Matrix Revolutions

Synopsis

Dans MATRIX REVOLUTIONS, ultime chapitre de la trilogie MATRIX, la guerre dévastatrice entre les Hommes et les Machines atteint son paroxysme :

les soldats de ZIon, secondés par de courageux civils qui se sont portés volontaires, combattent vaillamment pour empêcher les Sentinelles, envoyées par les Machines, de pénétrer à l'intérieur de Zion. Face au risque d'un anéantissement total, les citoyens de cette dernière enclave humaine ne se battent pas seulement pour leur propre vie, mais pour assurer la survie de l'humanité.



Mais c'est des propres rangs de la Résistance que vient désormais le danger car le machiavélique Agent Smith (HUGO WEAVING) est parvenu à prendre possession de l'esprit de Une (lAN BLISS), l'un des membres de l'équipage de l'aéroglisseur. De plus en plus puissant, Smith est désormais incontrôlable et n'obéit même plus aux Machines : il menace de détruire leur empire, ainsi que le monde réel et la Matrice. L'Oracle (MARY ALICE) offre à Neo (KEANU REEVES) ses ultimes conseils - qu'il accepte tout en étant conscient qu'elle n'est elle-même qu'un programme informatique et que ses paroles ne sont peut-être qu'un artifice de plus dans le grand dessein de la Matrice.



Avec l'aide de Niobe (JADA PINKETT SMITH), Neo et Trinity (CARRIE-ANNE MOSS) décident de s'embarquer pleur un voyage qui les mène plus loin qu'aucun humain ne s'est jamais aventuré - un voyage semé d'embûches à la surface d'une Terre dévastée qui les conduit jusqu'au cœur de la redoutable Ville des Machines. Dans cette métropole tentaculaire, Neo se retrouve face-à-face avec le Pouvoir suprême du Monde des Machines "le Deus Ex Machina" avec qui il conclut un marché, ultime espoir d'un monde en pleine agonie.



 

Critique Subjective

MATRIX REVOLUTIONS : Le chapitre final

En 1999, les frères Wachowski et le producteur Joel Silver dévoilèrent un film visionnaire dont la puissance d'impact égalait la richesse et la densité narrative.

Les réalisateurs ne se contentèrent pas d'éblouir le public avec d'audacieuses innovations visuelles, imitées depuis dans d'innombrables spots, vidéos musicales et longs métrages. Ils créèrent un film d'action provocateur, chargé d'interrogations sur l'essence de la réalité et de l'identité, sur les choix que nous faisons et les forces ou les faiblesses qui nous y contraignent. Les Wachowski ont depuis le début envisagé la saga initiée par MATRIX comme une trilogie et ont conçu les chapitres II et III de cette saga : MATRIX RELOADED et THE MATRIX REVOLUTIONS, comme un seul film, destiné à être présenté en deux parties.

Les concepts visuels et intellectuels inaugurés dans MATRIX, puis explorés plus avant dans RELOADED, trouvent leur point d'orgue dans MATRIX REVOLUTIONS,

le volet final d'une trilogie riche en séquences d'action spectaculaires. "Avec REVOLUTIONS, les deux frères réalisateurs ont donné à leur saga un dénouement d'une force inouïe," signale Silver. "Ils ont trouvé une finalité au périple de Neo qui s'avère tout à la fois émotionnelle, intelligente et drôle et qui nous permet de décoder enfin le concept qui sous-tend toute la trilogie. Cette résolution de l'intrigue est très satisfaisante, mais n'empêchera pas les spectateurs d'en discuter entre eux pour mieux l'analyser."

Des combats et des cascades

Pour MATRIX, les acteurs s'étaient initiés à l'art du kung-fu et au travail au filin pour accomplir eux-mêmes leurs cascades.

Après cette expérience inédite, Keanu Reeves, Carrie-Anne Moss, Laurence Fishburne et Hugo Weaving retrouvèrent le maître Yuen Wo Ping, chorégraphe des combats, et son équipe de kung-fu hong-kongaise dirigée par Dion Lam pour cinq mois d'entraînement intensif et de répétitions avant le tournage de RELOADED et de REVOLUTIONS.

Les séquences de combat les plus spectaculaires -

le règlement de comptes au vestiaire du "Club Hell", la terrible bagarre entre Neo et Bane à bord du Logos ou celle qui oppose le héros à l'Agent Smith au "Super Burly Brawl" - sont le fruit d'une collaboration étroite entre le chorégraphe, les réalisateurs et les comédiens. "Son style s'accorde parfaitement à la philosophie et aux principes narratifs des deux frères," témoigne le producteur Joël Silver. "Les combats, loin d'être de simples affrontements physiques, illustrent l'évolution des personnages. Dans MATRIX, Neo découvrait ainsi son potentiel lors du combat dans le Dojo. Dans RELOADED, le défi du "Burly Brawl", où il doit affronter une centaine d'Agents Smith, l'amène à se surpasser d'un coup. Dans REVOLUTIONS, Neo et Smith, qui se surpassent encore, sont à égalité et disposent tous deux d'immenses pouvoirs."

"Les Frères voulaient que le spectateur perçoive l'invincibilité de Neo et de Smith grâce à la scène du "Super Brawl", explique Wo Ping.

"Je voulais que cette scène où deux combattants aux styles radicalement différents s'affrontent soit particulièrement dynamique : ils doivent en sortir tous deux vainqueurs, sans qu'aucun des deux ne soit battu. C'est une fois de plus grâce à la ténacité de Keanu et d'Hugo que nous avons réussi à donner autant de force à la scène."

De la conception à la préparation et à l'exécution, les cascades de la trilogie MATRIX mettent en œuvre des talents et une capacité novatrice sans précédents dans l'histoire du film d'action.

"Nous voilà tous grillés !", conclut le chef cascadeur R.A. Rondell. "II nous est arrivé de tourner jusqu'à 70 prises de suite pour atteindre à la perfection, pour capter un moment de cinéma magique. Nous sommes devenus de tels hyper-perfectionnistes, nous avons atteint un tel niveau sur ces trois films, que nous ne pourrons qu'être déçus par les suivants."

Quelques jeux de mots faciles….

Il serait aisé de dire que ce film n’est en rien une " révolution ",

qu’il ne peut pas " détrôner " le premier du nom, que ses réalisateurs ont sans doute " perdu la tête " devant le succès de Matrix qu’ils ont " échafaudé " deux suites vite fait sur le Gaz, qu’on ne peut que regarder avec " terreur " la mise à mort d’un concept brillant, que cette critique sera le " couperet " final d’une série qui n’aurait jamais du en être une tellement les deux opus suivants sont les " bourreaux " du premier, la seule révolution est le tour de taille de Fishburne qui a pris du lard et la transparence de Carrie Ann Moss.

Personnellement, je n’ai jamais cru à cette histoire de suite,

et quand on connaît Joël Silver (le producteur), on le sait capable d’exploiter un filon jusqu’au bout… de l’épuisement, L’arme fatale par exemple. Bref, au lieu de taper allégrement sur cette révolution en forme de pétard mouillé, attardons-nous un peu sur le côté positif, le coté clair de la farce si on peut dire. Il est évident que nous sommes heureux de retrouver des personnages attachants que l’on connaît bien maintenant. L’univers décrit et imaginé par les frères Wachowski est intéressant et intrigant, aussi intrigant que les deux personnages joués par nos français Lambert et Belluci, dommage qu’ils apparaissent si peu. La bataille de Zion offre une image et un spectacle proprement hallucinant, de même que le combat entre Neo et Smith qui visuellement en peut que laisser époustouflé.

Hélas, trois fois hélas, ce bluff visuel renouvelé et constant dans ce troisième opus est gâché

par un scénario indigent et des lignes de dialogue accumulant les clichés et les lieux communs. Finalement le troisième opus est le deuxième de trop et le plus banal et impersonnel des trois épisodes d’une série qui s’est vautré dans la médiocrité.

Un dernier mot

Le véritable héros du film, celui qui a su garder son charme, son charisme est l’agent Smith,

pas étonnant que Hugo Weaving ait su trouver légitimement sa place dans deux trilogies majeures de ces dernières années. 3 est la note de ce film pour le background, l’univers Matrix et l’agent Smith mais 1 aurait pu être une note légitime pour cette conclusion d’une trilogie qui n’aurait jamais du exister. Matrix était un film ultime et autosuffisant.

Les édition de Matrix sont bien souvent des étalons en terme d’image. Le premier Matrix avait bluffé tout le monde par son image et sa teinte verdâtre parfaitement maîtrisé. Le troisième volet n’échappe pas à la règle. L’image est apte à vous faire entrer de plein pied dans l’univers des frères Wachowski. Les contrastes sont admirablement gérés, les tons chairs sont bien respectés et les arrière-plans sont détaillés et profond. Les noirs sont abyssaux et même les envolées dignes de Superman de la fin du film n’arrivent pas à prendre en défaut la compression sans faille de ce transfert de toute beauté.

Nous pourrions reprendre le même argumentaire que pour l’image.

Une fois de plus, les balles virevoltent, giclent, les gouttes de pluie résonnent dans les surrounds, les dialogues sont vifs et enjoués et la scène frontale restitue parfaitement la violence des combats.

Le caisson est à la fête, un peu trop d'ailleurs, nuisant à l'équilibre général et amenant rapidement

dans les scènes de combat une certaine fatigue auditive. A la 14ème minute lors de la scène du hall de la discothèque (qui renvoie explicitement à la fameuse scène de démo de Matrix premier du nom), la musique techno vibre dans le caisson sans masquer les bruits de balles et de combat. Lors de la scène immédiatement après dans la discothèque le caisson vrombit, un peu trop d’ailleurs comme déjà mentionné.

Peu de différence entre la Vf et la Vo

même si je garde un goût assez prononcé pour la Vo et sa meilleure intégration des voix et leur inflexion. Une excellente bande son par conséquent mais qui ne peut atteindre la note maximale, en particulier par ce voile constant imposé par une piste Dolby Digital qui peine à retranscrire la très grande quantité d'informations. Certes, on est passé de pistes à 384 kb/s (Matrix et Matrix Relaoded) à une piste de 448 kb/s mais ce n'est clairement pas suffisant. Le son est trop comprimé et cela se ressent facilement dans toutes les scènes d'action.



En conclusion, c’est un DVD de démo pour épater ses amis, en particulier pour les effets multiples et véritablement impressionnants de précision mais pas un Top son comme nous les aimons, par manque d’équilibre général.

Menu et Interactivité

Le menu alterne les images du film sur fond de musique classique. Percutant mais pas très original. Chaque transition est animée et sonorisée

Packaging

Un simple boîtier Snapcase contient les deux DVD, là aussi c’est un peu décevant.

Bonus

DVD 1

En glissant le DVD dans votre lecteur Pc, on vous proposera l’installation du player Interactual 2.0, acceptez pour avoir accès au contenu DVD-Rom du Disque 1 (contenu identique sur le disque 2), hélas en Anglais. Vous y trouverez :

- Une preview du site Internet www.thematrix.com avec un contenu réservé aux possesseurs du DVD

- Vous pourrez visionner au format PDF 20 pages du comics américain Matrix, basé sur le concept des Animatrix

- Jouez à un petit jeu en flash, genre Pacman dans les tunnels avec un hovercraft, mais réalisation aussi à la Pacman début années 80…

- Des liens vers divers sites Internet.

On trouvera aussi sur ce DVD 1 les bandes-annonces de tous les Films Matrix en Dolby digital 2.0

DVD 2

Les Coulisses du film

27 ‘06mns: Coup d'oeil en coulisse pour découvrir en détail les innovations du dernier épisode. A travers un montage très dynamique, on assiste au tournage de certaines scènes, les acteurs sont interviewés et les membres de l’équipe de production expliquent leur travail, de même que certains effets spéciaux (la chute de la Tour de Zion, l’attaque par les sentinelles ) sont expliqués.

Révolution Visuelle

15’33 .Explore l'arsenal des effets spéciaux employés et comment ont été réalisés les créatures et l'environnement de ce troisième film qui fait un large usage des images de synthèse. Les effets visuels représentent en tout plus de 800 effets numériques. En fait, l’intégration des effets visuels et du trucage a demandé énormément de travail et est sans doute le travail le plus élaboré que l’on ait vu au cinéma. Le travail sur les sentinelles et leurs comportement est à cet égard remarquable.

Combat Surpuissant

6’18 mns multiplié par 3, selon l’angle choisi: Ce bonus démarre avec le pain dans la tronche de Neo sur l’agent Smith. Et c’est bien de ça qu’il s’agit. La confrontation finale entre Neo et Smith, avec trois flots d'images vidéo (story-boards, dans les coulisses et scène finale), le tout synchronisé. Le choc entre la "work in progress" et le résultat final m’épate toujours tant le travail montré et l’image de ce travail parait plat et sans beauté… et quand on voit le résultat final !

Opérateur :

cette section est partagée en quatre volets :

Neo Réalisme ou

l’évolution du Bullet time 12’25 mns - Ou comment "Bullet time" a été élaboré et amélioré. Quelque chose qui grandit, grandit jusqu’à atteindre une proportion surnaturelle d’après l’équipe de tournage. On parlera ici de matérialisation de l’onde de choc, de l’impact. La scène de vol et de combat entre Neo et Smith est une remodélisation géante par ordinateur.

Modèle réduit géant

(8’48) : Les arcanes du tournage dans un univers de maquettes et de miniatures. Après avoir vu le bonus Neo Réalisme, il est amusant de constater que de bonnes vieilles recettes comme les maquettes, les miniatures font encore…recette. Le résultat et l’intégration sont assez bluffants. Enfin, relativisons, on parle de miniatures à l’échelle 1/3 ou 1/10 qui pèse tout de même une tonne !

Smith Agent Double (7’12)

: Ou tout ce qu'il a fallu faire pour tourner cette scène incroyable, la scène où des milliers d’Agent Smith attende Neo pour le combat final, notamment le travail pour dupliquer Hugo Weaving, avec les doubles corporels, les mannequins en caoutchouc plus vrais que nature, les moulages de visage et les costumes…..

Le pouvoir de l’esprit (8’05)

: The Physicality of THE MATRIX - Ce que les acteurs et les cascadeurs ont d0 faire pour exécuter les cascades spectaculaires de MATRIX, ou comme l’indique le titre en anglais, comment défier les lois de la physique à l’aide de câble, de Virtualité et de performances physiques des acteurs. Wo Ping nous dit d’ailleurs " C'est une fois de plus grâce à la ténacité de Keanu et d'Hugo que nous avons réussi à donner autant de force à la scène. "

Future Gamer, The Matrix Online

11 mns : Présentation du jeu multi-joueurs Matrix Online, créé par les frères Wachowski. Finalement, on vous propose d’entrer à votre tour dans le monde réel, le jeu, et de retourner dans votre matrice, le monde réel. Hum, inquiétant tout ça, je suis bien dans la matrice moi !

3-D Evolution

: Incursions à différents niveaux de MATRIX pour voir la conception artistique, les story-boards, les mises en images préalables et la réalisation de plusieurs séquences de Revolutions.

Avant la Révolution

7 mns : frise chronologique en 3D du déroulement de l'histoire dans la trilogie MATRIX,

ANIMATRIX et Enter the MATRIX. Intéressant pour remettre à niveau nos connaissances sur cet univers complexe, surtout pour ceux qui n’ont pas suivi la Saga Animatrix.

Bande-annonce

Liens avec le site officiel de MATRIX et le site de Matrix Online

Un dernier mot sur les bonus

Là aussi point de révolution mais un contenu assez fourni pour passer 1 h 30 de plus avec la matrice, eh oui, une seule heure et demie…. Si l’ensemble donne un aspect dynamique, on ne peut que regretter le manque de conséquence de ces bonus. Conséquence dans le sens de quantité mais aussi dans le sens de tenter d’explorer un peu plus l’univers Matrix, de revenir sur certaines théories et surtout, surtout sur l’implication artistique des frères Wachowski qui parait moins important que sur le premier épisode.