X-files saison 6

Titre Original
X-files saison 6
Genre
Pays
USA (1998)
Date de sortie
jeudi 20 mars 2003
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Chris Carter
Scénaristes
Chris Carter
Compositeur
Mark Snow
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Edition limitée
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6
Dès les premières minutes, le premier épisode de cette nouvelle saison fait référence au premier long métrage issu de la série – X-files le film – qui s’insère entre la cinquième et sixième saison. Pour autant, le visionnage du film n’est absolument pas indispensable pour relier les deux saisons. Le film peut être considérer comme un double épisode intéressant mais n’apportant aucun élément fondamental à la trame générale. De fait, la naissance du film souligne plutôt l’énorme popularité de la série qui culmine lors de la diffusion du premier épisode de cette sixième saison.

 


La sixième saison de X-files est tout bonnement indispensable car elle met à jour la conspiration. Une conspiration qui s’opacifie dès le premier épisode qui met de nouveau en scène le petit génie des échecs Gibson Praise qui à la faculté de lire dans les pensées. Il va s’avérer une pièce importante du puzzle sur la conspiration, voire déstabilisante puisque cet épisode « Le commencement » révèle sa nature extraterrestre. Comme toujours, la vérité est ailleurs… mais peut-être bien dans cette critique…


 


La conspiration devient lourde et trop dispersée dans ses éléments pour ne pas en finir. C’est au détour du double épisode «Toute la vérité » que vont se rassembler de nombreux éléments. Un épisode lourd de sens et qui remet en scène nos personnages pour une nouvelle conspiration, qui semble totalement indépendante de la première mais avec toutefois quelques liens.


 


La sixième saison se démarque par les ambiances et le look des personnages. Le déplacement du tournage de Vancouver à Los Angeles ouvre de nouvelles possibilités à la production. Pour les décors extérieurs tout d’abord avec un environnement plus ensoleillé et différent. Les personnages eux-mêmes se modernisent, il suffit de remarquer de nouvelles coupes de cheveux et, surtout, une garde robe plus légère et plus mode. Le ton et les ambiances sont également différentes. Il semble que le beau temps impacte l’humeur de nos deux protagonistes qui se révèlent au cours de nombreux épisodes moins tristes, avec un regard parfois coquin. Il faut dire que cette saison laisse imaginer quelques rapprochements entre Mulder et Scully !


 


Le succès de la série permet à Chris Carter de tenter des expériences cinématographiques. La structure des épisodes est parfois bousculée pour répondre à certains impératifs budgétaires. C’est le cas de « Les amants maudits » par exemple dont le scénario place Mulder et Scully dans une seule pièce. Cette économie sur les décors découle directement du dépassement budgétaire enregistré sur l’épisode précédent. La production n’hésite pas non plus sur ce même épisode de tenter une approche humoristique, d’ailleurs remarquablement bien menée. En matière de comique il ne faut surtout pas louper le double épisode « Zone 51 » qui place Mulder dans le corps d’un autre, cet autre trouvant dans le corps de Mulder une échappatoire inespérée à la triste vie. Il s’en suit quelques situations rondement menées et une scène d’anthologie devant le miroir ou les deux comédiens ont du rejouer douze fois nez à nez cette séquence avant de trouver le bon rythme et de ne pas éclater de rire (voir les captures d’écran). Autre tentative avec l’extraordinaire épisode « Triangle » : Mulder se retrouve sur un paquebot à la dérive en pleine seconde guerre mondiale. Tous les personnages récurrents de la série sont replacés dans des rôles de militaires allemands mais surtout l’épisode entier est construit sur de très longues séquences filmées sans coupures. La caméra devient un témoin intime et suit constamment un personnage permettant d’apprécier le jeu des acteurs devant simultanément intégré une longue chorégraphie (le mouvement des acteurs ne stoppe jamais) et parsemé de longues tirades en allemand ! Enfin, citons l’épisode « Lundi » qui fait référence au film « Un jour sans fin » mais également à certains épisode de « La quatrième dimension » avec une situation qui se répète à l’infini mais enregistrant à chaque fois un déclenchement des évènements mouvant.


 


Un mot pour conclure

Cette sixième saison se révèle légèrement moins dense que la sensationnelle saison cinq. Toutefois, il est impossible d’y échapper car elle recense des épisodes tout simplement immanquables et de toute façon par la présence du double épisode « Toute la vérité » faisant le jour sur le développement de la conspiration omniprésente depuis maintenant six années.


 


Le fin mot de cette saison appartient à Mulder, ce court dialogue est extrait du dernier épisode Biogenèse :


 


Scully : Un passage de la Genèse est inscrit dessus


Mulder : Scully, cet objet est extraterrestre


Scully : Mulder, c’est impossible


Mulder : Te rends-tu comptes de ce que cela signifierait ?


Scully : Non, cela ne signifierait rien du tout Mulder


Mulder : Si, cela signifierait que nos ancêtres étaient des extraterrestres, que nos origines sont extraterrestres, que nous sommes là grâce à eux, que ce sont eux qui nous ont amenés ici.


 


Voici la liste des épisodes de cette saison :


1 X 6 Le commencement / The Beginning


2 X 6 Poursuite / Drive


3 X 6 Triangle / Triangle


4 X 6 Zone 51 / Dreamland 1


5 X 6 Zone 51 / Dreamland 2


6 X 6 Les amants maudits / How The Ghosts Stole Christmas


7 X 6 Pauvre diable / Terms of Endearment


8 X 6 Le roi de la pluie / The rain King


9 X 6 Compte à rebours / S.R.819


10 X 6 Photo mortelle / Tithomus


11 X 6 Toute la vérité / Two Fathers


12 X 6 Toute la vérité / One son


13 X 6 Agua Mala / Agua Mala


14 X 6 Lundi / Monday


15 X 6 Bienvenue en Arcadie / Arcadie


16 X 6 Entre chien et loup / Alpha


17 X 6 Trevor / Trevor


18 X 6 A coeur perdu / Milagro


19 X 6 Le Grand Jour / The unnatural


20 X 6 Brelan d'as / Three of a kind


21 X 6 Spores / Field trip


22 X 6 Biogenèse / Biogenesis

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.66:1
La grande nouveauté de la cinquième saison c’était un transfert 16/9ème qui est naturellement reconduit sur cette sixième saison. La tessiture et les contrastes sont renforcés, permettant de mettre un peu plus en retrait des effets de fourmillement. Nette amélioration par contre au niveau de la définition qui perd son aspect doucereux pour un meilleur ciselé des contours et des détails d’arrière plan ; la ville en fond visuel n’apparaît plus comme un map painting grossier. Autre problème qui disparaît enfin, la compression semble maîtrisée, les accidents restant de l’anecdote sur cette saison. Il est par contre dommage que les excès du filtre numérique soient encore visibles mais on est très loin des dégâts des quatre premières saisons. A noter que le déplacement des équipes de tournage de Vancouver à Los Angeles pour cette sixième saison permet d’enregistrer une pluviométrie en net retrait et des aventures dans des décors moins sombres. C’est sans doute ce déménagement et l’utilisation de matériel différent qui amènent tant de progrès sur le plan visuel. Tant mieux !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Toujours pas d’ambiance multicanaux dans cette sixième saison. C’est bien évidemment regrettable mais les amateurs de VO peuvent toutefois bénéficier d’ambiances lourdes et homogènes. Du coté de la VF les voix sont nettement plus en avant, laissant de coté, ou plutôt en arrière plan sonore, la fabuleuse partition de Mark Snow. Le doublage est honnête, la VF, identique à celle proposée par M6 tout au long de ces années, à le mérite de vous replonger dans l’ambiance de la chaîne de télévision, logo et publicité en moins bien entendu, et ça change tout !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Digipack


D’une structure strictement identique aux saisons précédentes, la section Bonus se place sur le dernier DVD. Elle permet de replonger dans une présentation générale du concept X-files, des changements observés pour cette saison (ambiances, personnages, scénarii…) et de découvrir des éléments plus ciblés au niveau des effets spéciaux ou grâce à quelques commentaires audio de la part de Chris Carter.

 

Le premier reportage présente la sixième saison en détaillant les principaux épisodes. C’est par définition la section à éviter avant visionnage pour conserver un certain mystère. Bien qu’aucun indice important ne soit révéler, les 26 minutes de ce reportage permettent de découvrir la grande ligne directrice de la sixième saison et de voir des extraits des épisodes les plus marquant, soit au niveau des revirements scénaristique, soit par leur développement en effets spéciaux. De nombreux intervenants prennent la parole, à commencer bien entendu par l’instigateur principal Chris Carter en passant par la panoplie des nombreux producteurs associés, les scénaristes, les responsables des effets spéciaux, des décors ou du maquillage et quelques comédiens.

 

Le second reportage est en fait une présentation promo de deux minutes sans intérêt majeur. C’est l’annonce du retour de la série sur les écrans, sous forme d’une longue bande annonce qui mélange habilement des images chocs et des extraits rapides d’interviews. Un document à replacer dans son contexte puisque la sixième saison fait suite au long métrage et la popularité de la série est alors au plus fort. C’est d’ailleurs le premier épisode de cette sixième saison qui va enregistrer la plus forte audience avec plus de vingt millions de spectateurs devant leur écran.

 

Un cran plus bas, on trouve la sempiternelle présentation des bandes annonces promotionnelles TV en version 10 et 20 seconde pour chacun des épisodes.  Avis aux plus courageux, la lecture est permise au coup par coup ou en boucle !

 

Arrive enfin la section dévolue aux effets spéciaux avec le commentaire du producteur Paul Rabwin. Si les images de tournages sont rares, les explications sont abondantes, tant pour détailler la mise en œuvre des différents trucages ou effets visuels que pour en justifier leur utilisation et la méthode de mise en place. Ces documents sont donc doublement instructifs. De manière traditionnelle pour un making of, ils permettent de découvrir comment une production télévisuelle doit prendre en compte des impératifs budgétaires importants tout en recherchant une créativité en phase avec le sujet de la série. Il est d’ailleurs amusant de constater que certains épisodes dépassant largement le budget moyen, d’autres épisodes sont spécifiquement construit pour que les décors soient minimalistes et les effets spéciaux écartés. Ce qui est moins traditionnel, ces sont les justifications qui mènent aux décisions finales d’incorporer ou non des effets et la façon dont ils sont intégrés au scénario. Exemple flagrant sur l’épisode « Pauvre Diable » qui présente au montage final un diable aux contours précis mais peu détaillé au niveau du visage alors même que le tournage sur fond bleu du diable laissait clairement apparaître la tessiture du visage et une dentition particulière. En fait, la production s’est très vite aperçue que l’effet d’angoisse serait amplifié par une simple suggestion plutôt qu’en présentant des détails particuliers du diable. Les différentes séquences de tournage sur fond bleu puis en incrustation permettent en effet de tomber d’accord avec cette décision.

 La section « Scènes inédites » regroupe toutes les séquences complémentaires que l’on peut également découvrir attachées aux épisodes concernés. C’est le producteur Paul Spotnitz qui effectue ici les commentaires mais les séquences peuvent-être visionnées
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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