille de producteurs (Thomas Langman avait essayé de faire pression sur son collègue Matthew  Gledhill lorsqu’il avait appris que celui-ci travaillait également sur une nouvelle adaptation du roman de Louis Pergaud) qui avait plombé ses résultats au Box-Office et d’un surplus de mélo qui avait rendu le film plus indigeste qu’autre chose, ou encore son adaptation des déboires du Trader Jérome Kerviel lorsqu’il travaillait pour la Société Générale. Nous pouvions donc, tout logiquement craindre, après lecture du Pitch de ce film, craindre que le réalisateur ne sombre dans ces travers. 


Le résultat est très loin de nos inquiétudes, car si le film ne masque quelques défauts, il n’en demeure pas moins, un très bon « Feel Good Movie » qui gagne en hauteur dès lors que ses interprètes se laissent aller. Car, si la mise en scène du réalisateur reste assez classique, le film s’envole dès lors que le duo d’acteurs : Victor Belmondo (Vous êtes jeunes, vous êtes beaux), petit-fils du regretté Jean Paul Belmondo, et Yoann Eloundou, qui signe ici sa première prestation à l’écran, s’amuse à se lancer des « punchlines » écrites au cordeau par le duo Matthieu Delaporte et Denis de la Patelièrre (Le Prénom). Et ce n’est rien de le dire, car si parfois leurs jeux est un peu inégale, particulièrement Yoann Eloundou, dont la jeunesse et le manque d’expérience, le font parfois manquer de justesse, sa fraicheur et la manière surprenante dont il aborde son rôle et son côté cabotin, le rende touchant et drôle en même temps. De son côté Victor Belmondo, qui n’en n’est pas à son coup d’essai parvient à tenir le film sur ses épaules et à garder une fraicheur de ton qui vient compenser quelques manques de justesse parfois. 


Côté scénario, on navigue un peu en terrain connu, mais le duo de scénaristes, complété par le réalisateur et par Anthony Marciano, réalisateur de « Play » (2018) et « Les Gamins » (2013), parvient à donner une fraicheur de ton et à aborder les problèmes liés aux Handicap, particulièrement dans le regard que peuvent porter certains. Rarement dans la surenchère, ils parviennent à trouver les bonnes répliques et les bons angles pour ne pas rendre le résultat indigeste, bien au contraire. Certaines scènes sont particulièrement savoureuses, comme les confrontations avec Mr Rouvier (Drôlement incarné par François Bureloup (La deuxième étoile), un vieux réactionnaire, raciste et intolérant qui va souffrir de l’arrivée de Thomas dans la vie du jeune Marcus. 


Christophe Barratier aime ce genre d’histoire et parvient toujours à trouver le bon angle de narration. Et alors qu’il aurait pu nous assener des scènes larmoyantes à foison, ile préfère au contraire, comme le firent Grand corps Malade et Mehdi Idir avec leur film « Patients », jouer la carte de la légèreté pour aborder le sujet de la maladie et du handicap chez les plus jeunes, D’un sujet sombre, le réalisateur parvient à nous offrir une fenêtre de lumière chaleureuse qui nous enveloppe longtemps après la projection, tant le film nous donne envie de rire, de nous amuser, pour ne jamais oublier qu’il n’y a rien de plus important que ces petits moments de joie pour effacer un peu les zones d’ombres de nos existences. 


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Assez sobre dans ses effets de photographies, le film bénéficie pourtant d’un beau transfert qui parvient à mettre en valeur le travail du Directeur de la photographie Jerome Alméras (Un Homme pressé). Avec des effets subtils qui viennent habiller le film de couleurs chaudes et naturelles, l’équipe a su tirer le meilleur de ces environnements parfois austère qui gagnent ici en brillance. Les contrastes viennent donner plus de volume et de profondeur à une image qui n’en manque pas.   

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Une piste DTS 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble se met au service du film et notamment à ses ambiances. Un véritable plaisir pour les oreilles. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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