X-files saison 7

La sixième extinction : l’action se déroule en Afrique de l’ouest : Côte d’ivoire.

Scully :

Je suis venue chercher ce en quoi je ne croyais pas. J'ai persisté, malgré moi. Malgré tout ce que j'avais toujours tenu pour vrai. Je continuerai autant que je le peux. Tant que tu seras hanté par la maladie que j'ai vue consumer ta si belle âme. Qu'ai-je découvert? Comment réconcilier ce que je vois et ce que je sais? Ce n'était pas fait pour que je le découvre mais pour que tu l'expliques, que tu fasses ce lien que personne ne peut ignorer. Ce Iien qui, à mes yeux, défie toute logique. Quelle est cette source de pouvoir que je tiens dans ma main, ce dessin? Cette simple empreinte prise sur la surface du vaisseau. Je t'ai regardé tomber en son pouvoir, succomber à sa spirale hypnotique. A présent, je dois découvrir ce que ta maladie t'empêche de trouver. L'origine d'une maladie cache toujours son remède.

Un médecin à propos de Mulder :

II est calme depuis 36 heures, mais il ne dort pas. On n'a jamais vu une teIlle activité dans le lobe temporel. Elle empêche son cerveau de se reposer ou de se mettre en veille, ce qui provoque en lui des accès de violence, parfois contre lui-même.

Skinner :

Vous ne pouvez pas le droguer?

Le médecin :

Parfois, on diminue la dose et on le met en neurologie. C'est la seule façon de l'examiner. Mais avec le temps, son cerveau va mourir.

Avis conspirateur

Sept ans représente toujours une étape décisive, Pour un couple par exemple les sept ans de vie commune représentent dit-on un cap important.

Le couple Scully – Mulder ne résistera pas à ce cap des sept ans puisque c’est la dernière année de présence de ce dernier. L’occasion pour l’acteur Duchovny de prendre également la plume pour co-signer plusieurs épisodes dont le premier " La sixième extinction "  proposé en deux parties et permettant d’apporter une pseudo conclusion au fameux épisode " Biogenese " qui clôturait la sixième saison. Pseudo conclusion car la pseudo réponse apportée est dans le pur style des X-files, une véritable non réponse qui débouche sur des dizaines d’interrogations. Un double épisode très attendu dont la chute laisse un goût de scénario bâclé et qui en quelques mots laisse pour mort l’un des personnages récurrents de la série sans aucune explication.

Bien entendu, ce n’est que pour mieux rebondir pour plus tard mais tous ces détours sont-ils encore nécessaires ?

Ne sont-il pas la trace visible de ce qui perlait déjà dans la sixième saison ? Les auteurs avait casser le mythe de la conspiration pour déboucher sur un environnement plus mystique et faire revenir au premier plan l’idée d’une nouvelle conspiration, d’origine extra-terrestre cette fois-ci. Idée séduisante mais qui peine à apporter un soutien efficace à la poursuite des enquêtes X-files.

Les meilleurs épisodes de cette septième saison sont sans doute ceux qui restent dans la pure tradition des premières saisons

, sans se préoccuper d’élucider la nouvelle conspiration. Millenium, Chance ou Hollywood en sont sans doute les meilleurs exemples. Les moyens techniques, à défaut d’avoir un budget plus fort, permettent d’engranger des histoires au profil fantastique et surnaturel. Heureusement, cela ne remet pas en cause la force des épisodes qui s’accaparent les effets spéciaux. Ces épisodes alternent avec des histoires plus statiques et moins ambitieuses sur le plan visuel car, comme le rappelait les auteurs dans les suppléments de la saison précédente, c’est la seule solution pour rester dans le budget global. A noter également quelques révélations intéressantes sur les personnages permettant de consolider leur caractère.

Un mot pour conclure

Cette septième saison confirme de nouveau la légère perte de vitesse des auteurs pour maintenir un réel suspense sur la conspiration. Ce n’est pourtant pas une raison pour la laisser de coté, ne serait-ce que pour ces quelques épisodes doté de l’esprit pur et horrifiant des dossiers X ou pour les réponses apportées à certaines intrigues et attendues depuis longtemps dont celle qui concerne Samantha Mulder.

On est très loin des images décevantes des premières saisons. Le 16/9^ème apporte depuis la cinquième saison une vision panoramique élégante mais c’est surtout au niveau de la qualité des masters que les différences sont sensibles. Le grain devient quasi inexistant, les contrastes sont de bonne qualité et permet dès lors un travail de compression optimisé. Les quelques effets de numérisation encore observés sur la saison précédente disparaissent presque totalement. Enfin !

La stéréo Dolby surround propose un espace frontal homogène, les dialogues VO sont bien intégrés au support musical alors que la VF, comme déjà énoncé sur les critiques des saisons précédentes, propose des dialogues superposés à outrance sur la partition musicale de Mark Snow. Dans les deux cas, les effets surround restent trop souvent timides comparés au déploiement visuel des effets spéciaux ce qui était paradoxalement moins le cas sur la saison précédente.

D’une structure strictement identique aux saisons précédentes, la section Bonus se place sur le dernier DVD.

Elle permet de replonger dans une présentation générale du concept X-files, des changements observés pour cette saison (ambiances, personnages, scénarii…) et de découvrir des éléments plus ciblés au niveau des effets spéciaux ou grâce à quelques commentaires audio de la part de Chris Carter.

Documents vidéo

Toute la vérité sur la saison sept (20’) :

c’est ici que sont détaillés les principaux épisodes de cette septième saison. Les deux principaux intervenants sont les auteurs / producteurs Chris Carter et Paul Rabwin, chaque épisode pouvant ensuite laisser la parole à l’un des comédiens ou d’un spécialiste des effets spéciaux, maquillage, décoration… C’est ici que l’on mesure l’intérêt de cette saison mais attention, quelques informations importantes sont dévoilées. Je vous conseille vivement de vous jeter sur cette section après visionnages des épisodes mentionnés.

La sixième extinction – 1^ère et 2^ème partie.

Ces deux épisodes majeurs ont été écris avec l’idée que la saison sept était la dernière, amenant à un déploiement émotionnel appuyé des personnages. Paul Rabwin ne manque pas de parler de cette extraordinaire scène laissant découvrir un monde apocalyptique survolé par des vaisseaux extra-terrestres détruisant tout sur leur passage.

Appétit monstre.

Un épisode troublant qui à la particularité de placer l’histoire via les yeux du monstre lui-même. Quelques indices permettent de savoir comment a été réalisé le maquillage mais point d’image illustratives ; c’est d’ailleurs une constance dans cette section.

Millenium.

Episode qui fait appel au personnage de Franck Black issu de la série TV Millenium. Les producteurs ont ainsi souhaité faire passer à ce personnage le cap du nouveau millénaire, ce qui n’avait pas été possible dans la série, stoppée peu avant cette époque. L’un des moments forts de cet épisode est le baiser échangé entre Mulder et Scully. Une première en sept ans !

La morsure du mal.

Episode qui met en scène des crotales. Les producteurs expliquent ici comment s’est déroulé le tournage avec de véritables bestioles !

Délivrance.

Episode qui donne fin à l’histoire de Samantha Mulder et acte définitivement de sa mort. Le titre souligne que cette découverte sera libératrice pour Mulder.

Maitreya.

Cet épisode met en scène une très belle jeune femme et rend un discret mais remarqué hommage au film Basic Instinct.

Existences.

Episode écrit et réalisé par Gillian Anderson (Scully). L’actrice explique son challenge technique et les difficultés de se diriger elle-même.

Hollywood.

Episode réalisé cette fois-ci par David Duchovny (Mulder) qui rend hommage au vieil Hollywood. Situation coquasse qui met en scène Gary Shandling et Teo Leoni dans les rôles respectifs de Mulder & Scully. Duchovny détaille également son challenge de mise en scène.

Requiem.

D ‘après les producteurs il s’agissait bien à l’époque du tout dernier épisode des X-files. Chris Carter avoue qu’il a écrit la fin du scénario la veille du tournage, principalement pour des raisons de sécurité, pour ne pas " vendre la mèche ". Requiem, s’avère un tournant (et non une fin !) puisque Scully accepte l’idée d’une vie extra-terrestre. Comme les autres derniers épisodes, celui-ci pose les bases de la huitième saison.

Personnages des X-files.

Section qui permet d’accéder aux dossiers de A.D Skinner et Samantha Mulder ? Il s’agit en fait de deux mini sujets tournés spécialement pour le marché de la vidéo international. Le dossier sur A.D Skinner (6’15) annonce la disponibilité (en avance !) de l’épisode Biogenese (6x22) et des deux épisodes de cette saison "La sixième extinction – 1^ère et 2^ème partie ". Le dossier sur S. Mulder (5’15) à été proposé en supplément du " mini movie " Delivrance combinant les deux parties de cet épisode. A ne pas visionner avant de découvrir l’épisode !

Spots promotionnels.

Section récurrente qui permet de découvrir 44 spots très courts. Lecture possible en continu ou par sélection.

Effets spéciaux commentés par Paul Rabwin.

Une série de 13 documents, courts ou très courts construits sur des extraits d’épisodes mettant en scène les meilleurs effets visuels de la saison. La lecture est possible en continu ou par sélection. Chaque intervention de Rabwin est intéressante dans la mesure ou il nous éclaire sur les difficultés rencontrées au fil des épisodes. Les moyens mis en œuvre sont souvent impressionnant pour une série TV mais Rabwin souligne au travers de plusieurs anecdotes que la part de créativité est essentielle pour contenir les budgets alloués. Ces documents permettent également de découvrir de nombreuses astuces qui aboutissent en définitive à des effets visuels convaincants.

Scènes inédites avec commentaires optionnels de Chris Carter.

Section récurrente dont l’importance au delà des quelques images supplémentaires repose essentiellement sur la valeur ajoutée des commentaires de Chris Carter. Il explique en détail pourquoi toutes ces séquences ont été mises de coté sachant que les motivations de retrait sont essentiellement pour des raisons de rythme, de dialogues superflus ou de réalisation d’effets visuels insatisfaisants. L’éditeur à ici la très bonne idée de présenter à chaque fois en introduction la séquence précédente la partie coupée ; pour ne laisser aucun doute, les séquences retenues sont en noir et blanc, les séquences coupées en couleurs ! Le passage de la piste de dialogue aux commentaires peut se faire à la volée.