Les experts Manhattan saison 1 partie 1

Genre
Pays
Etats-Unis (2004)
Date de sortie
jeudi 20 juillet 2006
Durée
504 Min
Réalisateur
Producteurs
Divers
Scénaristes
Divers
Compositeur
Bill Brown
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Oui
Le Film
Critique de Philippe Jallet
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
504 min
Nb Dvd
3


Les experts : Manhattan fait suite aux experts : Las Vegas et aux experts : Miami. Donc, les producteurs sont décidés à tirer tant que possible sur la corde, tout en attribuant à chacune des franchises une identité propre, que ce soit d’un point de vue visuel ou scénaristique.

A la tête du projet, le producteur Jerry Bruckheimer. On reconnaît d’ailleurs très rapidement sa griffe. Des plans souvent rapides, des effets visuels sophistiqués proche du vidéo clip, et un rythme très soutenu, le tout saupoudré d’une musique pop entrainante.

Au casting, c’est Gary Sinise qui prend le rôle principal, celui de Mac Taylor. Il remplit convenablement sa tâche, mais il faut avouer qu’il manque de charisme. La faute à des scénarios linéaires dont nous reparlerons plus en avant dans cette critique. A ses côtés, Melina Kanakaredes, Edie Cahill et les autres ne sont pas toujours des plus convaincants. L’interprétation est très réberbative, et tous ces personnages manquent cruellement d’épaisseur. On ne les voit évoluer que dans le cadre de leurs enquêtes. Les références à leur vie personnelle sont presque totalement absentes, ce qui rend les épisodes souvent répétitifs.

Cependant, il convient de saluer la performance visuelle et sonore de l’ensemble. Comme écrit plus haut, on approche du vidéo clip. Tout est soigné à l’extrême. Les couleurs bleutées donnent à Manhattan une identité intéressante, et les plans mettent en valeur les détails, jusqu’à l’excès, parfois. Chaque épisode a droit à sa ou ses scène(s) de laboratoire. Musique pop, gros plans sur les visages concentrés de nos experts, ordinateurs qui bipent toutes les secondent, plans de microscopes… tout y passe, même les ralentis des balles dans l’eau lors des tests balistiques. Si ces scènes sont efficaces d’un point de vue rythmique, elles manquent un peu de cohérence.

Certains plans sont parfois inutilement gores. Le détail de la perforation d’une aorte nous est exposé en très gros plan, avec une vision de l’intérieur même du corps de la victime, à grand renfort de sons de chair découpée. Les images de synthèses ne sont pas toujours très convaincantes dans ce domaine. Alors oui, c’est assez soigné, et très joli si on aime… mais il ne faut pas trop chercher la crédibilité dans les détails les plus sanguinolents de la série.

Il en va de même pour beaucoup de détails de cette série. La crédibilité est clairement moins recherchée que le sensationnalisme. Agrandir des images d’une vidéo VHS à l’extrême pour récupérer le reflet d’une personne dans les lunettes d’un vendeur, c’est un peu fort de café. Avec 4 pauvres pixels, leur ordinateur peut reconstituer un visage d’une netteté exemplaire. C’est un peu abuser, et malheureusement assez courant. Les indices trouvés de manière peu crédibles sont à la longue trop fréquents et, à la limite, même exaspérants. Certains passeront outre, et pourront peut-être quand même y trouver leur compte.

Concernant les scénarios proposés dans ces 12 premiers épisodes, on reste sur notre faim. Quelques uns recèlent une qualité indéniable, et sont parfois même très prenants, alors que d’autres sont vraiment banals et sans grand intérêt. Les personnages secondaires ne sont malheureusement pas toujours traités convenablement et on retrouve ce même manque d’épaisseur qui plombe les héros de la série. Une certaine fadeur s’installe, et sauf quelques exceptions malheureusement trop rares, on n’arrive pas vraiment à s’attacher à ces personnages. La série se contente de résoudre les affaires à la chaîne, sans s’intéresser ni aux enquêteurs, ni aux personnages secondaires, et c’est là le principal défaut de cette série.

Alors doit on conseiller les experts : Manhattan ? On est en droit de porter des réserves sur la question. Il n’en est pas moins vrai pour autant que la série dispose de grandes qualités visuelles et sonores, et que le rythme est très soutenu, empêchant tout ennui. A réserver donc à ceux qui ne sont pas trop regardants sur les détails.

 

Les épisodes :

 

DVD 1
L'oeil du témoin
Les créatures de la nuit
1987
Poisson mortel

DVD 2
Le tunnel de l'enfer
Membre à part
Hold-Up
La malédiction du sang

DVD 3
Meurtre à Central Park
Promenade nocturne
Jeux très interdits
Dernière course
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image remarquable ! Aucun défaut à l'horizon ! Les couleurs sont superbes, et la compression parfaite.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Comme l'image, le son est parfait. Que ce soient les effets spéciaux, la musique ou les dialogues, l'ensemble ressort parfaitement, en VO comme en VF. Excellent !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


Commentaires audio sur quelques épisodes. Relativement intéressants. Mais c'est un peu léger, on aurait apprécié des bonus plus fournis.
Au niveau des menus, s'ils sont agréables et bien faits, on ne peut s'empêcher de regretter l'absence de VO sans sous-titre, et l'obligation (sauf pour certains lecteurs) de devoir revenir au menu pour changer la configuration de la langue. C'est malheureusement assez fréquent voire habituel chez certains éditeurs.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage