Synopsis1850, dans la région des Rocheuses. Le trappeur solitaire Joe Bass termine une saison de chasse fructueuse. Mais il est surpris par des Indiens Kiowa qui l’obligent à troquer son stock de fourrures contre Joseph Lee, un esclave noir qu’ils viennent de capturer. Sous la menace, Joe est contraint d’accepter. Esclave, venu de Louisiane, Lee est un homme raffiné, intellectuel et lettré, contrairement à Joe qui ne sait ni lire ni écrire. Bientôt, Lee est capturé par des chasseurs de scalps.
Le réalisateur : Sydney Pollack« Les chasseurs de scalps » est un de ses premiers Western et une des ses premières collaborations avec l’acteur Burt Lancaster avec qui il tournera trois films. Son autre western « Jeremiah Johnson » fut dans la sélection officielle du festival de Cannes en 1972. Sydney Pollack est un réalisateur qui aime alterner des films aux thèmes différents (Westerns, films à suspens, drames). Ses plus grandes réussites restent
« Les trois jours du Condor », « Tootsie », « Out Of Africa » et « la Firme ».
Le film"Les chasseurs de Scalps" et un western original dont il serait idiot de passer à coté. Situé à mi chemin entre la satire, le western d’action et la comédie burlesque, le film propose une profonde réflexion sur les préjugés raciaux. Même s’il est toujours difficile de situer et de comparer un western à un autre surtout quand le réalisateur diffère, on peut dire que cet essai de Sydney Pollack est réussi. Burt Lancaster y incarne un personnage héroïque à la mesure de ce film. Les scenes d’actions sont réussies et les paysages parfois lunaires mettent directement dans l’ambiance. De plus, le scénario tient la route. Que demander de plus ?
En conclusion« Les chasseurs de scalps » est un western moyen à la limite de la série B. Très différents des films italiens, il a tout de même son charme. Les acteurs se donnent à fond. Les amateurs vont apprécier.
Les master utilisé est très propre. On regrettera juste le léger voile qui rend les couleurs assez pales et la maigre définition des arrières plans. Sinon c’est tout a fait acceptable.
Point de remixage délirant pour cette édition. L’éditeur propose simplement les pistes mono d’origine qui ont été remasterisées et dépoussiérées. Les dialogues sont parfaitement audibles tant sur la VF que sur la VO. Les doublages francais sont parfois criards ce qui dénature un peu les dialogues.