Prisonniers du temps

Titre Original
Timeline
Genre
Pays
USA (2004)
Date de sortie
jeudi 21 octobre 2004
Durée
104 Min
Réalisateur
Producteurs
Richard Donner, Lauren Shuler Donner et Jim Van Wyck
Scénaristes
Michael Crichton, George Nolfi et Jeff Maguire
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Anglais Hindi
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
104 min
Nb Dvd
1


Résumé

Alors qu’il effectue des fouilles archéologiques dans la vallée de la Dordogne en France, le professeur Edward Johnston (Billy Connelly) accepte de servir de cobaye pour une invention révolutionnaire... et se retrouve projeté au 14ème siècle en France... en plein coeur de la guerre de Cent ans qui oppose les français et les anglais. Son fils (Paul Walker), son assistant Gerard Butler) et quelques uns de ses étudiants tentent de le sauver. Ils utilisent à leur tour la machine à voyager dans le temps qui les transpose au Moyen-Âge. Ils n’auront que huit heures pour retrouver le professeur et repartir pour le futur. Huit heures avant d’être prisonniers du temps à jamais !
Critique subjective
Les voyages spatio-temporels ont souvent fascinés les auteurs de science-fiction. Et très tôt, le cinéma s’est emparé de ce genre vraiment à part. On peut citer notamment des comédies (Les Visiteurs), des aventures futuristes (Retour vers le futur, La Machine à voyager dans le temps), des thrillers (L’Armée des 12 singes, C’était demain), etc. Le thème du voyage dans le temps est une nouvelle fois abordé au cinéma avec Prisonniers du temps, ici, comme une aventure médiévale. Richard Donner (L’Arme fatale) prend les reines du projet, écrit par Michael Crichton (Jurassic Park, Le 13ème Guerrier) d’après sa propre oeuvre, en tant que réalisateur mais également producteur (avec sa femme). On avait par conséquent un thème de départ qui avait déjà fait ses preuves au cinéma (souvent à l’origine de bons films), un réalisateur qui avait déjà fait ses armes et un scénariste au talent reconnu. Tout était donc réuni (sur le papier) pour obtenir un bon divertissement. Est-ce réellement le cas ?
Michael Crichton, écrivain dorénavant mondialement reconnu pour ses best-sellers, nous a habitué depuis qu’il collabore avec le cinéma à des scénarios de qualité (dans la majorité des cas). Pour Prisonniers du temps, il faut bien le reconnaître, le script est de loin l’un des plus mauvais de l’auteur (avec Sphère). L’idée de départ (voyage dans le temps à l’époque médiévale) est, certes, originale cependant elle ne suffit guère à monter un film digne de ce nom. On veut bien croire que du livre au scénario les producteurs ont largement cisaillés pour obtenir une aventure fantastique médiévale pour adolescents, il reste qu’au final, le script est inepte. Passons la phase de notre époque (déjà peu reluisante), pour s’attarder sur le saut (à reculons) dans le temps. Alors que la bande de joyeux lurons s’est faite arrêtée par les Anglais, ils se mettent à réfléchir pour pouvoir sortir (si si). Une fois dehors, un personnage trouve le moyen de faire des amourettes avec une Française ! En fait, le script offre des points de vue stéréotypés : 90% d’action et 10% de romance. Il faut que ça bouge sans cesse, par conséquent on invente n’importe quoi pour pouvoir balader le spectateur. Exemple le plus flagrant, la fin du film où les personnages se retrouvent au beau milieu d’une bataille entre les Anglais et les Français (emmenés par Lambert Wilson).
Credo des producteurs, l’action est donc la priorité du film. Pourtant, la vision du film montre de réelles carences de ce côté-ci. Des chevaux, des chevaliers, des épées, des catapultes et des explosions ne suffisent guère à créer un bon film d’action, surtout si ses éléments sont utilisés à mauvais escient ! On retiendra par-dessus tout, des combats mal chorégraphiés qui ne sont pas dignes d’un tel budget ! Même si Richard Donner est un réalisateur ayant déjà fait ses preuves (Ladyhawke, Les Goonies, L’Arme fatale), on doute de ses capacités à redevenir le grand metteur en scène qu’il était à l’époque des Superman, tant son travail sur Prisonniers du temps est bâclé !
Que dire enfin de la prestation affligeante des comédiens avec en tête du groupe Paul Walker (Fast and Furious) qui n’exprime aucune émotion. Son visage est impassible comme une momie d’Egypte. Richard Donner qui ne tarit pas d’éloge à propos de son interprète principal, qu’il compare volontiers à Steve McQueen et Mel Gibson, devrait ouvrir les yeux ou changer de lunettes car on n’a pas dû voir le même comédien. Le reste du groupe est dans la même veine, heureusement notre Lambert Wilson national est là pour rehausser le niveau. Ouf !
Verdict

Échec critique, échec public (bide commercial), échec artistique (scénario, réalisation, jeu d’acteurs...). Bref, Prisonniers du temps est véritablement un échec !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Image dans l’ensemble de bonne qualité avec des couleurs radieuses et une définition au poil ! On distingue tout de même quelques défauts, notamment des taches sur le master (cf. 49’42) ainsi qu’une légère compression visible lors des scènes sombres.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Deux pistes sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 (448 kbps) et la VO Dolby Digital 5.1 (448 kbps). Le film offre aux spectateurs friands de sons musclés de quoi se régaler. Les flèches fusent (cf. 58’50), les sabots retentissent (cf. 29’06), les catapultes se déploient (cf. 82’53). À notre grande joie les effets clinquants sont relativement nombreux, cependant on regrette juste que l’ambiance sonore soit laissée un peu de côté.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
67 min
Boitier
Amaray


Menus

Menu principal animé avec des extraits du film. Les autres menus sont fixes !
Suppléments
  •  Chroniques de Prisonniers du temps. Trois sections composent ce supplément. Premièrement, « Le temps d’un tournage » (17’20) qui est une sorte de journal de bord du tournage. Très intéressant ! Deuxièmement, « La nuit de La Roque » (21’), cette seconde section s’intéresse à la bataille du château de La Roque, de la production jusqu’au tournage. Enfin dernière partie, « Leur histoire » (6’50) qui montre le travail de toute l’équipe (réalisateur, acteurs, assistants, etc.)


 
  •  La matière de Prisonniers du temps (18’15). Dans ce bonus, on évoque tout d’abord la conception des costumes, puis la représentation du voyage dans le temps, la construction des décors et l’élaboration de la musique. Un supplément instructif.


 
  •  Bandes-annonces du film (3’20).
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage