Network

Genre
Pays
USA (1976)
Date de sortie
mercredi 17 avril 2019
Durée
116 Min
Réalisateur
Producteurs
Howard Gottfried
Scénaristes
Paddy Chayefsky
Compositeur
Elliott Lawrence
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
1
Au milieu des années 70, les informations à la télévision changent. Le journalisme perd en effet pied face au pouvoir de l'argent et le besoin croissant de divertissement. Une rédaction se bat alors pour maintenir son audience sans se compromettre.

Avec « Pentagon Papers », Steven Spielberg nous plongeait dans les coulisses d’une guerre que s’opposaient deux journaux autour d’une affaire d’état. Par le même fait, il nous offrait une vision très complexe d’un monde assez méconnu qui possède un pouvoir sur les plus grands, mais peut aussi s’y brûler les ailes, notamment par des liens parfois un peu trop serrés avec les gouvernements. Mais avant Spielberg, un autre réalisateur avait signé une œuvre majeure sur les dessous des médias, mais télévisés, cette fois-ci, et notamment de la course à l’audimat qui peut pousser à toutes les dérives : Sidney Lumet avec « Network », un film majeur parce que parfois acide et sans concession, sur un monde qui, déjà dans les années 70, se laissait aller à certaines dérives, pourvue que le public en redemandait.

Ici, ce ne sont pas les gouvernants qui viennent dicter une certaine loi, mais plutôt les actionnaires et autres financiers, qui peuvent pousser les médias télévisés aux extrêmes parfois douteuses, comme ce présentateur dépressif, qui va vouloir se suicider en direct, mais qui, pour le bien des audimats et pour les profits qu’il pourra éventuellement générer, va se transformer en sorte de gourou médiatique. Sans concessions et souvent acide, le regard que porte le scénario de Paddy Chayefsky (Au-Delà du réel) va s’évertuer à montrer, avec un sens du détail, mais avec beaucoup de clairvoyance (nous le voyons bine maintenant !), à quel point la finance fera muter jusqu’à la perversion le métier de la télévision et plus particulièrement de l’info. Plus ou très peu de pudeur, tout est soumis au nombre d’auditeurs et dés que ce personnage versatile se détourne, les stars de la lucarne se transforment en ombres fantomatiques.

La mise en scène du maître est menée tambour battant, comme un thriller. Une tension palpable du début à la fin et que la distribution impeccable à commencer par Robert Duvall (Le Parrain), Faye Dunaway (La toyur Infernale) et William Holden (Fedora). Le trio se lance dans une course effrénée, que le maître tient d’une main assurée. Après avoir exploré les dessous de la justice avec « 12 Hommes en colère », le réalisateur signe une œuvre sans concession qui sera récompensée par 4 Oscars. Scène après scène, Sidney Lumet, nous plonge dans un enfer où les financiers influents, vont pervertir les journalistes de télévision et les amener à ne plus livrer des messages neutres, mais à répondre à une attente impudique, où le voyeurisme prime sur l’information.

En conclusion, « Network » de Sidney Lumet est une œuvre majeure sur les dessous de la télévision et particulièrement de l’influence négative des financiers sur le travail des journalistes de télévision. Le film reçu 4 Oscars à sa sortie. Et la distribution toujours impeccable est bien évidemment au meilleur de sa forme.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Le travail de restauration est subtil mais ne fait pas forcément de miracle. Est-ce la faute du master, mais le film souffre tout de même de son âge et de son époque, les années 70. Du coup, mais si le travail est d’une évidente qualité, les couleurs restent un peu fades et les contrastes, même présents et dosés, n’offrent que peu de relief. Le charme du film reste pourtant intact.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0
La piste Dolby Digital 1.0 ne masque pas le passage du temps, mais se révèle suffisamment intéressante pour ne pas dénaturer le film. Jamais dans l’excès, le mono, même en façade, parvient à se faire discret pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique. Du coup, même lorsque les personnages parlent fort, les oreilles du spectateur ne souffrent pas trop.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
110 min
Boitier
Amaray
Carlotta a soigné son édition avec tout d’abord un livre de 200 pages, passionnant sur la genèse de ce film marquant sur l‘univers de la télévision.

Puis sur un deuxième DVD, un reportage de 110 minutes : « Sidney Lumet par Sidney Lumet » dans lequel le réalisateur revient sur sa carrière et sur sa vie en général. C’est passionnant !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage