Terminator 2 - T2 (Edition finale)

Titre Original
Terminator 2 : Judgment Day
Genre
Pays
USA (1991)
Date de sortie
dimanche 20 juillet 2003
Durée
131 Min
Réalisateur
Producteurs
Carolco, Le Studio Canal +, Pacific Western, Lightstorm Entertainment
Scénaristes
James Cameron, William Wisher
Compositeur
Brad Fievel
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
131 min
Nb Dvd
4


Le film de James Cameron détient sans aucun doute le record des multiples éditions vidéo

, à commencer par une succession impressionnante de déclinaisons LaserDisc dont un superbe coffret. Coffret qui regroupait déjà à l’époque une richesse éditoriale imposante que l’on retrouve en grande partie dans les éditions DVD, y compris cette édition " Finale ".



Pour la France, Studio Canal à racheté la majeure partie des documents présents sur les éditions américaines

ainsi que les extraordinaires menus 3D qui agrément une navigation à plusieurs niveaux. Pas de complexes par conséquent à avoir sur d’éventuelles disparités importantes entre zone 1 et zone 2 sur l’édition " Ultimate " précédente. Pour cette dernière version " Finale ", il en est tout autrement puisque l’édition zone 1 correspondante (dénommée " Extreme " par son éditeur Artisan) fait tout bonnement disparaître les documentaires de l’édition " Ultimate " pour en proposer de nouveaux, quelques sucreries interactives sans intérêt majeur mais un nouveau commentaire audio de James Cameron et une extraordinaire version HD WMA9 de la version cinéma. Studio Canal de son coté recopie l’édition précédente en proposant la version cinéma et la version longue (mais pas la version extra longue !), y rajoute un documentaire sur le réalisateur, pas le film, un livret de 80 pages reprenant en (gros) résumé les informations des nombreux documents en VO non sous-titrés présent sur le DVD et propose enfin une version multicanaux 5.1 en VF sur la version cinéma. La version longue reste uniquement proposée en VOST mais cette fois-ci avec la piste DTS ES qui manquait à l’édition " Ultimate " Zone 2. Le conditionnement est quant à lui totalement repensé, abandonne la superbe enveloppe métallique au profit d’hologrammes et, bonne surprise, laisse de coté l’immonde superposition de disque au profit d’un boîtier de l’épaisseur d’une bonne vielle VHS mais comportant un espace de rangement pour chacun des quatre DVD.



L’édition " Finale " propose le montage cinéma sur un premier DVD puis la version étendue sur un second DVD

. Sachez d’ailleurs que la première série pressé comporte des inversions de sérigraphies mais que tout le contenu est bien présent sur les différentes galettes.



Cette version étendue est intéressante car, s’il elle n’ajoute guère d’éléments nouveaux dans la compréhension du scénario, elle permet par contre de mieux appréhender l’ensemble des personnages.

Des dix-sept minutes supplémentaires de cette version, il faut compter sur plusieurs séquences dédiées à chaque personnage, sans oublier une fin alternative, uniquement disponible en passant par une commande cachée (voir plus loin). La séquence la plus impressionnante est sans aucun doute l’extraction de la puce de fonctionnement du Terminator. Une séquence complexe à tourner et qui permet d’avoir une vue imprenable dans les entrailles du robot et accessoirement un échange verbal violent entre Sarah Connors et son fils quant à la possibilité de détruire immédiatement la machine. D’autres séquences permettent de mieux comprendre comment le T1000 fonctionne pour l’assimilation physique de son environnement immédiat mais aussi pour constater que son fonctionnement n’est pas infaillible. Le personnage de Dyson est également abordé lors d’une séquence familiale permettant de mieux cerner son ambition de développer des programmes pour améliorer la condition humaine ! La séquence la plus émouvante s’intercale dans l’hôpital psychiatrique avec une séquence choc qui permet de constater l’animosité des gardes envers Sarah pour l’administration de drogues. Cette séquence introduit un rêve hallucinogène qui permet à Sarah de retrouver Kyle Reese qui vient lui expliquer que le combat ne fait que commencer et que l’enjeux véritable est la protection de son fils. Enfin, cette version étendue permet de voir enfin quelques échanges entre le Terminator et John, ce dernier tentant de l’humaniser dans son comportement. Eclat de rire assuré avec une tentative de sourire du Terminator. Séquence supprimée, on le comprend aisément, car assimilant de trop près le robot à un clown. Rassurez-vous, toutes ces séquences sont détaillées dans un reportage permettant de savoir en détail le contenu des nouvelles scènes et l’explication de leur retrait du montage cinéma final. Il est par contre dommage que cette édition ne propose pas le chapitrage similaire à l’édition Zone 1 et permettant d’accéder directement à chacune de ces séquences. Sur l’édition finale, seuls 12 accès sont proposés pour un film approchant les trois heures de projection !



J’achète ou j’achète pas ?





Vous le savez, à DVDcritiques on aime pas se mettre à votre place pour vous commander vos actes d’achats. Ce que l’on peut dire c’est que si vous ne possédez pas encore ce film en DVD, cette dernière version est assurément la plus intéressante, tant d’un point de vue qualitatif que par son contenu des plus complet. Pour les autres, il faut prendre en compte les points suivants qui résument les nouveautés de l’édition " Finale " face à l’édition " Ultimate " que vous possédez déjà :


  • La VF 5.1



  • La VO DTS ES



  • Le livret d’information



  • Le documentaire sur James Cameron
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1


Le transfert utilisé est strictement le même que pour l’édition précédente.

D’une définition perfectible, le travail de compression est de bonne facture, agrémenté de défauts mineurs sur les arrières plans. Les contrastes sont d’une grande tenue, permettant d’apprécier dans d’excellentes conditions les longues séquences nocturnes. Si la colorimétrie vous semble un peu fade, sachez que le film à toujours présenté ce défaut, toutefois amélioré sur le nouveau transfert de l’édition zone 1 " Extreme ".

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
6.1
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1


Première nouveauté de taille pour cette édition avec l’apparition d’une version VF Dolby 5.1 qui complète la trop étriquée version Dolby surround proposée jusqu’alors et d’ailleurs encore présente sur cette édition

. Il s’agit par conséquent d’un vrai travail de création opéré par une société spécialisée, Maïa. Malheureusement nous n’avons pas pu savoir si les ingénieurs du son ont opéré avec un cahier des charges précis ou " au feeling ". A l’écoute comparative des différences avec la VO apparaissent mais uniquement sur la partie des dialogues. Dès le début d’ailleurs avec la voix de Sarah Connors qui est étalée sur les trois canaux frontaux alors qu’elle reste confinée au canal central sur la VO. Mais hormis quelques différences de spatialisation sur les dialogues, la bande son de cette VF, effets + musique, est strictement identique à la version originale. Les ingénieurs du son semblent donc parti d’une version multicanaux internationale pour fabriquer cette VF 5.1. Les voix sont celles de la version surround habituelle, expliquant l’absence d’une version française sur la version longue, l’éditeur n’ayant pas engagé de dépense supplémentaire en demandant un doublage complémentaire. Le passage de la VO à la VF fait apparaître une forte différence de niveau, la VF étant agrémenté d’un +4dB de " Dialog Normalisation ". Rappelons qu’en Dolby Digital, le niveau relatif des pistes sonores est déterminé par cet élément dont la fonction à l’origine est d’effacer les différences de niveaux réelles entre films, programmes musicaux, ou retransmissions télévisuelles. Faut-il croire alors que l’éditeur à " poussé " le réglage de " Dialog Normalisation " pour faire croire à une VF surpassant la VO ?



En compensant cet écart de niveau, on peut analyser une dynamique similaire.

L’intégration des graves et la répartition des effets sont identiques entre les deux versions. La VF est toutefois plus claire mais pas agressive pour autant. C’est sans doute le passage du master sonore international NTSC vers PAL qui explique ces différences de tonalité qui peuvent surprendre des personnes habituées depuis toujours à la VO.



Plus intéressant à notre goût, la présence inédite d’une VO en DTS ES,

uniquement disponible jusqu’à présent sur l’édition Ultimate Zone 1. Ne cherchez pas, c’est véritablement cette piste qui met le mieux en valeur l’extraordinaire travail de Gary Rystrom, ingénieur du son vedette de LucasFilms. Celui-ci est non seulement responsable du mixage cinéma original mais surtout d’un grand travail de transformation de la piste six canaux originale en une piste 5.1 EX/ES qui, outre l’implémentation d’effets centre arrière spécifiques, adapte plus précisément le mixage pour une reproduction dans une salle de home-cinéma au volume plus réduit qu’une grande salle de cinéma. S’il n’est pas possible d’en savoir beaucoup sur ce travail de restauration, les suppléments permettent quant à eux d’apprendre par exemple comment les coups de fusils sont été crées grâce à une séquences interactive détaillant en plusieurs étapes les composantes du coup de feu final.



Par rapport à la piste Dolby, la piste DTS apporte une plus grande homogénéité spectrale,

pouvant la laisser supposer moins agressive mais tout autant démonstrative. Les graves sont mieux intégrés que dans la piste Dolby et descendent un peu plus sans pour autant créer une sensation de son brouillon. Autre plaisir, l’intégration intelligente des effets sonores dans l’action et la partition musicale de Brad Fievel.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
300 min
Boitier
Amaray


Le livret





L’un des attraits de cette nouvelle édition réside dans la présence d’un livret d’information de 80 pages

. Réalisé par l’agence Dark Star déjà en charge de travaux similaires pour l’éditeur (Edition Collector Les bronzés par exemple), il offre une lecture peu dense mais intéressante. En fait, il regroupe de nombreuses informations issues des modules interactifs décrits ci-dessous, ceux en VO. D’ailleurs l’auteur à judicieusement suivi le même plan que le module interactif en découpant les informations comme suit : Synopsis, la production, l’écriture, les décors, le tournage, les cascades, les acteurs, le montage, le son, la musique, les maquillages, les effets spéciaux visuels, promotion et carrière de T2, fiche technique et fiche artistique.



Le commentaire audio et les bandes-annonces





Un excellent commentaire audio accompagne la version longue

et regroupe pas moins de 26 intervenants. Le point fort de ce commentaire réside dans l’orchestration de Van Ling (concepteur de l’intégralité des éditions spéciales US liées à ce film et fidèle assistant de James Cameron) qui lie les multiples séquences de commentaires pour en faire un fil conducteur cohérent. Malheureusement, ces propos ne sont pas sous-titrés, une lacune difficilement pardonnable, l’éditeur étant en possession de ce commentaire depuis plusieurs mois.



N’oublions pas non plus que la fin alternative composant la version " Extra longue " n’est disponible sur cette édition qu’en bonus caché.

La méthode est dorénavant bien connu des habitués des différentes version T2 (sic !). Il faut composer à la télécommande le nombre 82997, représentation américaine de la date du 29 août 1997 qui dans le film représente celle de l’apocalypse. Deux séquences sont disponibles, en VOST.



De manière plus anecdotiques et avant de les oublier citons que le premier DVD regroupe trois bandes annonces,

deux concernant le film (VF 4/3) et le film annonce cinéma de Terminator 3 (VOST 16/9ème). Le deuxième DVD quant à lui propose les biographies textuelles en français de Cameron, des quatre comédiens principaux Scharzenneger, Hamilton, Furlong et Patrick, du directeur de la photo Adam Greenberg, du co-scénariste William Fisher et du compositeur de la partition sonore Brad Fievel.



Les documentaires





Le troisième DVD regroupe trois documentaires (VOST) et de multiples documents

qui malheureusement n’ont pas été localisés, c’est à dire que ces documents vidéo et textes sont en anglais. Bien que l’on comprenne que ce travail de localisation représente de longues heures de travail, on ne peut que regretter que ces informations, parfois passionnantes, soient réservées aux anglophones.



Le premier documentaire " The making of Terminator 2 "

comme son titre le suggère revient sur la production et le tournage du film. Il s’agit d’un documentaire généraliste mais qui permet de découvrir en quelques minutes les conditions de tournage.



Le second documentaire " More than meet the Eye "

ne doit surtout pas être boycotté puisqu’il détaille en 23 minutes de longs extraits des différentes séquences additionnelles de la version longue. Le plus intéressant ici ce sont évidemment les explications permettant de savoir pourquoi toutes ces séquences n’ont pas été retenues.



Le troisième documentaire " The making of Terminator 2 3D : Breaking the screen barrier "

propose une immersion dans les coulisses de l’extraordinaire attraction des studios californiens d’Universal Studios " Terminator 2 3D, Battle through time ", malheureusement confinée à cet unique place terrienne. Ce documentaire permet de savoir de quoi il en retourne, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on a envie d’y plonger de suite… Rappelons tout de même que c’est James Cameron lui-même qui a tourné ce qui représente encore aujourd’hui le court métrage le plus cher du monde. Pour cette occasion, tous les acteurs principaux du film ont été rappelés pour une attraction qui mélange show en direct et film.



Le quatrième documentaire est inédit pour cette édition. Il s’agit d’un 52 minutes extrait de la série " The directors "

- " Les réalisateurs " et dédié à James Cameron. Terminator 2 n’est donc pas le sujet central de ce document qui permet au réalisateur de résumer son parcours et à différents acteurs ayant travaillés avec Cameron de décrire le personnage et sa façon de travailler assez tyrannique. La narration est en VF mais les commentaires des intervenants en VOST.



La base de données (3ème DVD)





Tous les documents sont ici en VO

et sont éclatés en trois sections principales, chacune proposant ensuite de multiples sous-sections.



" Informations Programs " regroupe les trois documentaires décrits ci-dessus.





" Visual campains " regroupe une sélection de bandes annonces.

Les possesseurs des éditions zone 1 constateront l’absence de certaines. La principale attraction ici est présente avec la fameuse pré-annonce mettant en scène la fabrication de nombreux Terminator. Rappelons que cette séquence a été tournée avant le tournage et permettait à Cameron d’aguicher les impatients ; la présentation est toutefois trompeuse sur le scénario final du film puisque l’on imagine la mise en scène de multiples robots.



" Data hub " correspond au cœur de la base de données

. Pour faciliter la navigation et hiérarchiser les types d’informations elle est décomposé en quatre segments.



" Source Code " permet d’accéder au script du film.

Une option proposée dès le coffret LaserDisc qui intéressera les vrai fans du film… courageux car près de 600 pages composent ce script !



" Tactical diagram " regroupe 17 sections de storyboards

. Je vous invite à jeter un coup d’œil aux captures d’écrans.



" Interrogation surveillance archives " rassemble des documents vidéos.

Le sommaire est similaire à celui du livret et permet d’accéder à des documents d’informations qui partent de l’origine du film jusqu’à la sortie de l’édition spéciale du film, ce qui correspond à la version du coffret LaserDisc déjà mentionné. Cette section est carrément incontournable si vous comprenez ou lisez l’anglais. Le film est abordé sous tous ses angles, conceptuels, publicitaires, techniques…



" Data core " est également issu du coffret LaserDisc et distille soit en lecture continue, soit par un accès chapitré (50 !) une myriade de documents écrits.

C’est titanesque et bien entendu réservé encore une fois aux anglophones.



Vous en voulez encore ?

Il faudra alors se pencher sur l’édition Extreme Zone 1 qui propose :


  • Deux nouveaux documents vidéo inédits ; " No fate but what we make " est plutôt une réflexion sur les progrès enregistrés sur les effets visuels alors que "On the set " est un petit montage de huit minutes d’images inédites prise sur le tournage, sans commentaire off.



  • Une piste interactive sous-titrée ou se télescopent jusqu’à quatre niveaux d’information à très grande vitesse (j’ai pour ma part utilisé constamment la pause).



  • Un accès régulier à la " Lapin blanc "



  • Un nouveau commentaire audio de James Cameron qui intervient en duo avec son co-scénariste William Wischer. Allez à bientôt !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage