Les aventures cultes d’une bande de copain emmené par Richie Cunningham dans une petite bourgade des Etats-Unis à la fine des années 60.
Alors pour le coup, véritable série culte des années 70-80, avec en tête d’affiche un jeune comédien, devenu depuis réalisateur à succès, : Mr Ron Howard (Da Vinci Code, Le Grinch) et Henry Winkler (Scream) dans le cultissime rôle de Arthur Fonzarelli dit « Fonzie ». Happy days suit les aventures de ces jeunes adolescents de la fin des années 60. De leurs amours, de leurs doutes et de leurs erreurs. Forcément politiquement correct, malgré le personnage de Fonzie, que tout le monde adule et adore, qui fait office de mauvais garçon avec sa moto, son décalage avec l’univers propret des Cunningham que Howard (Tom Bosley) le père tient d’une main de fer, pour faire contrepoids avec le côté insoucient de sa femme Marion (Marion Ross).
L’univers de la série, évolue aux fils des questions que se posent ces adolescents, comme pour mieux y répondre, on y retrouve pêle-mêle : les filles, l’alcool, l’identité propre, l’autorité, l’autonomie,etc.. Des questions un peu trop restreintes, mais qui collent parfaitement au politiquement correct de l’époque. Rien de ce qui se dit ne choque, rien de ce qui se fait est indécent. Même « Fonzie » en loubard sait parfois montrer sa générosité et peu encore nous émouvoir. Même ce jeune en blouson de cuir sur sa moto, trop sûr de sa personne et jamais à cours de raison pour imposer sa supériorité, sait se montrer à l’écoute de ses camarades et de leurs problèmes. Idolâtré par tous il ne rate jamais une occasion de pouvoir partager son aura avec ses amis.
Il faut donc bien le comprendre, «Happy days » est une série parfaitement propre sur elle, avec les couleurs de l’époque, les sourires du moments. Et même si certains acteurs offrent un jeu un peu exagéré comme Donny Most (Qui ressemble à s’y méprendre à Robin Williams), ou encore Anson Williams, les prestations de Tom Bosley, Ron Howard et Henry Winkler font mouche à chaque fois. Le tout assaisonné de répliques savoureuses, qui même après trente ans d’ancienneté continuent à faire rire les familles entières.
En conclusion, « Happy days » est une bonne occasion en ces fêtes de Noël de retrouver un programme familial, certes politiquement correct, mais toujours aussi amusant qu’aux premiers jours. Une bonne initiative donc de la part de l’éditeur.