Deux demi-frères se retrouvent rivaux tant sur le terrain de basket que dans le cœur d’une fille.
Pour cette cinquième saison, on retrouve donc Lucas (Chad Michael Murray) et Nathan (James Lafferty) empêtrés dans leurs aventures mélo romantiques, pour le plus grand plaisir des adolescentes et ménagères de moins de 50 ans. L’ensemble joue continuellement sur la corde sensible du sentiment malmené et du cœur à prendre ou à reprendre. L’ensemble ne sort, bien évidemment, pas de la boite aux milles idées originales de séries, mais elle a le mérite de reprendre, depuis maintenant pratiquement 7 saison, une recette avec brio.
Les acteurs sont choisi pour leur physique, plus que pour leur talent, mais ne s’en sortent pas mal et la cible adolescente est particulièrement chouchoutée, avec une intrigue à tiroirs, et de multiple retournement de situation. Les aventures de ces amis de Tree Hill, ne sont d’ailleurs pas éloignées de celles de la bande de « Beverly Hills » qui bien des années plus tôt s’étaient aussi rencontré, lorsqu’ils étaient au collège pour ensuite se retrouver au lycée, puis à la fac et enfin dans leurs premiers pas dans la vie active. Une véritable source d’intrigues plus passionnantes les unes que les autres, mais surtout un peu plus rythmée que « Les Frères Scott ».
Car voilà, le problème de cette série phare des adolescents c’est le rythme. En effet, les scénaristes emblent avoir été pris de léthargie et avoir écrit le scénario sous Lexomil. Les intrigues et les dialogues sont languissant, ils ne parviennent jamais à donner suffisamment d’intérêt pour tenir éveiller le spectateur. Encore plus lorsque la réalisation se veut aussi énergique qu’une armée de limaces en déroutes. Le ton est sombre, en y ajoutant des musiques particulièrement mélodieuses, on obtient encore plus de léthargie pour le spectateur déjà bien endormi. Et c’est d’ailleurs là tout le problème, l’ensemble de la série, et la saison 5 n’y fait pas exception, semble calqué sur un schéma, semi somnolent assez pesant pour le néophyte. Pour faire un parallèle, on pourrait même aisément imaginer que la série ressemble à l’expression de Chad Michael Murray, qui ne cesse tout au long des épisodes, de parler peu, plisser beaucoup les yeux pour avoir l’air plus mystérieux et sexy et de marcher doucement pour mieux faire ressortit son côté cool.
Côté évolution des intrigues, on pourrait résumer la saison 5 comme un shaker : On prend les mêmes, on mélange, on change le conditionnement et on obtient une saison 5 presque surprenante, avec presque des retournements de situations, avec presque des évolutions, mais surtout une véritable envie que cela s’arrête enfin.
En conclusion, une saison 5 qui fait semblant d’être différente, mais qui souffre toujours autant des maux des précédentes : Le rythme, l’originalité et l’inspiration