Le Film
Critique de Yannick Evain
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
2
Joseph Turner, romancier sans succès, est chercheur dans une société littéraire, qui est en fait un sombre rouage d’une sous-section de la CIA. Turner et ses collègues décryptent et analysent des romans d’espionnage afin d’y puiser des idées ou encore d’y trouver des traces de fuites. Il met à jour un réseau clandestin. Dès lors, l’immense machine se met en marche. Deux hommes entrent dans l’agence et abattent les occupants. Turner se sauve. Sous le nom de Condor, il enquête et démasque ses conspirateurs. Sa vie étant menacée, son seul espoir est de révéler toute l’affaire au "New York Times".
Les trois jours du condor est un classique de l'espionnage, réunissant un casting de star des années 70 avec Robert Redford et Faye Dunaway. Le scénario paranoïaque, maintien le suspense tout au long du film. Pollack et son scénariste s’implique dans ce film, qui n’est au départ qu’un simple film de commande, au point d’en redessiner complètement le scénario de Lorenzo Semple Jr en un thriller politique, mêlant agissement douteux de la CIA avec le complot d’état. Le film sort avant le scandale de l’affaire du Watergate, ou la réalité fini par dépasser la fiction.
Le héros du film est une personne ordinaire, loin des Rambos ou agent secrets de terrain, un simple fonctionnaire, chargé de lire des livres pour y trouver des idées originales ou y détecter des fuites d’informations, qui se heurte à des tueurs professionnels qui sont chargés de l’éliminer. C’est d’ailleurs la ou le bat blesse un peu, le personnage de Redford passe un peu trop rapidement du statut de fonctionnaire frivole eu statut d’homme de terrain habile et avertit. Sans compter les gadgets technologiques des années 70, qui remis dans le contexte actuel évidement font un peu sourire.
Ce film présente une intrigue intéressante, avec un bon suspense rempli de rebondissements, mais dont le thème et la réalisation ont pris un « petit coup de vieux » lorsqu’ils sont replacés dans le contexte actuel.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L'image est impressionnante de précision pour un film de cet age, la précédente édition présentait déjà une belle image, celle-ci semble encore plus précise et définie. Les couleurs ne sont pas flashy, mais sont honorablement saturées.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
5.1
Anglais
1.0
Point de miracle concernant le son, les pistes son des précédentes éditions étaient en mono Anglais et Français, sans grande envergure, le remasterisation 5.1 Anglaise, n'est ici pas miraculeuse. Les surrounds sont peu utilisés et les voix manquent de dynamisme, mais à l'instar des piste mono, l'ensemble reste clair et intelligible et de ce point de vue la VO devance d'une bonne longueur la VF.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
86 min
Boitier
Digipack
Niveau bonus, l'apport de cette nouvelle édition est le documentaire d'une heure sur Syndney Pollack.
Portrait de Syndney Pollack (60')
Un documentaire/Interview assez intéressante sur le réalisateur, il s'exprime librement sur l'industrie du cinéma US, son approche du tournage, sa relation avec les acteurs et producteurs. La manière dont il a pu obtenir son indépendance artistique. Une voix off commente le tout et montre au fur et à mesure la filmographie de pollack.
A propos de Condor (25’03’’)
un documentaire sous la forme de deux interviews croisées de Robert Redford et Sydney Pollack faite en juillet 2003, entrecoupée d'extraits des Trois jours du Condor. On y parle de la production du film, de la réécriture du scénario, des personnages, du contexte politique lors du tournage.
Affiches et Photos du film
Bandes Annonce
Filmographies
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Portrait de Syndey Pollack