Be cool

Titre Original
Be Cool
Genre
Pays
Etats Unis (2005)
Date de sortie
vendredi 30 septembre 2005
Durée
118 Min
Réalisateur
Producteurs
Danny de Vitto
Scénaristes
Elmore Leonard (livre), Peter Steinfeld
Compositeur
Dylan Berry John Powell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
118 min
Nb Dvd
1
Synopsis
Chili Palmer en a assez d'être producteur de film, les studios sont à ses yeux trop durs en affaire et pourtant il en a connu des requins alors qu'il était encore prêteur sur gages. Chili aspire à quelque chose de plus reposant et de plus créatif. Son ami et producteur de disque se fait tuer en pleine rue par la mafia russe, Chili viendra à l'aide de l'épouse de son ami dont la société de production est en faillite.

Critique subjective : gangsta Rap et gangsters tout court
Petit retour en arrière, 10 années pour être précis, John Travolta, Renée Russo, Gene Hackman et Danny de Vito étaient à l'affiche de "Get Shorty", l'histoire d'un prêteur sur gages de Floride aux trousses d'un mauvais payeur qui se retrouve catapulter dans le milieu du cinéma à Hollywood. Le film est une adaptation du roman éponyme de Elmore Leonard "Get Shorty" paru en 1991, si le nom d’Elmore Leonard ne vous dit rien peut être que des titres de films tels que "Jackie Brown" ou "Out of sight" vous parlerons plus. Tout comme le premier film, "Be Cool" est donc inspiré d'un roman d'Elmore Leonard, autant gâcher la surprise tout de suite, cette suite est plus réussie que le premier film.

La satyre
Avant toute chose les romans narrant les aventures de Chili Palmer sont des satyres des milieux du cinéma et de la musique aux Etats-Unis. Le réalisateur Gary Gray n'a pas lésiné sur les bons mots ou encore en grossissant les traits ou en exagérant les situations pour critiquer ces univers. On appréciera la première phrase du film "Je hais les suites" par John Travolta ou encore le personnage de Nick Carr toujours au téléphone. De même que la discussion entre John Travolta et James Woods au début dans laquelle John se plaint que les dirigeants des majors du cinéma sont pires que tous les gangsters à qui il a eu à faire.

Les personnages
Un des fondements principaux d'un film, la dimension des personnages est tout simplement excellente. John Travolta est à son habitude impeccable dans le rôle de Chili Palmer un ex gangster reconverti dans le cinéma et qui tente une nouvelle reconversion dans l'industrie du disque. Difficile de faire plus cool que Chili dans le film, pour lui tout est dans le regard et quand cela ne suffit pas, les poings parlent et ça fait très mal. Uma Thurman est Edie Athens productrice de disque. Elle est la femme de Tommy Athens (James Woods) ami de Chili, la société de production que lui laisse son mari est au bord de la faillite et avec l'aide de Chili elle va faire exploser une star montante Linda Moon (Christina Milan), dommage qu'Edie soit mise en second plan par Chili ou les autres personnages du film. Vient ensuite le duo Raji (Vince Vaughn) et Elliot Wilhelm (The Rock) peut être les plus drôles du film, le premier est un agent artistique qui tient plus du souteneur que de l'agent pour paraître cool, il agit comme s'il était black mais il est surtout gaffeur impénitent. Mention toute particulière au personnage qu'incarne the Rock, en effet ce bras droit homosexuel est tout simplement totalement à contre emploi pour  cet habitué des films d'action et ancien catcheur, il est tout simplement excellent dans ce rôle. Vient ensuite Nick Carr interprété par Harvey Keitel, un producteur de musique qui ne se laisse pas intimider par Chili Palmer car il est peut être plus dangereux que ce dernier. Et pour finir en beauté il y a le Gangsta groupe avec Sin LaSalle (Cedric the Entertainer) le producteur du groupe Dub MDs aux méthodes mafieuses. Gary Gray s'autorise une liberté par rapport au livre et introduit Dabu (Andre 3000 Benjamin) le chanteur du gangsta groupe qui ne rêve que d'une chose utiliser son flingue. Pour son premier rôle au grand écran le chanteur des Outkast prouve qu'en plus d'être un artiste il sait très bien jouer la comédie. A noter la participation de Steven Tyler du groupe Aerosmith dans son propre rôle, et disons-le franchement la comédie ce n'est pas son fort au Steven mais quand on aime Aerosmith on ne boude pas son plaisir.

Les embrouilles
Même la meilleure des distributions ne serait rien sans un scénario qui tient la route et disons-le franchement on sent un petit peu le réchauffé au début alors que Chili rencontre Martin Weir (Dany de Vito) mais c'est bien vite une toute autre tournure que prend le film et l'on n'est plus sur le même registre que "Get Shorty". Prenons par exemple l'introduction de Sin LaSalle dans son quartier huppé de Los Angeles et ses ouailles gangsta molestant le directeur de programmation d'une radio. On trouve ainsi une multitude de situations hilarantes par leurs décalages, par exemple les essayages de the Rock pour un nouveau costume à mourir de rire. On retrouve également des situations de tel est pris qui croyait prendre et rebondissements multiples mais inutile de chercher, on ne dévoilera pas ici les intrigues.

Une bande son d'enfer
Le film traitant du milieu de la musique on ne pouvait avoir que du premier choix dans les musiques de la B.O et c'est le cas. Les nostalgiques des seventies goûteront du Fantasy de Earth Wind and Fire ou encore Kool and the Gang, du Hip Hop  avec Brand new old Skool par 777, une apparition des Black Eyed Peas, mais les amateurs de rock et d'Aerosmith auront droit à Cryin en duo avec Linda Moon,, on regrettera un peu le rendu sonore mais nous détaillerons cela dans la section son.

Le mot de la fin
Be Cool est donc un film à voir absolument non parce qu'il est la suite de "Get Shorty" mais surtout du fait qu'il ne s'agit pas d'une simple suite mais vraiment de la continuité d'une œuvre et la satyre du milieu de l'édition musicale, un comme dans le cochon tout y est bon, les acteurs, la musique et l'histoire que demander de plus. Côté technique l'image est irréprochable mais la bande son est décevante, côté bonus c'est du tout bon.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le film est proposé au format 16/9 respecté. Le master est irréprochable, la colorimétrie bien étalonnée, les arrières plans précis, aucun défaut de compression perceptible à l'horizon.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Deux pistes sont proposées au format 5.1 la version originale en Anglais et la version française. La première sera un peu plus riche en détails et les dialogues sonnent beaucoup plus juste. Passons maintenant au similitudes, la voie principale est très bien exploitée et les dialogues sont parfaitement intelligibles, la spatialisation est également très bien gérée, tout ceci aurait pu être parfait si les passages musicaux tel que le concert d'Aerosmith (1 heure 27 minutes) ne manquait pas tant d'ouverture et de dynamisme, en effet tout le film bénéficie d'une dynamique excellente et lors de ce concert on se retrouve avec des enceintes anémiques diffusant péniblement un Cryin pourtant si péchu.
 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
72 min
Boitier
Amaray
Menu et interactivité

Making of sois cool très cool (20 minutes et 41 secondes)
Toujours la même rengaine et bien peu de bonnes choses à se mettre sous la dent dans ce making of. Tout le monde s'extasie sur le travail de l'autre "et ce fut un réel plaisir de travailler avec lui, et il est génial c'est un grand acteur c'est un excellent réalisateur …" Bref du making of à la sauce hollywoodienne.

Betisier (7 minutes)
Un bêtisier traditionnel.

Scènes coupées (16 minutes et 31 secondes)
14 scènes coupées sont présentées dans le DVD et chose rare toutes les scènes ont subi la post production afin de livrer une image d'aussi bonne qualité que le film lui-même.  Autant le dire tout de suite, certaines scènes auraient réellement dû figurer au montage final tel que le retour de Derek 1 et 2  ou encore les encouragements en coulisses ou encore l'arrestation sur gage ajoutant un peu plus de dimension comique tandis que certaines autres traînent en longueur telle que l'émission radio avec Pattie LaBelle ou encore Nick Carr et le Yoga.

Gros plan (23 minutes)
Décomposé en 5 featurettes on y retrouve John et Uma partenaire de danse (3 minutes et 25 secondes) , The Rock (5 minutes et 45 secondes), Andre 3000 (4 minutes et 12 secondes), Cedric the Entertainer (5 minutes et 12 secondes), Christina Milan (5 minutes et 12 secondes). Dans ces featurette le réalisateur Gary Gray revient sur ses choix de casting. On retiendra surtout le choix de the Rock et de Andre 3000 car il apporte un réel plus à la compréhension globale du film.

Clip You ain't woman enough to take my man avec the Rock (3 minutes et 55 secondes)
Le vidéo clip de la chanson de Elliot Wilhelm tiré du film, avec une brève introduction du réalisateur précisant que le clip est ringard mais que c'est voulu.

Bande annonce du film (2 minutes et 15 secondes)

En conclusion,
les bonus du DVD illustrent bien le vieil adage quantité ne rime pas avec qualité, si effectivement du côté de la quantité on est servi il manque cependant un peu de qualité. Ainsi sur les 73 minutes de bonus, à peine 15 minutes sont réellement dignes d'intérêt.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage