Saludos amigos

Walt Disney

 

Walt Disney est né le 5 décembre 1901 à Chicago. Vendeur de journaux à dix ans, il fait un peu de théâtre puis devient dessinateur de publicité dans une usine de machines agricoles de Kansas City. Pour elle il réalise dès 1921 un dessin animé passé inaperçu. En 1926 il lance la série « Oswald the Rabbit » avec son ami d'enfance Ub Iwers. La production fait faillite mais en 1928 il réalise un dessin animé dont le personnage, un rat nommé Mortimer se transformera en Mickey Mouse l'année suivante.

Mickey sera le personnage mythique et emblématique de Disney. Walt crée, en 1937, le premier dessin animé de long métrage avec « Blanche-neige et les sept nains » (Snow White and the seven dwarfs). D'autres personnages naissent parallèlement : le chien Pluto, Le canard Donald et une fiancée pour Mickey : Minnie. Disney quitte la R.K.O. en 1938 pour gagner son autonomie avec les studios de Burbank.

Il réalise de nombreux progrès techniques dont la coloration des Celluloïdes par étalonnage et l'invention de la caméra Multiplane qui donne une grande profondeur de champ. Durant cette période il produira de très nombreux courts-métrages.

En 1940 deux longs métrages sortent successivement : « Pinocchio » et « Fantasia ». Walt Disney réalise ensuite « Dumbo » en 1941 puis « Bambi » en 1942. Les personnages humains reprennent ensuite le dessus avec « Cinderella » (Cendrillon) en 1950, puis « Alice au pays des merveilles » (Alice in Wonderland).

De nombreux films dont le succès perdure aujourd'hui suivent ces belles réussites : « La Belle et le Clochard » (Lady and the Tramp) en 1955, « La Belle au bois dormant » en 1959, Les « 101 Dalmatiens » (101 Dalmatians) en 1961. Walt Disney réalise également des films en prises de vue réelles : « Mary Poppins » en 1964 interprétée par Julie Andrews. Walt Disney s'éteint le 15 décembre 1966, suite à de nombreux problèmes pulmonaires dus à sa longue vie de fumeur.

Les courts métrages

Ce film est différent des autres productions Disney. Il ne comprend pas une histoire d’un seul tenant, ni une suite de courts-métrages mis bout à bout, mais plutôt des petites fugues animées qui ont été inspirées aux dessinateurs par leur voyage en Amérique du Sud. Nous suivons donc Walt Disney et ses dessinateurs dans un voyage qui, d’esquisses en aquarelles, va nous conduire vers plusieurs petits dessins animés :

Donald visite le Pérou

Donald commence sa visite de l’Amérique du Sud par le Pérou. Au bord du lac Titicaca, il va partir à la découverte des habitants de ce pays. Le voyage est commenté par une voix off qui nous donne des indications touristiques.

Pédro le petit avion

Ce dessin animé nous raconte l’histoire d’un petit enfant avion qui doit aller à l’école pour apprendre à devenir un grand avion comme son père. Le plus grand rêve du petit avion est de parvenir à assurer le courrier postal dans les Andes comme son papa.

Dingo en Argentine

Dingo est un Cow Boy au Texas et il s’ennuie beaucoup depuis que les troupeaux de vaches ont été remplacés par des puits de pétrole. Aussi le dessinateur l’envoie-t-il en Argentine pour qu’il devienne un Gaucho de la Pampa. La transition ne se fait pas sans mal, car son cheval n’est pas toujours d’accord pour garder sa place sous la selle…

Le perroquet professeur de Samba

Donald est au Brésil où il rencontre un perroquet, professeur de samba, qui va lui faire découvrir les merveilles de Rio de Janeiro et l’initier à la samba au cours d’une chaude nuit brésilienne…

Critique subjective

Les dessins animés présentés ici sont d’une grande qualité, comme toutes les productions Disney de cette époque. Deux courts-métrages sortent du lot : « Pédro, le petit avion », dans lequel on retrouve le découpage classique des films Disney : début calme et gai / mise en danger / désespoir / espoir et fin heureuse. On remarquera aussi le désopilant « Dingo en Argentine » où le cheval de Dingo est particulièrement bien réussi.La touche d’exotisme apportée par le pays et la musique donne un souffle nouveau et agréable aux personnages Disney. On regrettera tout de même la très courte durée de l’ensemble, puisque le film contient à peine 30 minutes de dessin animé et un petit quart d’heure de découverte de l’Amérique du Sud dans les années 40.

Malgré leur âge, les dessins animés présentent globalement une image satisfaisante. On remarque bien, ici et là, quelques tâches et quelques rares problèmes de compression, mais cela ne vient pas gâcher le spectacle. Au niveau des couleurs, le résultat est très variable d’un dessin animé à l’autre, mais les couleurs sont plutôt douces et peu agressives. Sans doute dû au temps, cet effet colle tout de même assez bien avec l’esprit d’ensemble de ces histoires. Les parties représentant le monde réel sont en revanche d’une qualité plus médiocre, avec un manque de définition général et des couleurs vives mais très approximatives. Tournées en 16mm, ces images possèdent également un grain assez prononcé, plus proche d’un film amateur que d’une production cinématographique.

Le DVD offre plusieurs pistes sonores dont une piste française en Dolby Digital 2.0. Cette piste est de bonne qualité, même si elle manque de spatialisation. L’origine monophonique du son explique sans doute ce manque qui ne gène en rien le visionnage de ce programme. Les dialogues sont assez rares car l’essentiel est axé sur la musique et les animations. La dynamique d’ensemble n’est pas non plus extraordinaire, mais cela ne gênera sans doute pas les enfants, qui sont le public visé par l’éditeur.

Comme d’habitude avec Buna Vista, on retrouve en début de DVD des bandes annonces pour les films et DVD Disney. En plus de ces bandes annonces, la galette contient également le supplément suivant :

Sud de la frontière avec Disney

Ce court métrage regroupe des images rassemblées par Walt Disney et l’une de ses équipe technique, partie en Amérique du Sud, de Rio de Janeiro à Montevidéo, recueillir des informations pour de futurs dessins animés. Il reprend la même idée que le film principal, mais avec une présentation moins soignée, plus proche d’un carnet de voyage amateur. Le reportage ressemble à une vidéo de promotion pour les pays d’Amérique latine, mais la qualité d’image est très mauvaise, avec des couleurs extrêmement délavées et des images très floues. La seconde partie est la plus intéressante car on y voit la façon dont les dessinateurs Disney adaptent ce qu’ils voient dans quelques dessins animés.