Mademoiselle Fifi

Synopsis
1870, La Normandie est envahie par les troupes Prusse, Rachel (Simone Simon) et ses compagnons de diligence sont retenus par un officier prussien surnommé mademoiselle Fifi bien décidé à ce que cette dernière dîne avec lui et de par là même, renonce à ses idéaux.

Critique subjective : frais et pimpant
Val Lewton cantonné aux séries B fantastique avec plus ou moins de succès avec notamment « La septième victime » également critiquée sur notre site (par ici) veut changer de catégorie et pour son premier essai il confie la direction à Robert Wise avec qui il travaillera à nouveau pour « La malédiction des hommes chats » la même année ou encore « Les body snatchers » en 1945 plusieurs fois remis au goût du jour. Malgré le soin apporté à la réalisation et peut être à cause du manque de moyens mis en œuvre, le film ne remportât pas le succès escompté. Le manque de moyens dont dispose le film n'est pas la principale raison du manque d'intérêt du public lors de sa sortie, en effet les décors de la superproduction « Quasimodo » de William Dieterle ont été réutilisés en grande partie et les costumes des acteurs sont plutôt réussis. On reprochera surtout la rapidité avec laquelle l'héroïne cède à la pression de son entourage à deux reprises. Rassurez-vous le film n'a pas que des mauvais côtés, on appréciera la première partie du voyage dans la diligence et le pied de nez fait à la bourgeoisie. Serge Bromberg dit du film qu'il est un hymne à l'esprit de résistance français et le film en donne un bel exemple vers la fin.

Le mot de la fin
Les éditions Montparnasse livrent ici un film assez moyen dans une édition impeccable.
 

Difficile de croire que le master date de si longtemps, en effet hormis quelques tâches de ci de là l'image est des plus douce et agréable. La compression est à peine visible.  

Que dire une fois de plus, le son n'accuse pas non plus le grand âge du film, la piste mono d'origine est ainsi redirigée sur les deux voies principales. La dynamique est excellente, à moins de tendre l'oreille et de monter le son on ne perçoit aucun souffle.  
Suppléments  5 / 5  

Menu et interactivité
Menu sobre et à l'habitude des DVD de la collection RKO des éditions Montparnasse, Serge Bromberg présente une introduction du film.