Magnum saison 5

Titre Original
Magnum p.i.
Genre
Pays
Etats-Unis (1985)
Date de sortie
jeudi 22 février 2007
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Scénaristes
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Compositeur
Peter Carpenter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6


Avant-propos :

Les cinquièmes aventures de Magnum comportent vingt-deux épisodes de 45 minutes chacun (la saison avoisine donc les dix-sept heures), en voici les titres.

01 Prémonitions - première partie (Echoes of the mind - part 1)
02 Prémonitions - deuxième partie (Echoes of the mind - part 2)
03 Réapparition (Mac’s back)
04 L’héritage (The legacy of Garwood Huddle)
05 Les bas-fonds (Under world)
06 L’extralucide (Fragments)
07 Que justice soit faite (Blind justice)
08 Meurtre 101 (Murder 101)
09 Tran Quoc Jones (Tran Quoc Jones)
10 Chantage (Luther Gillis : file 001)
11 Fiction ou réalité (Kiss of the Sabre)
12 Jeux dangereux (Little games)
13 Professeur Jonathan (Professor Jonathan Higgins)
14 Contrainte (Compulsion)
15 Tous pour un - première partie (All for one - part 1)
16 Tous pour un - deuxième partie (All for one - part 2)
17 Bateau à vendre (The love for sale boat)
18 Donne-moi la musique (Let me hear the music)
19 Madame Jones (Mrs Jones)
20 L’homme de Marseille (The man from Marseilles)
21 Torah Torah Torah (Torah, torah, Torah)
22 La danseuse (A pretty good dancing chicken)

Critique subjective :

1985. L’audience restant bonne, la série Magnum connaît les honneurs d’une cinquième saison. Si elle comporte le centième épisode de Magnum p.i., cette saison 5 restera surtout comme une étape charnière, en quelque sorte un point de non-retour dans la mesure où la série aura désormais plus de saisons dans le rétroviseur que devant elle (rappelons que le programme tirera sa révérence en 1988).

Avec cette cinquième saison, la série Magnum continue sur un rythme de croisière. Si ses détracteurs trouveront ces nouvelles aventures routinières et faciles, les fans, eux, salueront une mécanique de précision aussi bien huilée que le moteur de la Ferrari de Robin Masters. On retrouve donc Thomas Sullivan Magnum, un détective privé cool et sexué qui se pose plus que jamais comme l’antithèse de son « prédécesseur » : Steve Mc Garrett (pour mémoire, la série Magnum fut lancée par CBS pour rentabiliser les structures de production d’Hawaï police d’état). Entouré de ses fidèles acolytes (Rick, Terry et Higgins) et parfois de personnages campés par des stars de passage (Sharon Stone, Pat Hingle, Robert Forster, Dennis Weaver), le plus célèbre détective à moustache mène l’enquête sous le soleil d’Hawaï. Bien troussées, riches en rebondissements, et parfois même en action (voir le double épisode Tous pour un dont l’intrigue, qui évoque celle de Rambo 2, nous rappelle avec force que nous sommes en pleine ère reaganienne), les intrigues tiennent la route et remplissent leur office quarante-cinq minutes durant. On passe d’épisodes ouvertement humoristiques (comme celui où TM dispense des cours à l’université) à des aventures parfois plus âpres (voir notamment le premier épisode dans lequel Magnum est sauvagement blessé par des rottweilers) et on retrouve, en général, de l’humour et une certaine gravité dans de bonnes proportions.

Il est intéressant de (re)découvrir cette saison 5 (que l’on peut qualifier de « standard ») à l’heure où l’idée d’une adaptation cinématographique des aventures de Magnum revient avec insistance sur le tapis. D’emblée, se pose bien entendu la question de l’interprète principal. Si le nom de George Clooney (approuvé par les fans) reste irrémédiablement lié au projet, une rumeur a récemment fait état de Ben Affleck (non !) et le nom de Matthew McConaughey (mouais ...) se murmure de plus en plus. Difficile à imaginer dans tous les cas. Il apparaît en effet tout bonnement impossible de penser au personnage sans revoir Tom Selleck l’incarner avec cet inégalable panache. L’idée d’un Thomas Magnum un peu vieillissant (l’acteur est sexagénaire) étant exploitable, pourquoi pas lui ? Hélas, la chose est impensable lorsque l’on sait que Selleck ne veut plus entendre parler de la série. On le comprend, elle a ruiné ses velléités d’acteur pour le grand écran. Si Magnum aura assuré la célébrité de son brillant interprète, le programme aura aussi plombé sa carrière au cinéma, le court-circuitant pendant huit années. L’exemple le plus célèbre reste le rôle d’Indiana Jones. Premier choix de Spielberg et Lucas (qui le préféraient à Harrison Ford), Tom Selleck ne put jamais endosser la défroque d’Indy, étant déjà lié contractuellement à CBS pour camper le détective à la chemise hawaïenne. Il y a des moments qui vous changent une vie ...
Outre le problème majeur de l’acteur, se posera également une problématique tenant à la tonalité du métrage. Pas facile en effet de (re)trouver le ton juste dans le cadre d’une transposition au cinéma. Il ne faut en aucun cas omettre la façon dont la série parvenait à mêler avec brio le polar et le film noir, l’humour et l’âpreté, le tout dans un cadre paradisiaque. Espérons seulement que le long-métrage, s’il finit par voir le jour, ne se focalisera pas uniquement sur l’humour (comme bien des téléspectateurs qui n’ont retenu que cet aspect) ou, pis encore, ne versera pas dans la parodie de bas étage (remember Starsky et Hutch). Toujours est-il que le réalisateur actuellement attaché au projet, Rawson Marshall Thurber (Dodgeball, sic), ne laisse rien augurer de bon et témoigne du peu de sérieux accordé à l’entreprise.

Verdict :

Dans l’attente de voir une icône TV probablement massacrée sur grand écran, on dégustera nos bons vieux épisodes de Magnum avec autant d’appétit que si l’on savourait une coupe glacée à la terrasse du King Kamehameha Club. Aloha.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Constat agréable : du mieux. Si l’on se souvient d’une qualité vidéo extrêmement médiocre sur les quatre premières saisons, celle de cette saison 5 redresse quelque peu la barre. L’image n’a semble-t-il pas fait l’objet d’une restauration, il faut croire que le matériel disponible était dans un meilleur étant que celui employé précédemment. La définition s’en trouve accrue et le rendu des couleurs plus reluisant. Ce n’est pas encore l’opulence (la colorimétrie pourrait être complètement revue et la compression apparaît régulièrement à l’arrière-plan) mais les visuels sont indéniablement meilleurs, voir même corrects pour un programme TV de cet âge.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Un son qui, comme l’image, a fait quelques appréciables progrès. Très centré sur les voix, le mono fait preuve d’un certain tonus et d’une relative clarté. L’éditeur n’ayant pas encore daigné investir dans des sous-titrages (et dire que les premières saisons bénéficiaient d’une VOSTF), la VF est imposée. Si les doublages possèdent bien un petit côté « culte », ils accentuent beaucoup trop l’aspect comique du programme. Posons donc encore cette même question : à quand le retour de la VO ?

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


 

Aucun supplément.
Bonus
Livret
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