Gangsters

Genre
Pays
France (2001)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
90 Min
Réalisateur
Scénaristes
Olivier marchal
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Sur le petit écran, olivier marchal est connu pour avoir été le scénariste novateur de la série police district (diffusée sur m6). mais avant de se découvrir une vocation de cinéaste et de franchir le pas de la réalisation, l’homme a passé dix ans à la pj de versailles. dix ans à se frotter au grand banditisme, à côtoyer tout ce que la capitale recèle de criminels de haut vol et malfrats en tout genre.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1


Synopsis

Lieu : Paris – 18ème arrondissement – le commissariat de police le plus trash de la capitale.
Objet : 48 heures de garde-à-vue.
Cause : Hold up sanglant / 7 morts sur le trottoir.
Enjeu : 80 millions en diamants bruts.
Suspects : Franck Chaïevski au casier judiciaire long comme le bras et sa compagne, une pute, Nina Delgado.
Enquêteurs : 5 flics, spécialistes des interrogatoires musclés.
Problème : Parmi les 5 flics, 2 ripoux prêts à tout pour récupérer le pactole.
Question : Qui sont véritablement Franck Chaïevski et Nina Delgado ?

Franck et Nina sont des gangsters poursuivis par toutes les polices de France. En volant des diamants, ils se mettent tous les flics ripoux à dos.

 

 

Critique subjective

 

Bienvenu dans le monde des cow-boys.

La thématique du film est clair : mettre le doigt là où ça fait mal dans la police nationale.

Il ya donc un gros contraste entre le monde de la nuit et des gangsters très coloré, plein de vie et de plaisir et le monde des flics qui relève plutôt de la couleur interlope.

En regardant ce long métrage, on s’aperçoit qu’il y a deux films : une enquête policière (où sont les diams ?) et une mise en avant du monde des policiers (ripoux ?), des flics tendus à craquer, à bout de souffle, à bout de nerfs sur le bord du gouffre, prêt à tomber dedans à force de tourner autour..

Mais qui sont les ripoux : flics à cheveux longs et à l’air crade qui picolent sec, des truands sapés comme des milords, les repères sont faciles à trouver mais changés, truquées par une certaine réalité (où là on est obligé de croire sur parole le réalisateur fort de son passage dans la maison). Il est dommage qu’on nous dévoile l’intrigue très tôt, trop tôt (à la 20 ‘ minute) mais ça cadre avec la trame du film faite de flash back qui viennent éclairer ce qu’on voit à l’écran.

Un des inspecteurs résument fort bien la situation : nous sommes en guerre, et peu de flics veulent rester en première ligne.

Une guerre où il n’y a pas de traité de Genève pour les garde à vue.

On obtient alors un film de flic réaliste, donc original. Mais le problème tient autant au choix des acteurs principaux (Richard Anconina et Anne Parillaud) qu’au choix du rythme narratif. En effet, les deux acteurs ne cadrent pas avec la tension et ce qu’ils doivent véhiculer, leur image et leur passé d’acteur est trop présente et Anconina n’est pas crédible dans un double rôle qu’il n’arrive pas à assumer. Par contre les seconds rôles composant toute la nébuleuse du commissariat sont excellents. Si on sait trop vite qui sont les gentils, le jeu consiste à découvrir qui sont les méchants, et c’est là que le jeu ne prend pas. Le scénario est trop convenu, les revirements de situation ne surprendront personne et le dénouement arrive très vite.

Y a pas de méchants, y a pas de gentils, y a que des flics dans ce film (comme le dit Nounours, un des inspecteurs) et c’est ça qui est inquiétant. Mais la description exacte d’un milieu et quelques répliques excellentes ne suffit pas à faire un bon film.

Par contre pour tout ce que ce film aurait pu être, j’attends avec intérêt le second film de Olivier Marshall…….
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


L’introduction mettra à mal votre diffuseur : beaucoup de néons sursaturés. Mais apparemment c’est fait exprès. Sinon, le reste est bien défini, le Dvd restitue correctement l’ambiance morne et glauque d’un vieux commissariat décrépi.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
4.0


Détail assez intriguant, pas de Dolby Digital 5.1 comme mentionné sur la jaquette mais du 2.0, de bon aloi, certes mais on est en droit d’être assez déçu. Les voix sont claires et s’intègrent parfaitement dans l’ambiance si on prend le soin de pousser un peu la centrale, qui sera la seule à travailler pendant la plupart du temps. Les surrounds restituent de temps çà autre l’ambiance des lieux.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
35 min
Boitier
Amaray


L’accueil est assuré par un menu sonore et animé. Les transitions entre les menus sont elles aussi sonore et animées.

 

• Le Making Of : Partagé en 5 entrées : Acteurs, Cascades, Chef opérateur, Réalisateur, Maquillages. Ces 5 parties sont très courtes de l’ordre de 1 mn 20. LA démarche de proposer ce genre de bonus est intéressante et permet d’entendre les différentes composantes entrant dans la réalisation d’un film.


• L'interview du réalisateur :
Cette interview tourne autour de la différence et de la distance entre être flic et faire du cinéma. Ce qui est amusant c’est qu’il y a trois métiers qui déclenchent automatiquement la question du pourquoi ce métier : pute, flic ou curé.
• Les essais des comédiens : bout d’essai des différents seconds rôles, qui sont tous excellents. Il est musant de constater le transformation subie par les acteurs pour coller aux personnages. Le seul petit soucis est que cette partie des bonus est inaudible.


• Le court-métrage d'Olivier Marchal : "Un bon flic" :
sans doute le bonus le plus intéressant du lot. On y retrouve la thématique cher à Olivier MArchall : pontez du doigt le choc entre le boulot, ses vices et tentations et le monde quotidien : la famille, le role de père de famille et les valeurs qu’on donne à ses enfants …


• Le teaser :
Le teaser du film qui met l’accent sur la violence de ce film


• La bande-annonce :
Bande-annonce à l’américaine qui en montre un peu trop à mon goût
• Les filmographies :
Filmographie de Richard Anconina
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
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