Les chroniques de Riddick

Titre Original
The Chronicles of Riddick
Pays
USA (2004)
Date de sortie
mardi 22 février 2005
Durée
119 Min
Réalisateur
Producteurs
Vin Diesel, Scott Kroopf
Scénaristes
David Twohy
Compositeur
Dominik Hauser, Graeme Revell, Tim Simonec
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Attention, la version "Director's cut" n'est disponible que dans le coffret version 2 DVD !
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
119 min
Nb Dvd
1


L'histoire

L'univers tout entier est sous la coupe des Nécromangers, un peuple qui impose son mode de pensé par la force en soumettant toutes les planètes qu'il rencontre. Cette puissante armée est dirigé par Lord Marshal, un homme dont la prophétie annonce la mort des mains d'un Furian, et qui  s'est donné pour mission d'exterminer ce peuple afin d'assurer sa propre survie. Ce qu'il ne peut pas savoir, c'est qu'il reste un Furian exilé sur le point de faire son retour : Riddick.

L'histoire des Chroniques de Riddick prend donc place quelques années après les évènements survenus dans Pitch Black. Riddick est devenu une sorte de Père Fourras qui reste niché dans sa planque attendant on ne sait quoi. Fort heureusement pour sa pomme, un de ses amis met un contrat sur sa tête. Le tuer ? Non, simplement le capturer et le ramener au bercail. Les raisons sont bonnes, le Lord Marshal et sa troupe (enfin son armée) se font fort de conquérir l'univers à grands coups de théories fumeuses et accessoirement de mettre en pièce des récalcitrants. Au bout du compte, il leur reste un seul espoir : Riddick.

Critique subjective

C'est en 2000 que sort sur les écrans Pitch Black. Petit film de série B modeste mais bourré de bonnes idées. Si le film ne fait pas à proprement parler un bide au box office (il rembourse son budget en rapportant près de 40 millions de dollars sur le sol US pour une mise initiale de 23) il ne casse pas la baraque non plus. En bref, il déçoit ses producteurs et sort peu après en DVD. Et là, surprise, c'est un véritable carton. Une aubaine pour son acteur principal, Vin Diesel, alors peu connu, et pour son réalisateur, David Twohy, pour qui c'est enfin l'occasion de sortir de l'ombre.

David Twohy débute sa carrière en tant que scénariste en commettant le script du peu reluisant Warlock. Ce n'est pourtant qu'un début, car, quatre ans après, c'est celui de l'acclamé Le fugitif qu'il écrit puis, peu après, celui du peu réputé Waterworld et du encore moins réputé G.I. Jane. Il commence alors sa carrière de réalisateur. Pitch Black n'est pas son premier film (le second, en fait) mais c'est tout comme. Ce succès (inattendu) lui permet de mettre sur pied un projet plus vaste, une trilogie autour du personnage principal, Riddick, dont le premier volet serait appelé Les chroniques de Riddick. Le projet prend forme, lentement. Il faudra compter sur la montée en puissance de Vin Diesel, boosté par ses succès avec Fast & Furious et xXx, il peut désormais prétendre monter un projet sur son seul nom. Influent, il devient du même coup producteur du film, laissant David Twohy à l'écriture et à la réalisation.

Le deal avec le studio est le suivant : Les chroniques de Riddick seront faites et, en cas de succès, les deux suites seront tournées en même temps, à la manière du seigneur des anneaux. Malheureusement, ce que personne ne peut savoir à ce stade, c'est que Les chroniques... devront prendre le même chemin que Pitch Black au box office, et même d'une bien pire manière.

David Twohy possédait-il des épaules suffisamment larges pour porter un film aussi ambitieux ? La question était, à la base, tout à fait légitime. Il n'avait, après tout que réalisé des films à la logistique modeste. A l'arrivée, la réponse est positive. Les chroniques de Riddick, en plus d'être réalisé avec brio, se paye le luxe de se démarquer des productions estivales lambda en arborant un style et un look singulier.

Les forces de Riddick ? Tout d'abord un visuel fort. Les décors sont superbes, stylés et originaux. Les costumes suivent le pas et les effets spécieux sont au top. Le look du film est le résultat d'un mélange entre la technologie et l'antique, un curieux mélange de vieux et de neuf ou quand des personnages en toge vivant dans des maisons rudimentaires côtoient des vaisseaux spatiaux et des armées futuristes. Autre point fort, Vin Diesel. A l'image du Terminator pour Arnold Schwarzenegger, Riddick est un personnage taillé sur mesure pour lui. Enfin le film développe un univers bien à lui, on pourrait presque dire une mythologie. Il y a matière à creuser encore et on ne peut qu'éspérer que les suites pourront être mises en chantier.

Les faiblesses de Riddick ? Le film n'est pas parfait, bancal même, mais c'est paradoxalement ce qui fait une partie de son originalité. L'histoire est ambitieuse mais on reste sur sa faim. Les idées sont là, elles sont lancées, mais on dirait que le film se freine par moment. Le film souffre en outre d'un manque de développement des personnages. Riddick lui même n'est pas épargné est n'est pas dépeint comme le salaud qu'il devrait être. La volonté des studios d'aseptiser le film pour un public jeune a eu raison de ses véritables aspirations. L'interprétation générale n'est pas toujours du haut niveau, à l'image d'un Karl Urban passif ou d'une Judie Dench se contentant d'apporter le capital "acteur sérieux" du film. Bref, des défauts réels, mais pas rédhibitoires.

Il reste le principal à Riddick. David Twhoy à réalisé et écrit le script du film. Sans aller jusqu'à affirmer que Riddick est un film d'auteur (ce qui serait idiot, il s'agit d'un pur film de studio), son film possède un intérêt qui lui est propre, on sent bien qu'il n'est ni vain, ni semblable aux blockbusters vite-vus vite-jetés qui pullulent sur les écrans en été.

En conclusion

Riddick est un film indéniablement réussit visuellement même si le style est particulier. Derrière les effets visuels spectaculaires et les décors gigantesques se trouve un film quelque peu déséquilibré entre son statut de film de studio et une volonté évidente de faire un cinéma intelligent. Un déséquilibre qui participe curieusement à l'intérêt d'un film très réussit dans son ensemble.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Une image qui rend véritablement honneur au visuel particulier du film et qui en profite même pour améliorer ce qu'on à pu voir en salle. Les couleurs sont ainsi plus vives et plus appuyées et les noirs parfaitement maîtrisés. Même en cherchant bien, les défauts de compressions sont tout bonnement invisibles. L'image des Chroniques de Riddick frôle la perfection.

Si vous achetez la version Collector vous aurez droit au "Director's cut". Celle-ci rajoute près de quinze minutes et, bien que le réalisateur lui-même dans une courte introduction filmée fait une mise en garde sur les raccords, ceux-ci sont parfaitement intégré au reste du film. Il est vrai que l'on note de ci de là quelques ruptures mais rien qui ne gâche le plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


On a beau chercher, parmi les différentes pistes proposées, il n'y a pas de DTS. Une absence des plus regrettable et qui se ressent en particulier sur la dynamique trop tassée sur les deux pistes Dolby Digital à 384kbps. Mis à part ça, en français ou en anglais, les enceintes sont toutes mises à contribution de manière intensive et ce n'est pas le caisson de basse qui fait exception, non pas sur les détonations un peu trop "tassées" en dynamique mais sur de nombreuses séquences ou ça vibre fort. Les Chroniques de Riddick est un film à regarder à volume modéré sous peine de plaintes du voisinage ! Même si la version française est tout à fait honorable, le film est à préférer en VO.

A noter que pour la version Director's cut, les voix sur les séquences additionnelles sont les mêmes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
100 min
Boitier
Amaray


Les bonus des Chroniques de Riddick, si il ne sont pas très nombreux, sont en partie innovants et originaux. A noter que deux accès sont proposés aiguillant sur des menus différents mais un contenu interactif strictement identique.

Le guide virtuel : pour mieux connaître et comprendre le film, ce module donne la possibilité d'en savoir plus sur la dizaine de planètes qui compose l'univers des Chroniques de Riddick. Ce supplément, intéressant et bien conçu, est malheureusement trop bref. Il a cependant l'avantage d'être entièrement en français.

Le carnet de poursuite de Toombs (environ 10 mns): véritable extension au film, ce journal de bord du poursuivant de Riddick nous présente les évènements survenus dans la navette grâce à une caméra embarquée. Original et encore une fois intégralement doublé en français.

Les anecdotes : à la manière de Spider-man 1 et 2, Riddick offre une piste de sous-titres qui présentent nombre d'anecdotes du film. On y apprend ainsi un tas d'information plus ou moins intéressantes tout en suivant le cours du film.

Les effets visuels : Courte featurette très promo sur les effets spéciaux du film. Pour un film aussi complexe, impossible de tout faire tenir en moins de 7 minutes, on reste donc forcément sur notre faim et l'on se tournera donc comme indiqué plus bas sur le commentaire audio.

Les mondes de Riddick : on continue dans l'aspect promo avec un Vin Diesel excité comme une puce (on ressent bien le côté producteur) devant les différents décors du film. On reste impressionné devant la qualité de ceux-ci, c'est vrai. A noter également la possibilité de voir certains décors en 3D.

Bandes-annonces : les classiques bandes-annonces, on y trouve celle des Chroniques... celle de Dark Fury, le dessin animé tiré du film, celle de Pitch black et enfin celles de deux autres film : La mort dans la peau et Van Helsing.

La version Director's cut rajoute quelques bonus :

Commentaire audio de David Twohy, Karl Urban et de Alexa Davalos. Vous l'avez noté il manque de manière assez surprenante la présence de Vin Diesel qui, rappellons le est également producteur du film. Bref, le réalisateur pilote ce commentaire en étant agrébelement disserte et distille de nombreuses anecdotes. Ce commentaire permet d'en savoir beaucoup plus que les documents vidéo disponibles dans les bonus en particulier sur les décords et les efets spéciaux.

Scènes coupées (8mns05)
Trsois scènes inédites (Aeron and Imam, Original planet UV6, Tooms Demise) d'une durée totale de 8 mns sont proposées. Leur vision confirme en effet quelles sont bien là ou elles sont et l'on comprend alors pourquoi le réalisateur les a laissé sur le sol de la salle de montage.

Les coulisses de Riddick correspond à une piste de sous-titres d'infos sur le film. C'est parfois intéressant mais c'est de toute façon réservé aux anglophones.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Journal de bord, présentation de l'univers des Chroniques de Riddick