Inspecteur lavardin

Genre
Pays
France (1986)
Date de sortie
mardi 22 octobre 2002
Durée
101 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
« une collection qui rassemble les titres d'un même auteur permet évidemment de saisir les rapports que les films ont les uns avec les autres. » claude chabrol les aventures de l’inspecteur lavardin ont donné lieu à 2 films et à 4 téléfilms
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
1


Synopsis:
Raoul Mons, écrivain catholique très connu, est retrouvé mort complètement nu avec le mot 'porc' inscrit en rouge sur son postérieur...L'inspecteur Lavardin est envoyé sur les lieux pour enquêter sur le meurtre. Quelle n'est pas sa surprise de retrouver Hélène Mons, la femme de la victime, une femme dont il était amoureux ! Elle a eu, avec un premier mari disparu en mer, Véronique, aujourd'hui une jolie adolescente. Lavardin rencontre un certain Max Charnet, propriétaire d'une boîte de nuit très fréquentée par la jeunesse à la mode et, à l'occasion, pourvoyeur de drogue pour ladite jeunesse. Peu à peu, l'inspecteur découvre aussi le lien entre Charnet et l'écrivain assassiné : Charnet prêtait à Mons une garçonnière et lui fournissait des jeunes filles... D'autre part, Lavardin est très intrigué par la conduite du sage Véronique qui le soir, subrepticement, se maquille, s'habille de manière très féminine et quitte le domicile familial pour aller s'amuser...avec la complicité de son oncle Claude. Lavardin découvre aussi que Véronique voit en secret un homme mystérieux qui n'est autre que son père, lequel n'est donc pas mort en mer. Enfin, grâce à une cassette vidéo, l'inspecteur découvre que c'est Véronique qui a tué son beau-père lorsque celui-ci voulut la violer. Mais Lavardin est plus soucieux de morale que de vérité...

 

 

Critique subjective

Le film démarre de manière très surprenante : sur un visage en gros plan, rougeaud, celui de la future victime. Comme bien souvent avec Chabrol quelques minutes, quelques plans suffisent pour planter le décor. Il excelle vraiment dans ces scènes d’exposition.

 

Une histoire banale de province banale

Au départ, le réalisateur voulait bâtir un film dont l’intrigue serait centrée sur l’hypocrisie d’une petite ville de province, rien de nouveau me dires-vous. Ici, c’est à la mauvaise foi que s’attaque Chabrol (j’aurais pu dire aussi la mauvaise foi, religieusement parlant pour être plus explicite dans le jeu de mot pour ceux qui ne connaissent pas du tout ce classique). Mensonges, catholicisme de façade et censure morale font bon ménage dans ce petit village de bord de mer. Puis Chabrol a trouvé que le script était bien fade et mièvre et c’est là qu’il a décidé de redonner du service à l’inspecteur froid et cynique qui fit le succès de Poulet au vinaigre, et d’en faire un héros éponyme.

 

L’inspecteur Lavardin

Jean Poiret pétille, virevolte, lance des piques (il passera tout le film à appeler Watson un gendarme aide de camp un peu demeuré). Il émane de cet acteur une espèce de jubilation évidente à composer ce personnage qui n’a de respect que pour la morale et non pas pour la justice. Il est celui qui apporte la vérité dans un village où rien ne ressemble à ce qui semble être. Bernadette Laffont campe une veuve mélancolique, Jean-Claude Brialy un parasite homosexuel et fier de l’être et Jean-Luc Bideau un patron de boîte qui se mordra les doigts d’avoir rencontré Jean Lavardin.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.66:1


Une image de qualité pour un film qui commence à dater. Soyons relatif. Les tons chair sont bien respectés, un peu de flou dans les arrières plans et des effets de peigne dans les travellings…

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Un mono remixé sur deux canaux pour permettre une meilleure diffusion du son devient une pratique de plus en plus répandue. Une des meilleures bandes-son de cette collection, les voix y sont claires, intelligibles et se découpent parfaitement dans l’ambiance générale sans jamais s’y noyer. Néanmoins, des sautes de niveau assez désagréables surviennent de temps en temps, des problèmes liés à l’importance des bruits ambiants (Cf. la scène de la discothèque à la 48 eme minute)

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray


• La présentation du film par Joël Magny : Joël Magny est critique et historien du cinéma. Il a publié des monographies sur Eric Rohmer, Claude Chabrol et Maurice Pialat. Il est le directeur de la collection "les petits cahiers" (aux éditions Cahiers du cinéma) dont il a écrit l'un des volumes: "Le point de vue". Ces ouvrages proposent aux étudiants, enseignants ou lycéens, aux autodidactes et autres amateurs, d'accompagner leur initiation vers un cinéma éclairé.


• La leçon de cinéma de Claude Chabrol :
Claude Chabrol a été invité a commenter et à revenir sur 3 scènes du film
• Les bandes-annonces des films de Claude Chabrol

Bonus
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