Mary Poppins

Synopsis

Un quartier résidentiel de Londres, au début du siècle. Bert, vagabond homme-orchestre, nous entraîne vers la riche demeure des Banks, une famille bien respectable ; Mr. Banks est un banquier prospère et son épouse une suffragette convaincue. Cela ne leur laisse guère de temps pour s'occuper de leurs deux enfants, Jane et Michael. Justement, les deux bambins ont " fait des leurs ", provoquant le départ de leur nurse. De toute urgence, Mr. Banks fait passer une annonce pour une nouvelle " nounou ". Mary Poppins, nurse descendue des nuages, se présente. Bien vite, celle-ci dotée de pouvoirs magiques, apporte à ses deux protégés le rayon de soleil qui manquait à leur vie trop austère. Avec la complicité de Mary, ils rangent leur chambre en un instant, et pénètrent à l'intérieur d'un dessin à la craie, exécuté par Bert sur le trottoir. Là, les attend un paysage extraordinaire peuplé de personnages tout aussi fantastiques. Le lendemain, Jane et Michael font la connaissance de l'oncle Albert, un joyeux excentrique avec lequel ils prennent le thé... au plafond ! Mais pour Mr. Banks, l'éducation de Mary Poppins s'écarte des principes défendus par la Haute Société. Sur les conseils de Mary, il emmène cependant ses enfants visiter la banque. Mais à la suite d'un malentendu, les clients ferment leur compte. C'est la banqueroute et la ruine pour Mr. Banks. Affolés, Jane et Michael s'échappent et se perdent dans Londres. Bert vient à leur aide et les entraîne sur les toits avec ses amis ramoneurs pour un ballet nocturne qui se termine... chez les Banks ; ceux-ci, une fois la surprise passée, sont conquis à leur tour par la joie ambiante. Jane et Michael ont enfin de vrais parents qui s'occupent d'eux et Mary Poppins sait que sa mission s'achève. Elle s'envole vers les nuages tandis que Bert distribue des cerfs-volants à la famille Banks et aux patrons de la banque qui participent eux aussi à la fête !

 

Critique subjective


Un hymne à la bonne humeur.

Avec des chansons inoubliables et une Julie Andrews éclatante de fraîcheur. Nominé pour 11 Oscars (Meilleurs effets spéciaux, chansons (Chim Chim Cher-ee, musiques originales, montages, actrices (Julie Andrews), script, costumes, sons, films, réalisateur), ce film gagna les cinq premiers.

A sa sortie, il fut un véritable phénomène de société qui l'a fait devenir un classique du cinéma. Et c’est amplement mérité .En effet, le mélange de film et de scènes en dessin animé est audacieux pour l’époque. Mais Walt Disney est coutumier du fait. Dans les années 30 , il met déjà en scène une petite fille, Suzie, qui tombe dans un dessin animé et qui combat des lions. Julie Andrews est parfaite dans le rôle de la gouvernante qui vient apporter joie et bonheur.


Le rêve des enfants.

Mary Poppins, à l’instar d’Harry Potter, représente le fantasme ultime des enfants délaissés. Une mère fantastique dans tous les sens du terme. C’est pour cela que l’identification des jeunes téléspectateurs est immédiate. Mary Poppins représentant la quintessence de ce qu’ils attendent.


Mon dernier mot !

Une édition réussie et méritée pour ce film phénoménal. Mais, il y a toujours un mais , on aurait été en droit d’attendre, pour un film aussi majeur, une section bonus plus conséquente avec par exemple un commentaire audio, ou à défaut une interview , des acteurs ; un reportage sur le phénomène déclenchée, et une rétrospective sur les techniques d’animation.

Néanmoins, Mary Poppins reste un film à voir, à revoir de Génération à Génération, et ça c'est rare....

Une très bonne restauration, ce qui prouve bien que si le travail est fait correctement le Dvd peut devenir un format de sauvegarde pérenne pour le cinéma.Néanmoins des défauts de compression apparaissent dans les arrières-plans, mais là je chipote..

Peu de différence entre les pistes son, ce qui devient malheureusement trop courant de nos jours, le DTS devenant un argument plus commercial que de qualité. Néanmoins, le rematriçage en 5.1 est heureux, surtout à l’avant, ce sont la musique et les voix qui y gagnent le plus .

Menu et interactivité


Une fois de plus nous sommes accueilli par des bandes annonces imposées, je trouve que c’est agaçant au possible. Les menus sont animés et musicaux parfaitement dans l’esprit du film,  avec des transitions animées.


Bonus

• Le mini-making of : La magie de Mary Poppins : Une émission de la gamme Disney Channel qui explique très clairement les techniques des effets spéciaux utilisées dans le film.


• Le Karaoké : Faites apparaître les paroles des chansons à l’écran ! : Cette option permet d’afficher des sous-titres façon karaoké pendant le film et ce sur touts les chansons…


• Le jeu "J'aime rire" : Aidez l’Oncle Albert à redescendre sur terre en répondant à des questions d’observation, il vaut mieux avoir vu le film avant.


• La première mondiale à Hollywood : Reportage d’époque, avec ambiance d’époque et présentateur d’époque. C’était le deuxième film de Walt Disney (après Blanche Neige) à connaître les honneurs d’une première mondiale aux allures de fête médiatisée à outrance.


• Les bande-annonces : ce sont celles imposées du début que l’on nous ressert réchauffé. La belle et la Bête, Monstres et Compagnie, Les grands classiques Disney.