Coffret Les Sous-doués

Résumé

 

Les Sous-doués passent le bac (88 mn)
Le Cours Louis XIV est l’une de ces boîtes à bac, qui accueillent des cancres indécrottables, dans l’espoir d’un miracle scolaire. Mais le laisser-aller est de rigueur, les résultats sont devenus catastrophiques, et la clientèle pourrait se faire rare. Aussi la directrice décide-t-elle de reprendre les choses en main, imposant une discipline de fer dans son établissement. Pour les élèves, c’est une véritable déclaration de guerre. Désormais tous les coups sont permis...

 

Les Sous-doués en vacances (90 mn)
A la veille des vacances, Bebel (Daniel Auteuil) et Claudine (Grace De Capitani) sont abandonnés par leurs fiancés respectifs. Ces deux désenchantés vont se rencontrer et tomber amoureux l’un de l’autre. Mais le super crooner Paul Memphis (Guy Marchand), sensible au charme de Claudine, l’emmène à Saint-Tropez. Bebel, prêt à tout pour récupérer la jeune femme, réunit ses copains : à leur tour, ils se rendent sur la Côte d’Azur et vont mener la vie dure au séduisant chanteur.

 
Critique subjective

 

En 1980, Les Sous-doués passent le bac sort sur les écrans français. Cette comédie réalisée et co-écrite par Claude Zidi, à qui l’on doit entre autres Les Bidasses en folie (1971), L’aile ou la cuisse (1976), Les Ripoux (1986) ou encore Astérix et Obélix contre César (1999), permet de découvrir au grand public un jeune comédien talentueux encore peu connu à l’époque : Daniel Auteuil. Le reste du casting est également du plus bel effet avec Maria Pacôme (Mauvais esprit, La crise), très convaincante en directrice autoritaire, Michel Galabru, toujours aussi formidable, et Tonie Marshall dans le rôle du professeur d’anglais. Le film décrit les aventures de jeunes cancres qui tentent, une énième fois, de passer le bac. Problème, la motivation est absente au profit de l’amusement ! Pour remédier à cela, la directrice de l’école (Maria Pacôme) utilise différents stratagèmes, pour le moins peu académiques comme par exemple une machine à apprendre qui donne des claques lorsque la réponse est fausse ou distribue une sucette lorsque celle-ci est juste, pour enseigner les différentes matières scolaires. Les élèves, avec à leur tête Bebel (Daniel Auteuil), se rebiffent et commettent des délits aggravés (alertes à la bombe). La juge décide de passer l’éponge s’ils réussissent à obtenir leur bac. A partir de moment-là, tous les élèves usent de leur imagination pour trouver la solution miracle à la réussite de leur examen. N’ayant absolument rien assimilé durant l’année scolaire, chacun opte pour la solution la plus radicale : la triche. Les moyens mis en place sont spectaculaires : vidéoprojecteur dissimulé dans une valise, anti-sèche sous le talon de la chaussure... Au final, tous les élèves obtiennent le bac !
La fin, montrant tout ce petit monde réunit autour d’une table dix ans après les faits, ne laissait augurer aucune place pour une éventuelle suite. Pourtant les producteurs et scénaristes en décidèrent autrement !

 

Fort du succès rencontré par Les Sous-doués passent le bac, une suite fut réalisée deux ans plus tard : Les Sous-doués en vacances. Claude Zidi rempile donc une seconde fois derrière la caméra, tout comme Daniel Auteuil dans le rôle de Bebel. Par contre, Maria Pacôme, Michel Galabru et Tonie Marshall laissent leurs places à d’autres acteurs : Guy Marchand (Le plus beau métier du monde, Nestor Burma), Grace De Capitani (Les Ripoux) qui inaugure son premier film, et Charlotte de Turckheim (Mon père, ce héros). L’histoire est cette fois-ci axée sur les relations amoureuses entre Bebel (Auteuil) et Claudine (De Capitani). Quand cette dernière tombe dans les mailles du filée de la star volage Paul Memphis (Marchand), Bebel tente par tous les moyens, avec l’aide de ses copains, de le faire craquer pour récupérer l’élue de son coeur. Ce second opus reprend les mêmes caractéristiques qui ont fait la force du premier épisode, c’est à dire une histoire de fond (ici l’amour) relativement moyenne d'un point de vue scénaristique avec autour de celle-ci, des blagues plutôt efficaces ! Même si l’on accroche un peu moins que pour Les Sous-doués passent le bac, du fait notamment d’une intrigue poussive, on prend tout de même plaisir à suivre les folles tribulations de cette joyeuse bande de copains.

 
Verdict

 

Force est de constater que les deux films ont pris un sacré coup de vieux, les génériques sont kitch, tout comme les objets (ordinateur, détecteur de fumée rouge...) ainsi que la musique. La réalisation et le scénario ne sont pas des modèles du genre, loin de là ! Pourtant, la vision reste encore agréable (les multiples rediffusions télévisuelles le prouvent). On rigole toujours autant devant les pitreries et les blagues d’Auteuil et de ses acolytes.

L’image, d’après la jaquette, dispose d’un master haute définition. On peut, par conséquent, supposer que les deux films ont été remasterisés. Pourtant, dès les premières secondes de visionnage on aperçoit des défauts assez gênants. Tout d’abord, on remarque quelques points blancs sur le master, mais seulement, épisodiquement. Ensuite, on constate des tons de couleurs assez fades, qui semblent délavées (les rouges ne sont pas éclatants !). Enfin, on distingue un grain très présent tout au long des deux métrages, qui altère sans nul doute la définition !
Avec une meilleure définition et donc un grain moins imposant, l’image aurait pu être superbe, surtout que la compression est quasi-inexistante !

Deux pistes sont proposées sur chaque DVD du film : la VF Dolby Digital 5.1 et la VF avec son mono d’origine. Autant le dire tout de suite, le nouveau mixage sonore 5.1 offert sur les deux films surpasse sans contexte le pauvre mono d’origine dans plusieurs domaines, notamment du côté du dynamisme et de la localisation des sons. La spatialisation est remarquable avec des effets très localisés. Par exemple, les bruit des voitures pour les surrounds ou le claquement d’une porte pour les enceintes frontales sont perçus très distinctement, alors que le mono est bien plus vague ! Bien entendu, le mixage n’est pas digne d’un film d’action où les effets pleuvent mais pour une comédie, il s’avère tout à fait honorable !

Menus

 

Les deux menus principaux sont animés avec une touche humoristique, par contre, les autres menus s’avèrent plus sobres. Dommage !

 

 

Suppléments

 

· Livret de 14 pages sur "Les perles du bac." Quelques exemples : « Les rivières partent de Lamon et s’arrêtent à Laval », « La ville de Rome a été fondée longtemps avant jésus par les romanichels », « Les favorites couchent avec le roi pour devenir marquises. Ca s’appelle être anoblie », « Une bibliothèque, c’est comme un cimetière pour les vieux livres », « L’homosexualité n’est pas une maladie, mais personne n’aimerait l’attraper » et « La Bretagne vote traditionnellement droite car elle est tourné vers la mer. » 

 

· Filmographies du réalisateur et des acteurs principaux.

 

· Bandes-annonces des deux films (5').