H : saison 4 volume 1

L'histoire

 

H est une série télévisée se déroulant dans un hôpital où soigner les malades n'est pas la première des préocupations. Ce dvd regrouppe 4 épisodes :

 

- Une histoire d'obsession : Aimé doit réfréner ses pulsions en se gavant de nourriture.

- Une histoire de compétence : pour écarter un supérieur gènant, le directeur de l'hôpital engage Sabri, incompétant même pour servir dans son bar, en tant que chirgurgien.

- Une histoire de cure : Jamel se fait passer pour le Père-Noël auprés d'une de ses collègues qui tombe amoureuse de lui, mais reste indifférente à Jamel sans son déguisement. 

- Une histoire de dentiste : Aimé a une rage de dent, le seul dentiste qu'il a pu trouver pour l'opérer se trouve être le mari de sa dernière conquète.

 

 

Critique subjective

 

H est une série pas comme les autres. Ici, pas de règles : on fait mourir ses personnages principaux dans le même épisode, puis on les ressuscites quelques minutes après, on fait accoucher le personnage féminin principal d'un chien, puis on l'associe amoureusement à un doberman, afin de dissimuler la présence d'un cadavre à la logeuse un des personnage simule un acte sexuel avec..... en bref, on ne respecte pas grand chose et surtout pas le bon goût et ses propres personnages. Et c'est cela qui fait une bonne part de l'intérêt de la série.

 

L'humour même s'articule principalement, outre ces situations inhabituelles, autour de trois personnages possédant chacun une particularité comique. Jamel, joué par Jamel Debouze dont tous le monde connaît sa façon particulière de s'exprimer "Aimé, Aimé, ta mère a fait du suicidage, elle te réclame comme vache qui pisse."  Aimé, interprété par Eric Judor, qui s'exprime dans un langage que l'on pourrait qualifier de "franglais" (mélange sans logique ni vraie signification des deux langues). Enfin, Sabri, sûrement le personnage qui fait le plus preuve de sa bêtise (qui est sans limites), il est joué par Ramzy Bedia.

 

Mais ces trois rôles principaux ne seraient rien sans tous les rôles secondaires quiviennent se greffer aux histoires. Jean-Luc Bideau, alias le professeur Strauss, un incompétent qui s'amuse de voir comme les enfants meurent facilement pendant les opérations. Il provient d'une autre génération de comique, ce qui ne l'empêche pas de se fondre impeccablement avec les autres comédiens et même de s'accaparer plusieurs scènes, tout comme Sophie Mounicot, qui interprète le rôle féminin principal de la série, Clara, une femme aigrie et frustrée, seul personnage qui comprend plus ou moins le sérieux des situations. A cela s'ajoute un grand nombre de guest-stars.

 

Une série qui brille donc par l'absence de sérieux, drôle, irréaliste, immanquable si on apprécie l'humour dit "Canal", elle ne se répète toujours pas après 4 saisons, et en tout cas ne lasse pas. Les épisodes présents ici sont d'excellente facture, mention spéciale à "Une histoire de compétence" où Sabri devient chirurgien (uniquement pour le pire). Les épisodes sont tous très bons et aucun ne vient réellement supplanter les autres. L'une des grandes qualité de la série est son homogénéité.

 

 

En conclusion

 

Une série très drôle et divertissante (il suffit d'apprécier l'humour de Jamel et d'Eric et Ramzy qui en sont les moteurs). Les situations, très irréalistes, sont vraiment inhabituelle pour une série française et en cela elle est unique.

Une image loin d'être vraiment satisfaisante, la compression n'est pas vraiment à la fête avec des fourmillements excessifs en arrière-plan, de plus un effet désagréable de pixélisation (des contours principalement) viennent entacher le tableau. Les couleurs, elles aussi, posent problème, elles sont imprécises.

 

Un bilan relativement décevant donc, pour une image qui aurait méritée d'être plus soignée.

Une piste unique en stéréo, de bonne facture, elle convient et satisfait pour un tel type de programme. Les voix sont claires, et la dynamique, notamment lors des musiques se révèle efficace.

Rien, alors que la jaquette annonce une galerie de photos cette dernière reste introuvable, et les menus sont loin d'être confus à ce niveau.

 

Les menus sont animés, réalisés en 3d pour l'occasion, les couloirs de l'hôpital nous emmènent vers un tableau où l'on peut retrouver un accès direct au chapitrage et à chacun des épisodes.