La charge Héroïque

Genre
Pays
Etats-Unis (1949)
Date de sortie
vendredi 9 septembre 2005
Durée
99 Min
Réalisateur
Producteurs
Merian C. Cooper et John Ford
Scénaristes
James Warner Bellah, Frank S. Nugent et Laurence Stallings
Compositeur
Richard Hageman
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
99 min
Nb Dvd
1


L’histoire

Le Capitaine de cavalerie Nathan Brittles (John Wayne) est à quelques jours de la retraite lorsque son supérieur lui demande de conduire son épouse Abby (Mildred Natwick) ainsi que sa nièce Olivia (Joanne Dru) au poste de diligence le plus proche du fort. Malheureusement, la révolte des tribus indiennes, qui a motivé cette mise à l’écart des femmes, va sérieusement compliquer le voyage de la troupe de cavalerie encombrée par un chariot à bagages.

Rapidement, Nathan Brittles et ses hommes vont rencontrer les survivants d’une patrouille de cavalerie décimée par les indiens. Mais les esprits s’échauffent également dans la troupe où le Lieutenant Flint Cohill (John Agar) et le lieutenant Ross Penell (Harry Carey Jr.) se disputent la belle Olivia…

Hommage à l’armée américaine

Tourné en 1949 par John Ford, « She Wore a Yellow Ribbon » (La Charge Héroïque) est un véritable hommage à la glorieuse armée des Etats-Unis, qui vient de gagner la seconde guerre mondiale, à travers l’icône prestigieuse de la cavalerie de la fin du XIXème siècle. Le titre du film est inspiré par une vieille chanson américaine à la gloire de la cavalerie et des femmes de soldats. Lorsqu’une femme était promise à l’un d’entre eux, elle portait un ruban jaune dans les cheveux pour qu’on sache qu’elle n’était plus libre. Dans le film, c’est Olivia qui porte ce ruban, mais elle ne sait pas bien elle-même si elle est promise à Cohill ou à Penell. Cette histoire d’amour est le fil conducteur du film.

Mais ce que John Ford veut véritablement faire passer ce sont les valeurs de courage, d’humanité, de bonté et de respect qu’inspirait la cavalerie américaine et il s’en donne les moyens. Le film est presque entièrement tourné à Monument Valley (sauf la scène dans le cimetière) en technicolor. Ce mode de prise de vue, encore assez rare à l’époque, met parfaitement en valeur les montagnes uniques de cette région et les dégradés de couleurs sur les roches. John Ford n’hésite pas à tourner en toutes situations et même sous un ciel d’orage (en renforçant un peu les effets atmosphériques au montage). Ce film obtiendra même l’oscar du meilleur film couleur en 1950.

Les acteurs ne sont pas en reste, avec une très belle interprétation de John Wayne qui se donne à fond pour un rôle fait sur mesure. Il est très bien entouré et les différents acteurs rendent l’histoire très crédible. La seule chose qui ‘cloche’ est le débordement de bons sentiments et le regard un peu trop tendre sur la gentille cavalerie américaine face aux méchants indiens (seulement les jeunes car les vieux indiens sont sages !). Un regard sur l’histoire qui mettra du temps à changer !

Cinquante six ans après son tournage on peut dire que ce film a encore de beaux restes, surtout grâce à l’excellente qualité de l’image. Mais il a quand même pris un coup de vieux, surtout au niveau de l’action. La musique de Richard Hageman a beau tenter de relancer le suspens à grand coup de tambours et trompettes, on se rend compte qu’il ne se passe finalement pas grand-chose dans ce film. Il reste bien cette fameuse ‘charge héroïque’ en dernière partie de film, mais son impact est un peu gâché par une fin un peu maladroite qui aurait beaucoup gagné à se terminer façon ‘luky luke’ avec un John Wayne partant à cheval sur fond de soleil couchant.

« La Charge Héroïque » est un ‘monument’ du cinéma que l’on regardera avec l’intérêt d’un historien du cinéma en s’attachant à l’intéressante vision d’une époque révolue où le cinéma américain débordait de bons sentiments. Les amateurs de films d’action passeront leur chemin, mais ceux qui aiment les films posés où la psychologie des personnages est au premier plan pourront y trouver leur compte.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Elément le plus surprenant dans ce film, l’image est vraiment très belle pour une production de près de soixante ans d’âge ! La colorimétrie est pratiquement parfaite, permettant de profiter des superbes paysages de Monument Valley. La définition est assez correcte, avec parfois quelques scènes un peu moins nettes. Les arrières plans sont généralement bien lisibles, mais on note tout de même quelques fourmillements dans certains arrières plans. La qualité générale est tout de même suffisante pour apprécier le film sur très grand écran (même avec un vidéoprojecteur), en gardant à l’esprit que le film est en 4/3 et qu’il s’accommode mal d’un redimensionnement qui déformerait l’image !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0


Le DVD nous propose deux pistes sonores en Dolby Digital 1.0 Mono anglaise ou française. La qualité est satisfaisante, avec une préférence pour la piste anglaise qui présente un peu moins de souffle et où les voix des acteurs sont plus naturelles (surtout pour les femmes dont le doublage français est exécrable). La dynamique d’ensemble est correcte et rend assez bien le caractère ‘grand spectacle’ de certaines scènes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray


Les Editions Montparnasse nous proposent le film dans une version assez épurée, seulement accompagnée par une courte présentation de Serge Bromberg (historien du cinéma). On ne trouve même pas de chapitrage du film !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
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