James Brown : Live at Montreux 1981

Genre
Pays
Suisse (1981)
Date de sortie
lundi 30 octobre 2006
Durée
62 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
62 min
Nb Dvd
1


James Brown

James Brown serait né en 1933 à Macon (Georgie), même si diverses sources donnent d’autres dates. Il est issu d’une famille pauvre et a dû subsister en cirant les chaussures ou en dansant pour quelques cents. Sa mère ayant quitté la maison, James est élevé par son père qui n’a pas les moyens de lui payer ses études. Pour pouvoir quand même aller à l’école, James est « contraint » à devenir un délinquant.
Envoyé en maison de redressement de 49 à 52 à la suite d'un vol, il rencontre Bobby Byrd, qui dirige le groupe Gospel de la maison. Après sa sortie, il s'essaye à la boxe professionnelle et au baseball, mais sa carrière sportive est rapidement compromise par une blessure. Il rejoint en 55 le groupe de Bobby Byrd, les "Starlighters", qui évolue rapidement du Gospel vers le R&B et change son nom en "Famous Flames", pour finalement devenir "James Brown and the Famous Flames" en 56.
C'est à cette époque qu'ils signent leur premier contrat avec King Records pour "Please, Please, Please", qui rencontre un grand succès. Mais il leur faudra attendre 58 pour récidiver avec "Try Me". À partir des années 60, le style de James Brown se durcit, avec des titres comme "Good Good Lovin'", "I'll Go Crazy" ou "Think" (pas celui de Aretha Franklin...). Contre l'avis de King Records, Il finance lui-même l'enregistrement d'un concert à l'Appolo en Octobre 62. Le disque mettra un an à sortir, mais provoquera un véritable raz de marée médiatique.
Durant cette période, James Brown prendra de plus en plus position en faveur du mouvement pour l’égalité des Noirs et des Blancs aux Etats-Unis. Il en deviendra même l’un des porte-parole « non officiels », ce qui lui vaudra de nombreux soucis avec l’état qui ne cessera plus de le harceler avec le fisc. En 65, le succès de l'album "Out of Sight" inaugure une série ininterrompue de hits qui s'enchaîneront durant une bonne décennie :"Papa's Got a Brand New Bag" (qui lui vaut un Grammy Award), "I Got You (I Feel Good)", "Cold Sweat", "I Got the Feelin'"...
C'est aussi à cette période que James Brown commence à se démarquer vraiment des harmonies Gospel de l'époque "Flames" pour évoluer vers une conception presque exclusivement rythmique de la musique. Cette nouvelle tendance à mettre ainsi en avant la batterie, la basse et la guitare, qui étaient jusque-là cantonnées à des rôles plus "discrets", constitue une véritable révolution qui, tout en posant déjà les bases du Funk, influera considérablement sur beaucoup d'autres musiques.
Fin 69, ses musiciens le quittent. Il les remplace par un jeune groupe, les "Pacesetters", dont font partie le bassiste Bootsy Collins et son frère guitariste, Phelps. C'est pour James Brown une occasion d'aller vers un Funk encore plus radical, et c'est avec cette formation éphémère qu'il enregistre le fameux "Sex Machine". Peu de temps après, les anciens JB's sont de retour, et les hits continuent de s'enchaîner: "Make It Funky", "Hot Pants", "Get On the Good Foot", "The Payback"...
Malgré ces succès, la créativité de James Brown commence à s'essouffler et il faudra attendre les années 80 et l'avènement du Rap pour qu'il retrouve un peu de sa notoriété, essentiellement grâce au fait qu'il est l'artiste le plus "samplé" par les rappers !
Sa présence dans le film "The Blues Brothers " en 80 et son admission au Rock'n'Roll Hall of Fame en 86 le consacrent comme l'une des grandes figures de la musique afro-américaine.

Il réapparaît dans les charts en 86 avec "Living in America". Mais en 88, une série de problèmes personnels lui valent une condamnation à 6 ans de prison. Libéré sur parole après 2 ans, il reprend doucement du service, reprenant le chemin des tournées qui sont sa seule véritable raison de vivre.

Live in Montreux 1981
Comme vous avez pu le voir dans sa biographie ci-dessus, le début des années 80 marque un ‘come-back’ dans la carrière de James Brown. Ce concert du festival de Montreux, en suisse, est pour lui l’occasion de montrer que le grand James Brown est bien vivant et en pleine forme à l’aube de ses cinquante ans. Accompagné d’une section de cuivre très efficace et d’un chœur dynamique, il enchaîne les tubes avec une fougue qui s’accroît tout au long du concert. Voici les chansons interprétées :
01. Payback
02. It’s too funky in here
03. Gonna have a funky good time
04. Try me
05. Get on the good foot
06. It’s a man’s world
07. Prisonner of love
08. I got the feelin’
09. Hustle
10. Papa’s got a brand new bag
11. I feel good
12. Pleas, please, please
13. Jam
14. Sex Machine
Critique subjective

Si vous êtes funky, ce DVD est fait pour vous. Ce concert constitue une sorte de best of de la carrière de James Brown et on y retrouve même le tube ‘Living in America’ dans les bonus. La présence d’un CD vous permettra même de danser aussi dans votre voiture, alors que demander de plus ?!
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Le concert a été filmé en 1981 au festival de Montreux et la qualité d’image est satisfaisante pour un enregistrement de l’époque, effectué avec une caméra de télévision. Les couleurs sont légèrement passés et la définition en dessous des standards actuels, mais ce n’est pas bien méchant. Ce qui fâche plus c’est le cadrage du réalisateur. À certains moments on dirait qu’il fait exprès de filmer l’arrière de la scène ou le dos des instruments au moment au James Brown danse ou fait quelques acrobaties : c’est extrêmement frustrant !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


Comme a son habitude, l’éditeur Eagle Vision propose trois pistes sonores pour ce spectacle : LPCM stéréo, Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 (mi-débit). Venant d’une source stéréo, le meilleur choix reste le LPCM stéréo, nettement moins compressé que les deux autres pistes et faisant ressortir agréablement la dynamique de l’ensemble. Une fois qu’on y a goûté, il devient très difficile de revenir sur le Dolby Digital, beaucoup trop centré et manquant de spatialisation (c’est un comble !). Le DTS est un peu meilleur, mais la compression tue un peu plus la voix de James Brown qui n’est déjà pas très audible en début de concert.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
60 min
Boitier
Amaray


L’éditeur Eagle Vision nous gâte avec ce coffret. En dehors du classique chapitrage pour le concert principal, on trouve trois chansons bonus du concert de 1981 : ‘Hot pants road’, ‘Funck Men’ et ‘Honky Tonk Popcorn’. On y trouve aussi deux chansons enregistrées en 1995 : ‘Living in America’ et ‘Sex machine’.
Enfin, un CD audio accompagne le tout et permet de retrouver dix chansons du concert dans sa voiture : Payback, It's Too Funky in Here, Try Me, Get on the Good Foot, It's a Man's Man's Man's World, I Got the Feelin', Papa's Got a Brand New Bag, I Got You (I Feel Good), Please, Please, Please, Sex Machine.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
CD audio et chansons supplémentaires