Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
107 min
Nb Dvd
1
L’histoire
Membre de l’IRA, Fergus sympathise avec son otage, le soldat Jody. Lorsque ce dernier trouve la mort accidentellement, son ravisseur décide d’honorer sa promesse en rencontrant l’amie de Jody, une certaine Dil.
Critique subjective
Connu des amateurs de cinéma fantastique depuis 1984 (année de sortie de La compagnie des loups), Neil Jordan n’acquiert la reconnaissance du grand public que huit années plus tard. C’est en effet en 1992 que sortira The crying game, un métrage (écrit et réalisé par Jordan) qui décroche l’oscar du meilleur scénario (sur cinq nominations).
Intrigant scénario que celui de The crying game puisqu’il s’inscrit dans plusieurs genres à la fois : huis clos, comédie dramatique, romance sensuelle réservant une surprise de taille, polar. Le plus étonnant est de voir avec quelle aisance on passe sans peine d’un registre à l’autre, les transitions se faisant tout naturellement. L’ensemble baigne dans une atmosphère très travaillée (ambiance parfois éthérée) et bénéficie d’un filmage au service de l’histoire.
Le morceau de choix de The crying game est sans nul doute la partie en huis clos. Neil Jordan profite en effet de ce segment du film pour ramener les conflits politico culturels à l’échelle humaine et en faire ressortir ainsi toute l’absurdité. C’est dans ce contexte qu’une amitié se nouera entre Fergus, un membre de l’IRA, et Jody, le soldat qu’il retient en otage. L’étiquette « syndrome de Stockholm » serait beaucoup trop restrictive pour qualifier cette authentique relation humaine. Habités par leurs personnages et parfaitement dirigés (Jordan est un grand directeur d’acteurs, tous ses films l’attestent), les deux comédiens (Stephen Rea et Forrest Whitaker) livrent des prestations d’une grande justesse qui rendent mémorables ces séquences de détention, des passages qui ne sauraient toutefois occulter le reste du métrage, lui aussi très intéressant.
Verdict
Inclassable, complexe et parfois ambigu (la relation entre Fergus et Dil), The crying game est un film qui gagne à être (re)découvert.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une qualité vidéo bonne mais non exempte de défauts. Si l’ensemble n’a rien de scandaleux, force est de constater malgré tout que les couleurs se révèlent un peu fades et que la compression est parfois un peu visible à l’écran. La définition s’avère correcte (du moins pour un film de 1992) et le master propre.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Un Dolby Digital 2.0 correct mais sans relief particulier. Les deux pistes proposées (anglais et français) s’avèrent relativement claires mais pêchent par une spatialisation et une dynamique limitées. Afin d’apprécier au mieux les prestations des comédiens, la version originale est de rigueur, ce d’autant plus que les doublages français manquent de panache.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Aucun supplément, fort surprenant pour une édition estampillée collector !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage