La mémoire dans la peau

Synopsis

Au sud de Marseille, un petit bateau de pêche repère le corps inanimé d'un homme ballotté par les flots. Des marins s'empressent de le repêcher. Portant des traces de balles dans le dos, cet homme à l'identité inconnue a miraculeusement survécu, mais il ne se souvient plus de rien. Même pas de son nom. Et encore moins des raisons pour lesquelles on a tenté de le tuer. Toutefois, un indice subsiste : de sa hanche est extraite une petite capsule holographique indiquant un numéro de compte à Zurich. L'inconnu se rend alors dans une banque suisse afin de faire la lumière sur son identité. Une fois sur place, il découvre dans un coffre-fort une mallette contenant plusieurs milliers de dollars, un pistolet, un passeport au nom de Jason Bourne et six autres documents d'identité de diverses nationalités. Ce dernier s'aperçoit bientôt qu'il est suivi à la trace par une mystérieuse organisation.


Critique Subjective

Un  casting étonnant.

Doug Liman, le réalisateur, est plus connu pour ses comédies (Go et Swingers) que pour ses films d’action. En même temps, c’est normal, La mémoire dans la peau est son premier film d’action. On pourrait dire la même chose de Matt Damon puisqu’il apparaît volontiers dans les productions de Kevin Smith et c’est aussi son premier rôle d’actionner. Et si le casting surprend et avait toutes les allures d’une faute de goût énorme et d’un bide potentiel, le résultat surprend, étonne et finit par charmer.


Enfin, un bon film d’espionnage

Les amateurs sont comblés. A peu près à la même époque sort Spy Game de Tony Scott et La mémoire dans la peau, deux bons films d’espionnage adoptant un angle d’attaque différent d’un James Bond évoluant vers le film bourrin décérébré. A l’occasion de la sortie au cinéma de La mort dans la peau, Universal profite de cette occasion pour ressortir la mémoire dans la peau de Doug Lyman avec Matt Damon en édition spéciale comprenant un début et une fin alternatifs. Retrouvez Mali Damon*, récompensé aux Oscars ®* pour "Will Hunting", dans ce film d'espionnage aux scènes d'action explosives! Repêché en pleine mer avec deux balles dans le dos, Jason Bourne s'éveille amnésique... A la recherche de sa propre identité, il découvre qu'il est un agent secret d'élite, une véritable machine à tuer de 30 millions de dollars, en qui le gouvernement n'a plus confiance. Pourchassé par les agents de la CIA, le compte à rebours a commencé: d'ici 24 heures Jason Bourne doit être un homme mort...Cette ressortie est l’occasion de se pencher à nouveau sur ce film qui mérite d’être vu et revu


Jason Bourne, nouvelle franchise.

Jason Bourne est un personnage créé par Robert Ludlum, un écrivain spécialisé dans les livres d’espionnage teinté d’humour et d’action et la trilogie Bourne ne déroge pas à cette règle (on peut donc espérer une suite à la Mort dans la peau). Doug Lyman maîtrise ses gammes et connaît les recettes du film d’espionnage réussi, sens du rythme, scénario intéressant et rebondissant, scènes d’action bien réglées et réalistes. On suit avec intérêt le parcours de Bourne et son cheminement vers la mémoire recouvrée. Maria Héléna Kreutz, la comédienne allemande Franka Potente, révélée par Cours, Lola, cours, joue la compagne de hasard de Bourne et là aussi elle est à la hauteur du film et de Matt Damon réaliste dans son rôle de machine à tuer.


Un dernier mot

Ce film réussit le double pari d’être un bon film d’action doublé d’un bon suspens. Bourne est bon pour le service.

Pas de changement par rapport à l’épisode précédent, l’image est ciselée, impeccable et rend justice au film. Une référence.

En général, les éditions spéciales donnent lieu à l’ajout d’une piste DTS mais ici que nenni, on retrouve les mêmes mixages en Dolby Digital 5.1 que dans la première édition mais ici au contraire on nous enlève al piste DTS. Les mixages Dolby Digital sont de haut niveau et offre un mixage aéré, dynamique, précis et jamais bourrin, à l’image du film.

Scène d’ouverture et fin alternatifs : Présentés par le producteur Frank Marshall, le scénariste Tony Gilroy et l’acteur  Brian Cox, on retrouve ici une  Ouverture inédite de 2’17 où Bourne est droguée et attiré dans un piège et fin alternative de 4’17 moins heureuse que l’original car Bourne est retrouvé par el service mais qui fait mieux le lien avec l’épisode suivant. Cers deux passages sont en Vo 2.0 sous-titré.


Reportage sur Robert Ludlum, auteur de la trilogie (5’46) : Mélangeant les interviews de l’auteur et d’autres du monde de l’édition américaine, voici un portrait dynamique du créateur de Jason Bourne.


Accès autorisé : entretien avec le scénariste David Gilroy (4’04) : Gilroy nous raconte la genèse de la transformation du live en film. Il faut noter la totale différence entre le film et le livre original (suivez le lien sur Ludlum inséré dans al critique pour en savoir plus sur les livres originaux)


Interview de Matt Damon et Franka Potente (3’36) : avec des révélations exclusives sur le tournage de "La mort dans la peau". : Sous-titré de La mémoire dans la peau à la Mort dans la peu, le sous-titre est assez exact, nous sommes ici dans la promo , bien faite toutefois, de l’épisode 2


Le diagnostique Bourne (3’27) : Un psychiatre de l'université UCLA revient sur le phénomène de l'amnésie et sur son rôle dans la personnalité de l'agent Bourne.


Espionnage, opérations secrètes (5’32) : L'agent secret Chase Brandon livre ses conseils pour devenir un super-espion et nous fait une petite visite de la CIA


La vitesse du son (4’05) : Bonus très intéressant s’il en est car c’est une des rares fois où on va interroger les ingénieurs qui ont mixé le son et qui reviennent ici sur la fameuse scène de la mini (disponible en démo dans le DTS Demo 7) et les solutions envisagées pour la rendre la plus dynamique possible.


Information déclassifiée (6’59) : Sous ce nom étrange se cache 4 scènes inédites car coupées au montage


Au cœur d’une scène de combat (4’44) : Le chef cascadeur revient sur l'élaboration de la scène spectaculaire dans l'ambassade américaine.


Clip vidéo de Moby Extreme Ways (3’40), en Dolby Digital 2.0, dommage


le générique du DVD (54 sec.) : accrochez-vous, ça défile à toute vitesse


 La bande annonce de Van Helsing (1’04) 




Un dernier mot sur les bonus

Beaucoup de bonus mais le tout est un peu décevant pour une édition spéciale. Si vous n’avez pas l’ancienne édition, celle-ci est faite pour vous, si vous avez l’ancienne, gardez là.