Bad Boys 2

Titre Original
Bad Boys 2
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
samedi 24 avril 2004
Durée
140 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerry Bruckheimer
Scénaristes
Ron Shelton, Jerry Stahl
Compositeur
Dr Dre, Foxy Brown, Mike Elizondo, Steve Jablonsky, Jay-Z (entres autres)
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Le film fut loin d'être un grand succès, pour un budget de 130 millions de dollars, il en rapporta "seulement" 138 sur le sol US et environ 140 dans le reste du monde. Avec les coûts de la publicité, ces chiffres sont bien en dessous du seuil de rentabilité.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
140 min
Nb Dvd
2


L'histoire

 

Mike et Marcus, deux flics de Miami, tentent d'arrêter Tapia et son traffic d'extasy qui pollue la ville. Rien ne les feraient sortir de la routine si la propre soeur de Marcus, Syd, n'était pas impliquée, en tant qu'agent des ATF, dans l'opération.

 

 

Critique subjective

 

Après un Pearl Harbor assez catastrophique, on n'était pas si pressé de revoir un film de Michael Bay, surtout que ce Pearl Harbor était précédé d'un Armageddon plus que douteux et d'un Rock plus que moyen. Et bien on avait tort, Bad Boys 2, son petit dernier, est un film d'action et de divertissement pur allant bien au-delà des prévisions et des éspérances placées en lui. On attendait un film lourdeau et tout public, on a au final un film d'action détonnant assumant un côté gore et parfois de mauvais goût qui fait plaisir à voir.

 

Avec sa production du remake déjà bien glauque de "Massacre à la tronçonneuse", on a un peu l'impression que Bay s'est enfin laché. Il faut dire que ses films précédents étaient tous très propres sur eux. Il suffit de se rappeler de Pearl Harbor et ses blessés tout juste sales et couverts de suie, ou son Armageddon remplit de bons sentiments. Ici, c'est clair, rien de tel. Courses-poursuites, destruction d'une villa, destruction d'un bidon-ville, petit cours d'éducation sexuelle zoophile, éviscération de cadavres à mains nues, absorption d'extasy, nécrophilie, lancé d'épaves de voitures, lancé de cadavres humain, explosion de corps sur des mines..... voilà un petit florilège de ce que l'on peut trouver dans Bad Boys 2.

 

Les scènes d'action sont, pour la plupart, tout simplement énormes. Mention spéciale à la première course-poursuite en ville, tout d'abord, puis sur une voie rapide, qui entraîne la destruction de 22 voitures et d'un bâteau (!). Une séquence de 10 bonnes minutes coupée en son milieu par une fusillade spectaculaire, fusillade se poursuivant durant la suite de la poursuite sur la voie rapide! Une séquence en tout point excellente qui surpasse même celle de Matrix Reloaded (à ce niveau la comparaison est difficilement évitable) qui était certes impressionnante d'un point de vue technique, mais trop "propre" et dénuée d'enjeux. La poursuite de Bad Boys 2 possède en outre autre chose de ce qui manquait à celle de Matrix : du punch. Elle comprend également le meilleur de la poursuite de Terminator 3 : une forte tendance vers le bourrinage. Il est peut-être seulement dommage, ou peu judicieux, d'avoir placé cette scène si tôt dans le film (après 26 minutes) car elle en est la plus impressionnante.

 

Bad Boys 2 est ce qu'on appelle un buddy-movie. Ces films où deux personnages sont associés (et qui en général sont totalement opposés). Ce genre de film ne peut fonctionner sans un duo d'acteurs marchant au diapason, c'est le cas ici. Martin Lawrence et Will Smith (déjà bien rodés par le premier Bad Boys) font preuve d'une belle aisance à nous faire communiquer l'humour véhiculé par leur relation (forcément tumultueuse) et par le film. Les autres acteurs ne sont pas en reste, notamment Joe Pantoliano dans le rôle, pour la seconde fois, d'un commissaire zen.

 

Comme souvent dans ce genre de film, le scénario est réduit à sa plus simple expression. D'ailleurs, lors de la première vision du film, j'étais persuadé durant les premières minutes que cette bête histoire d'extasy faisant l'objet de l'introduction du film (un peu à la manière d'un James Bond). Et bien il n'en est rien, c'est cette banale histoire de trafficant qui n'a d'autres buts que de s'enrichir qui devra nous tenir en haleine du début à la fin. Bien peu de choses donc, mais le scénario, linéaire au possible, a le mérite de nous faire visiter un grand nombre d'endoits différents. Il nous réserve en outre de bons moments d'humour (la morgue, le magasin vidéo, le petit amie de la fille de Marcus.....) il serait donc dommage de bouder son plaisir pour si peu.

 

 

En conclusion

 

Bad Boys 2 est un film d'action survitaminé et specatculaire qui gagne un maximum de points au petit jeu de la surenchère. Des scènes d'actions impressionnantes, de l'humour parfois assez peu conventionnel pour ce genre de production, du rythme, du punch..... et au final un excellent film d'action. Efficace.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
En tout point excellente. L'image rend vraiment justice à l'excellent travail du directeur de la photo et à ses couleurs très chaudes (même parfois brulées). La compression, tout aussi exemplaire ne laisse pas de défauts majeurs visibles, ni en scènes de jour, ni en scènes de nuit. Un tel résultat, avec un film plutôt long (2h20) et trois pistes sonores (dont une DTS) ne peut qu'être recompensé par une note maximale.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
2.0
Français
5.1


Les trois pistes disponibles ont de quoi surprendre. Tout d'abord le DVD ne présente pas de piste anglaise 5.1 en Dolby Digital. Une simple Dolby Surround devra suffire pour tout ceux qui ne possède pas le DTS (ce qui, reconnaissons-le, est de plus en plus rare).

 

Ce petit désagrement est largement rattrapé par la seconde surprise. En effet, une fois encore, c'est la piste originale qui a été privilégiée, nous offrant un DTS très percutant qui fera vrombir puissamment votre caisson de basse (bien plus que la piste Dolby Digital) tout en vous faisant profiter d'une spatialisation impressionnante de par son efficacité. La scène de poursuite ou du bidonville pourront aisement servir de démonstration de votre home-cinéma pour vos amis.

 

Enfin, dernière piste disponible, celle, française, en Dolby Digital 5.1 qui si elle n'atteint pas les sommets de sa grande soeur en DTS ne démerite absolument pas et devrait déjà vous causer quelques problèmes avec vos voisins en cas d'abus au niveau du volume.

 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
140 min
Boitier
Amaray


Un second DVD plein à craquer d'un interactivité souvent passionnante, que demander de plus ?

 

Le contenu du disque se découpe en 5 parties distinctes :

 

* Scènes supplémentaires :

 

- Thérapie de groupe : dans le film, le flashback sur la thérapie de groupe de Marcus dure quelques secondes, on a ici droit à la version intégrale, plutôt inutile il est vrai (1.07)

- Mike et Mara : dans cette scène Mike se fait attirer par une ex-compagne dans une pièce de l'hôpital, il fini par réfuser ses avances. La scène a pourtant été rétirée, certainement pour ne pas brouiller les pistes vis-à-vis du spectateur (les américains détestent les infidèles dans les films !) (1.02)

- La maison haîtienne : quelques échanges supplémentaires avant l'entrée dans la maison entre Mike et Marcus. Une petite touche d'humour qui aurait pu garder sa place dans le film (0.30)

- Au magasin Phat : début de la séquence du magasin vidéo ralongée..... amusant mais sans réel intérêt (1.06)

- A propos de la maison de mama : quelques secondes en plus sur le grenier de la maison de Tapia et sur son aversion pour les rats - inutile (0.48)

- Il faut tuer le chien : très mauvaise scène où Tapia donne l'odre à ses homme de traquer et tuer le chien, les dialogues y sont proprement ineptes (0.39)

- Les fausses funérailles : une scène qui aurait eu sa place dans le film de par son énormité. Marcus et Mike arrêtent une voiture transportant un cerceuil où ils pensent trouver de la drogue. Ils n'hésitent pas à fouiller le cadavre jusqu'à..... je vous laisse deviner..... parfaitement dans le (mauvais) goût du film (1.55)

 

 

* Documentaires :

 

- Les cascades : retour sur les cascades les plus spectaculaires du film, expliquées à renfort d'interviews du réalisateur, du coordinateur et d'images du tournage. Le reportage est court mais suffisamment efficace pour qu'on ne reste pas sur sa faim (9.28)

- Les effets visuels : les principaux effets numériques (nombreux dans le film) sont détaillés, de la conception au résultat à l'écran. Tout comme le reportage précédent, le résultat est efficace et complet sans pourtant être exhaustif mais parfaitement suffisant (18.35)

 

 

* Clip musical :

 

- Certainement la page de menu la plus inutile du DVD : une page pour un choix d'un seul clip ! Un envoi direct aurait été plus judicieux. Le clip en question est La-La-La, par Jay Z.

 

 

* Analyse de séquences :

Chacune des scènes analysée est présentée dans son état final, au moment du tournage et au travers de nombreuses pages de story-board et du scénario.

 

- La chaussée Mac Arthur : (10.26)

- Le camion frigorifique : (4.00)

- La monorail : (4.14)

- La voiture piégée : (3.02)

- La villa de Tapia : (8.20)

- Le bidonville : (8.40)

 

 

* Journal de la production :

 

Long reportage sur la conception du film en passant par des séquences clés, le tout entrecoupé d'interviews et de nombreux extraits du tournage. Ce journal de la production n'évite pas totalement la langue de bois mais reste très honnête dans son ensemble (64.47).

 

- La génèse : (5.43)

- L'entrainement : (2.20)

- La marécage : (6.14)

- Le night club : (2.44)

- La fusillade : (7.52)

- Convocation du patron : (2.18)

- Mike et Syd : (3.25)

- La piscine : (3.00)

- Tapia : (3.11)

- Première rencontre : (2.42)

- Le laboratoire : (1.49)

- La maison du capitaine : (2.25)

- Deux apparitions : (2.29)

- Comment éviter un train : (3.00)

- La capitaine Howard : (1.52)

- La mort de Alexei : (3.31)

- L'assaut de la maison : (5.41)

- L'explosion de la villa : (3.51)

- Le bidonville : (3.00)
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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