Depuis la démission générale de son équipe, le Dr House se voit contraint de recruter de nouvelles forces.
Rien de mieux qu’un retour à la case départ pour redonner du souffle à une série qui commençait en manquer légèrement. Et cette quatrième saison est effectivement l’occasion de retrouver de nouvelles têtes, mais aussi des anciennes et d’ainsi profiter avec toujours autant de délectations aux odieuses apparitions de ce diagnosticien de génie.
Hugh Laurie ne change pas grand-chose dans son jeu, et c’est tant mieux d’ailleurs, car il donne une dimension théâtrale à son personnage que l’on apprécie toujours autant, même si parfois, il tente de lui faire naitre un peu d’humanité dans son regard ou dans ses mots. La nouveauté vient principalement de cette nouvelle équipe qui vient compléter les rangs de la série. Ainsi Olivia Wilde (Skins), Peter Jacobson (Transformer) et Kal Penn (Harold et Kumar s’évadent de Guantanamo) viennent donc, entre autres, fournir les rangs d’un casting pharaonique organisé par le Docteur. L’occasion pour se dernier d’y aller de ses remarques profondément racistes, antisémites, mysogines et j’en passe et des meilleurs. Fonctionnant comme un exutoire, House multiplie les joutes verbales et tout cela pour notre plus coupable plaisir.
Mais il faut quand même souligner fortement la fertile imagination des scénaristes, qui n’ont de cesse de trouver de nouveaux patient, tous plus critiques les uns que les autres forçant inexorablement le Dr House et son équipe à se surpasser pour tenter enfin de trouver quel type de maladie peut bien avoir piquer les patients. Mais pour cette saison 4, les scénaristes offrent un personnage principal beaucoup plus nuancé, toujours fidèle à lui-même, mais beaucoup plus en face à face avec ses doutes. Que se soit professionnel ou personnel, le Dr House doit, cette fois -ci, combattre ses propres démons pour mieux servir son immense égo
Dans l’ensemble, cette nouvelle saison est l’occasion de renouveler l’ensemble de la série, avec de nouvelles têtes, mais aussi avec les anciennes comme Omar Epps (Urgence) qui revient pour s’opposer encore plus à celui qui l’avait si mal traité précédemment, ou encore Jesse Spencer (Swimming Upstream) qui devient d’un coup l’homme de la situation difficile. De nouvelles situations qui viennent pimenter la trame de chaque épisode.
En conclusion, le saison 4 vient renouveler le genre des saisons précédentes et donner une nouvelle dimension au merveilleusement cynique Dr House.