Je suis une légende

Pays
USA (2008)
Date de sortie
jeudi 19 juin 2008
Durée
96 Min
Réalisateur
Producteurs
Akiva Goldsman, James Lassiter, David Heyman and Neal Moritz
Scénaristes
Mark Protosevich et Akiva Goldsman
Compositeur
James Newton Howard
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Allemand
Non
Oui
Non
Arabe
Non
Oui
Non
Danois
Non
Oui
Non
Espagnol
Non
Oui
Non
Finnois
Non
Oui
Non
Italien
Non
Oui
Non
Néérlandais
Oui
Oui
Non
Norvégien
Non
Oui
Non
Portugais
Non
Oui
Non
Suédois
Non
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
96 min
Nb Dvd
2

Miraculeusement immunisé contre un virus dévastateur, et dont la propagation a été fulgurante, le spécialiste militaire en virologie Robert Néville est le seul être humain vivant de la ville de New-York, et peut-être même du monde.

Remake de “The last man on earth” de Vincent Price datant de 1964, “Je suis une légende” est inspiré du roman culte de Richard Matheson paru en 1954. Will Smith y campe un lieutenant-Colonel de l’armée américaine, spécialiste en virologie, qui tente de trouver un antidote au virus qui vient de décimer le cœur de Manhattan. Seul au milieu d’une ville morte, il se bat pour faire renaître la vie humaine. Une histoire simple, qui a le mérite de capter l’intérêt du spectateur, tant elle surprend dans le fond. Même si un tel résumé ne donne que peu d’espoir sur un scénario particulièrement fournit, il offre en règle générale une capacité à l’acteur de se révéler un peu plus encore au monde.

Et c’est le cas, avec Will Smith, dont on avait déjà pressenti les grandes capacités avec des films tels que « Ali » ou encore « À la recherche bonheur ». En effet l’acteur se révèle saisissant, juste, incroyablement touchant et en osmose totale avec son sujet. Si la première partie du film, laisse croire à une énième composition de la cool attitude amusante du comédien, il laisse subitement libre cours à son talent dans la deuxième partie en entraîne le spectateur dans une multitude de sentiments et d’émotions qui font mouche à chaque fois. L’histoire, un peu hésitante au début, oscillant entre film à suspens et scénario à monstres, permet à l’acteur de mettre en place son jeu et d’ainsi mieux en affûter les effets, lors de scènes plus intimes.

L’histoire et la réalisation, sont d’ailleurs peut-être les points faibles de « Je suis une légende », car sur la base même d’un Manhattan post-apocalyptique, le réalisateur n’a pu s’empêcher d’y mettre des clichés habituels un peu convenu, comme la voiture qui va vite, le fusil qui tire dans tous les sens, le héros solitaire fan de Bob Marley, autant de clichés chers à Will Smith, mais qui laisse envisager le pire. Puis subitement, au détour d’une action, reprenant le fil d’une histoire particulièrement originale, le réalisateur Francis Lawrence (Constantine) reprend les rênes de son histoire et laisse libre court à son acteur principale pour transcender les instants émotionnels du film. Maîtrisant une histoire qui aurait tendance à vite dévier sur une chasse aux monstres de type « Résident Evil », le réalisateur préfère au contraire centrer son discours sur la solitude du héros, hanté par le souvenir des siens et   persécuté par sa recherche d’antidote pouvant redonner vie aux humains. Ce choix scénaristique sauve le film dans son intégralité et le sort des ornières du spectacle à sensations.

En conclusion, un film inégal dans sa première partie, mais qui prend subitement le risque de recentrer son débat autour de son héros, rendant d’un seul coup l’ensemble particulièrement efficace et réjouissant. Le jeu d’acteur est d’une incroyable justesse et permet à Will Smith, si besoin en était, de prouver l'étendue du talent qu’il possède.  

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Particulièrement bien soignée, l’image est saisissante de qualité. Les contrastes sont resplendissants, le piqué des couleurs donne toute sa valeur au travail de décors fait sur le film. L’ensemble retranscrit à merveille les sensations qu’ont pu connaître les spectateurs lors de sa sortie en salle. Une véritable bonne nouvelle donc !

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Si la spatialisation est d’une rare qualité, avec une réelle précision dans la retranscription des ambiances, permettant ainsi une véritable plongée dans l’atmosphère du film. La piste 5.1 souffre par moment d’inégalités et de faiblesses, qui une fois de plus font tendre l’oreille pour percevoir un mot, certains effets sonores peinent aussi de ces inégalités, effaçant ainsi une partie de l’action. Une véritable déception !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
99 min
Boitier
Amaray
Première grande idée des bonus de l’Edition Collector de « Je suis une légende » reste  la version alternative (Attention en VO sous titrée uniquement) qui donne une vision plus baroque dans le jeu des acteurs jouant les monstres, mais aussi un final plus positif et beaucoup plus centré sur l’aspect humain des personnages. Puis un making of très amusant sur les difficultés de créer le film en le tournant à New York. Expérience qui semble avoir beaucoup marqué les membres de l’équipe. Puis un très instructif parallèle entre la thèse développée dans le film et les opinions (très structurées) de scientifiques, offrant dans le même temps, une multitude d’informations ludiques sur les virus. Puis en retournant sur le Disque 1, on peut visionner 4 petits films d’animations autour du thème du monde dévasté par ce virus et les incidences que cela provoque dans l’esprit des survivants. Puis les bandes annonces. Une totale réussite de ce côté-là !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Alternative du Film