The Borgias : Saison 2

Pays
USA (2013)
Date de sortie
vendredi 20 décembre 2013
Durée
496 Min
Réalisateur
Producteurs
Neil Jordan, Jack Rapke, Justin Falvey, David Leland, John Weber, Sheila Hockin et James Flynn
Scénaristes
Divers
Compositeur
Trevor Morris
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Allemand
Oui
Oui
Non
Danois
Oui
Oui
Non
Finnois
Oui
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Norvégien
Oui
Oui
Non
Suédois
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
496 min
Nb Dvd
1

Rodrigo Borgia est devenu le pape Alexandre VI. Mais le pouvoir suprême s’accompagne d’ennemis toujours plus puissants qui ne reculent devant rien pour le renverser. Tandis que le pape complote pour détruire ses opposants, sa maîtresse Giulia Farnese réalise que sa situation devient précaire. Sa fille Lucrezia séduit de nouveaux prétendants tout en s’occupant de son fils illégitime. La rivalité entre les deux frères Cesare et Juan atteint son paroxysme.

 

Showtime déjà responsable de l’excellente série « Dexter », nous propose de découvrir une vision de luxe avec Jeremy Irons (Faux-semblants) dans le rôle-titre. Une série qui trouve dans l’histoire de cette famille noble espagnole accédant aux pouvoirs de la papauté par l’usage récurrent de la corruption et s’y maintenant en ayant recours aux crimes, la source d’une série d’intrigues quasiment inépuisable. Car la famille Borgia contient tous les ingrédients pour donner naissance à une nouvelle série dans la lignée des « Tudors » avec intrigues, sexe et autres débordements en tout genre.

 

Et il faut bien le dire, Neil Jordan ciselle ses intrigues, ne sombre pas dans la facilité de la série volontairement provoquante avec des scènes torrides annoncées à grand renforts de plans à la lumière voluptueuse. Le réalisateur soigne ses personnages, ne donne que le nécessaire, ne fait pas dans la surenchère commerciale, bien au contraire. Alors que les autres séries comme « Les Tudors » ou encore « Rome » flirtent clairement avec le racolage pour mieux ancrer l’aspect bestiale de l’époque, Neil Jordan préfère la fresque historique et la suggestion plutôt que le voyeurisme.

 

La mise en scène est d’ailleurs particulièrement soignée, avec des lumières toutes en contrastes notamment dans les ors des palais pontificaux. Le réalisateur pose ses intrigues dans une reconstitution historique méticuleuse qui force le respect. A l’image des plus grandes fresques du cinéma mondiale, « The Borgias » a le bon goût de nous entrainer d’abord dans une intrigue qui se veut la plus proche de la réalité historique, notamment autour du personnage de Lucrèce Borgia (rendue célèbre par Victor Hugo, entre autres), qui fut l’un des membres de la famille qui connut le plus la souffrance physique et mentale, mais qui parvint à avoir une influence majeure dans l’histoire de l’art Italien, autant que dans une œuvre romanesque de grande envergure.

 

Cette deuxième saison enfonce d’ailleurs le clou de la reconstitution en insistant un peu plus sur l’opposition qui gangrène les relations entre les deux fils de Rodrigo Borgia, mais également sur les intrigues internes à l’église qui tente par l’extrémisme d’imposer sa vision des choses. Dans ce deuxième volet, on plonge un peu plus dans les ambiguïtés d’une société Florentine bien de celle qui fit sa réputation, où la richesse et les arts n’ont plus la brillance que le rendit célèbre, où les cardinaux ne sont plus des hommes d’églises mais de pouvoir. La mise en scène y est toujours aussi rigoureuse et l’intrigue, si elle perd un peu en intensité n’en n’est pas moins captivante.

 

Et pour donner corps à son ambition, le réalisateur peut s’appuyer sur les interprétations particulièrement inspirées de ses acteurs à commencer par Jeremy Irons que l’on aime toujours autant voir dans un rôle de personnage ambigu, avide de pouvoir. Mais aussi François Arnaud (J’ai tué ma mère) et Holliday Grainger (Bel-Ami) qui composent le frère et la sœur sulfureux : César et Lucrèce Borgia avec beaucoup de talent et d’inspiration.

 

En conclusion,  cette deuxième saison prend un peu plus le temps de décrire la société du XVème siècle avec son extrémisme religieux et ses hommes avides de pouvoirs et de sang. La mise en scène est toujours aussi soignée et l’interprétation prend un peu plus en assurance autour d’un Jeremy Irons un peu plus cabot.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1

Une image soignée qui met parfaitement en valeur les soins apportés à la lumière de la série. Les couleurs sont brillamment retranscrites pour une édition DVD, on a parfois l’impression de visionner un Blu-ray, tant l’ensemble est d’une grande qualité.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Une piste Dolby Digital 5.1 qui ne fait pas dans la surbrillance, mais se montre efficace dans les effets sonores. La répartition est parfaitement équilibrée dans l‘ensemble des canaux de l‘installation. On plonge sans trop d’effort dans l’ambiance et la dynamique permet de mettre en valeur les qualités de la série.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret

4 Documentaires viennent compléter l’édition, d’abord un making of « Le monde de The Borgias » autour de la série où l’on plonge un peu plus dans les ambitions de la production, particulièrement sur le rapport entre la véracité de l’histoire et la possibilité d’en faire une série à rebondissements réguliers.

Puis « L’art de l’escrime » qui revient sur l’entrainement précis et minutieux pour se familiariser à l’art ancestral de l’escrime de manière à rendre parfaitement crédible les différentes scènes impliquant ce sport.

On continue avec « Les instruments de Torture », le XVème siècle étant réputé pour l’imagination débordante de ses contemporains dans l’art de la torture, à l’image de « la chaise de Juda » dont il est question dans cette saison.

On finit avec « Le poison des Borgias », l’arme favorite de la famille qui tient une place importante dans cette deuxième saison.

Un ensemble de documentaires réjouissant qui viennent parfaitement compenser le manque de la première saison qui brillait par l’absence de bonus.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage