SynopsisDans la France du XVIIIe siècle, Fanfan, un jeune aventurier intrépide et fougueux, s'engage dans l'armée du roi, encouragé par la belle Adeline, la fille d'un sergent recruteur. En route vers le campement, il fait fuir des brigands qui tentaient de dévaliser le carrosse royal de Madame de Pompadour et d'Henriette, la fille du roi. Il y voit un signe du destin et tente alors de déjouer un complot historique. A la clé, la gloire et un amour inattendu...
Critique SubjectiveFanfan qui es-tu ?Personnage populaire et imaginaire du 17e siècle apparu dans diverses chansons durant les guerres en dentelles, aventurier au grand coeur amateur de vin et de jolies femmes, Fanfan la Tulipe a été le héros de plusieurs longs métrages. En 1907, il fait ses armes en noir et blanc dans un
film muet d'
, puis revient sur le devant de la scène en 1925 dans le
Fanfan la Tulipe de
. En 1952, c'est la consécration avec le
long métrage de Christian-Jaque, qui sera suivi d'une série de bandes dessinées publiées dans
L'Intrépide puis dans
Pif puis dans deux albums en 1952 et en 1980. Enfin, en 2002,
lance un
remake du film de Christian-Jaque, mis en scène par < sur un scénario signé Luc Besson.
Une production BessonCes productions sont souvent décriées par la critique et en voici les raisons : Xénophobie (les allemands caricaturaux de
Taxi et de
Fanfan), Gendarmes et Policiers incompétents et "cons", Cardiologue et notables pourris par l’argent et la corruption (
Yamakasi), Nobles homosexuels (
Fanfan), méchant très méchant (Corsini dans
Fanfan) et gentil très gentil. Bref, tout ceci est très manichéen et calibré pour un public un peu ….populaire. Mais est-ce un reproche ?
Et Fanfan ?Une fois toutes ces remarques mises à part , Fanfan est éreinté par la critique, il faut bien l’avouer. L’ouverture du festival de Cannes lui a sans doute été fatal. Ce film est conçu pour divertir un large public, populaire, ce qui est la cible du personnage de Fanfan, même interprété par Gérard Philippe. Le rythme est soutenu, agréable et on ne s’ennuie pas à suivre les pérégrinations d’un Vincent Pérez très à l’aise dans le rôle, la galerie de seconds couteaux avec Didier Bourdon, Michel Muller, Gérard Laroche assume pleinement leur fontion comique et décalé. La super star internationale Pénélope Cruz joue moins les utilités que Shu Qi dans
Le Transporteur Un dernier motUn film que l’on regarde avec quelques a priori pour finir charmé et heureux d’avoir passé un bon moment.
Elle est belle, riche en couleurs et contrastée à merveille. Les couleurs de la campagne française et militaire resplendissent. Il y a bien quelques défauts de compression et de grouillement sur les nuages mais c’est vraiment un point de détail négligeable.