Mickey et le club des méchants

Synopsis :



En cette nuit d’Halloween, une bien étrange assistance s’en vient assister au spectacle donné dans le cabaret de Mickey. A y regarder de près, elle est principalement composée de personnages tous plus antipathiques les uns que les autres, tels Jafar, Ursula, Hadès, le capitaine Crochet, Maléfique, Cruella ou bien encore la terrible Reine de Coeur. Mickey, le maître des lieux, a beau les régaler de 8 courts-métrages (anciens et modernes) à leur donner des frissons, l’ambiance est lourde, voire rapidement explosive…

 

Critique subjective :

Mickey et le club des méchants est une compilation de huit courts métrages d’animation dont le point commun est le thème du fantastique et plus précisément des fantômes. Rassurez-vous, le contenu est loin d’être effrayant même si Mickey, Dingo, Donald ou Plutôt ne sont pas toujours rassurés dans leurs aventures brumeuses.

 

La mise en scène est habituelle pour ce type d’exercice couramment pratiqué sur le Disney Channel. Une équipe de dessinateur fabrique un thème avec son décor et choisissent une brochette de personnages dans la gamme Disney. Un léger scénario est alors prétexte à relier entre eux différents courts métrages de sujets similaires mais d’époques différentes. C’est le thème d’Halloween qui est retenu dans ce programme et plus spécifiquement des histoires de fantômes. Les courts métrages sont d’intérêt et de rythme variable. Dans l’ensemble le programme est plaisant mais nous sommes loin des chef d’œuvre d’oncle Walt sauf pour la séquence La Dingo-danse dans le pur style Fantasia qui regorge de clins d’œils et d’inventivité.

 

Voici la liste des courts-métrages de ce programme :

• Donald et la sorcière
• La maison mécanique
• Comment hanter une maison ?
• Les revenants solitaires
• La Dingo-danse
• Donald et le gorille
• Donald fête Halloween
• La maison en sucre

Les séquences de liaison entre les courts-métrages sont récentes et présentent par conséquent une définition précise et des couleurs fraîches et pimpantes. C’est moins le cas des différents courts-métrages de ce programme avec du moyen et du bon. Certaines séquences sont griffées et présentent des couleurs légèrement délavées et d’autres au contraire surprennent par leur définition douce mais constante et des couleurs chatoyantes.

Oubliez la mention 5.1 de la jaquette, les effets surround sont inexistants sauf parfois dans les séquences de liaison. Suivant les courts-métrages les impressions passent du mono au surround en passant par de la stéréo. Le doublage est sensiblement différent au niveau spatial avec par exemple une voix off parfaitement centrée en VO mais qui s’étale en stéréo plate sur les enceintes droite et gauche en VF.

Dans les suppléments vous découvrirez deux séquences d’effets sonores d’une durée de trois minutes. Les deux séquences sont identiques mais diffèrent au niveau du mixage ; La première est à éviter car elle présente un fond musical soi-disant techno sans aucune dynamique et très vite soûlante. La seconde se concentre sur les bruitages avec une belle diaphonie des effets surround au départ. Si vous disposez d’un décodeur 6.1 vous aurez même droit à un superbe panoramique. Ensuite, les effets se tassent et malheureusement le mixage les considère comme des effets rajoutés sur une bande son existante, les rendant artificiels. Autre problème, il n’y a aucune dynamique permettant d’apprécier correctement l’exercice. Dommage car cela aurait pu être un très belle séquence de démo. A refaire !

Hormis les deux séquences d’effets sonores décrites plus haut, l’intérêt majeur de ce disque consiste en un jeux interactif dénommé La roue de l’infortune et basé sur des questions portant sur les personnages Disney et permettant de compléter un escalier (voir captures d’écrans). La roue tourne et tombe sur l’un des huit méchants, les questions sont aléatoires y compris si vous tombez plusieurs fois sur le même personnage. L’éditeur oublie malheureusement tout inventivité avec ce jeu qui ne débouche sur rien, gagnant ou perdant. A réserver aux plus petits déjà impliqués dans la culture Disney, les questions sont d’un niveau facile.