Au-delà du réel : Best of 1ère partie

Titre Original
The outer limits
Pays
Etats-Unis (1996)
Date de sortie
mardi 4 octobre 2005
Durée
261 Min
Réalisateur
Producteurs
Jonathan Glassner
Scénaristes
Sam Egan, Jonathan Glassner
Compositeur
Mark Mancina, Steven M. Stern, Edgar Rothermid
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
261 min
Nb Dvd
2


Avant-propos :

Avant toute chose, signalons que ce best of comporte six épisodes répartis sur deux disques versatiles. Chaque segment dure en moyenne 42 minutes et l’ensemble dépasse les quatre heures vingt. Les titres des épisodes sont les suivants.

- Au royaume des sables partie 1
- Au royaume des sables partie 2
- L’homme aux yeux violets
- Un sénateur venu d’ailleurs
- Dos au monde
- Au coin de l’oeil

L’histoire :

Que leurs intentions soient belliqueuses ou pacifiques, les extraterrestres entrent en contact avec les humains.

Critique subjective :

Créée en 1963 par Leslie Stevens et Joseph Stefano, la série Au-delà du réel (The outer limits) connaît un fort engouement à chacune de ses (re)diffusions sur le petit écran. Trente années plus tard, il est décidé de remettre la série au goût du jour et les anciens sous-textes (guerre froide, peur de l’atome) cèdent leur place à des préoccupations plus contemporaines (clonage, réchauffement de la planète). Au long des sept nouvelles saisons (de 1995 à 2002), les contraintes de production (budget, durée, ...) sont adroitement apprivoisées et, malgré quelques effets digitaux un peu approximatifs, l’ensemble bénéficiera de visuels crédibles. A juste titre, The outer limits capitalisera sur ces deux points forts : une ambiance travaillée et des scénarios solides.

L’atmosphère de The outer limits est indiscutablement son principal atout. Avec un générique à la fois beau et intrigant, nous sommes immédiatement plongés dans l’ambiance, une impression renforcée par un discours solennel qui vient enfoncer le clou. D’ailleurs, nous ne résisterons pas à l’envie de le reproduire en ces lignes. « Votre téléviseur fonctionne normalement. Inutile de régler l’image. Nous contrôlons la transmission, les horizontales et les verticales. Nous pouvons vous inonder de milliers de chaînes ou donner à une seule image une clarté cristalline et au-delà. Nous pouvons modeler votre vision au gré de notre imagination. Pendant une heure, nous contrôlerons tout ce que vous verrez et entendrez. Vous allez vivre le mystère et l’angoisse du plus profond de l’inconscient jusqu’au-delà du réel ». Sur fond de musique entêtante, il va sans dire que cette introduction (très lucide sur le pouvoir de la télévision) possède un côté quasi-hypnotique. Jouant en partie la carte de la suggestion, Au-delà du réel distille donc un climat de suspicion, voire de complète paranoïa selon les épisodes.

Loin de se reposer uniquement sur son ambiance, la série bénéficie également d’une rigueur narrative fort appréciable. Intelligents, les pitchs sont exploités jusque dans leurs derniers retranchements. Chaque histoire suit ainsi un vrai crescendo dramatique jusqu’à un final où la morale de l’histoire (en voix-off) tombe souvent comme un couperet, ceci juste après l’inévitable rebondissement. Le thème des épisodes rassemblés dans ce premier best of étant « Les aliens parmi nous », il sera question d’extraterrestres colonisateurs dont les intentions (bienveillantes ou non) sont difficiles à cerner tant les apparences peuvent s’avérer trompeuses. Toujours sur le plan narratif, on notera que les scripts ne disposent pas d’un fort ancrage réaliste (contrairement à ceux de X files par exemple), préférant basculer rapidement dans un fantastique pur et dur.

Verdict :

A l’arrivée, Au-delà du réel s’impose donc comme une série de bonne tenue qui dispense de la science-fiction de qualité. La nouvelle série n’a donc pas à rougir de la comparaison avec celle des années soixante.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo décevante pour une série télévisée qui n’a même pas dix ans. Principal point d’achoppement : une définition très approximative (le contraste laisse grandement à désirer). A côté de cela, on déplore d’autres défauts moins prégnants mais tout aussi regrettables : couleurs mal saturées, grain et compression apparente. Dommage de ne pouvoir (re)découvrir la série dans des conditions visuelles optimales.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Un son de bonne qualité. L’ensemble est clair, dynamique et bien spatialisé. Des deux pistes proposées (anglais et français en dolby digital 2.0), on préfèrera la version originale eu égard à un meilleur mixage. En effet, voix, bruitages et musique sont beaucoup mieux dosés que dans une V.F. qui, si elle fait la part trop belle aux dialogues, n’en est pas scandaleuse pour autant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
11 min
Boitier
Amaray


 

L’histoire de la série « Au-delà du réel » (11 minutes) : un bonus court mais intéressant qui retrace les origines de la nouvelle série et sa filiation avec l’ancienne. L’un des créateurs de la série originelle (Joseph Stefano) s’exprime notamment sur le sous-texte de celle-ci.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
L'histoire de la série