Magnum saison 6

Titre Original
Magnum p.i.
Genre
Pays
Etats-Unis (1986)
Date de sortie
mardi 26 juin 2007
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Scénaristes
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Compositeur
Peter Carpenter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6

Avant-propos :

La saison 6 de Magnum comporte 20 épisodes de 45 minutes chacun (durée totale : environ 15 heures), en voici les titres.

01 Déjà-vu (1ère partie)
01 Déjà-vu (2ème partie)
02 Opération liberté
03 Les vents de Kona
04 Hôtel Dick
05 La méprise
06 La lettre volée
07 Les Paniolos
08 La course au trésor
09 La taupe
10 Mal des profondeurs
11 Que la fête continue
12 L’apprenti sorcier
13 Coup de force
14 Sur le pont, tous les malfaiteurs
15 Cette île n’est pas assez grande
16 L’esprit de revanche
17 Trouve-moi un arc-en-ciel
18 Echec au président
19 La roue de la fortune
20 Photo d’artiste

Critique subjective :

1986. La série Magnum p.i. en est à sa sixième année d’existence et à deux ans de sa disparition télévisuelle (si l’on ne tient pas compte du nombre astronomique de rediffusions dont le programme fera l’objet). Conscients que le concept initial a tendance à parfois tourner en rond, voire même commence à s’essoufler, les scénaristes de Magnum vont mettre un point d’honneur à élaborer des intrigues plus « fraîches », ou du moins tenter de le faire …

Cette volonté de donner un nouveau souffle à la série passe d’abord par l’exploration de nouveaux lieux et univers. Le double épisode qui ouvre la saison se déroule ainsi à Londres (d’où une certaine austérité), le troisième dans un Hawaï balayé par un ouragan et le dixième aux USA (dans la famille de Magnum). Dans le cadre de ses investigations, notre détective moustachu sera amené à évoluer dans un hôtel, un ranch, une fête foraine, un bateau de croisière et l’armée (ancien marine, Thomas est réintégré sous les drapeaux afin de débusquer une taupe). Souci d’innover toujours avec des épisodes qui touchent parfois à d’autres genres : le fantastique (à petites doses dans l’épisode 1), le western (Les Paniolos), le film de guerre (Coup de force) et le polar hard boiled (convalescent, Magnum traque un tueur à gages dans L’esprit de revanche). Malgré tous ces efforts, le résultat n’est pas des plus probants et la saison demeure un cru « standard », ce qui ne l’empêche en aucun cas d’être goûteuse. La plupart des intrigues retombent en effet dans la traditionnelle enquête privée où Tom Selleck, toujours parfait dans le rôle, croise parfois le chemin de débutants prometteurs (Dennis Haysbert, James Cromwell).

Si les longs-métrages sortis durant l’ère reaganienne commencent enfin à faire l’objet d’une certaine littérature, les poductions télévisuelles de l’époque ne bénéficient pas encore d’analyses dignes de ce nom, et ce quand bien même ces séries reflètent au moins autant la situation politico-cinématographique d’alors. A ce titre, l’occasion est toute trouvée pour se poser la question suivante : le personnage de Thomas Magnum est-il un « héro reaganien » ?
Comme l’on ne saurait se borner à souligner la concordance chronologique assez frappante entre les deux mandats du président Ronald Reagan (de 1981 à 1989) et les dates d’existence de la série Magnum p.i. (1980 - 1986), rappelons quelles sont les caractéristiques élémentaires du « héro reaganien » (dégagées par Pascale Fauvet dans Le cinéma des années Reagan, chapitre Le héro américain). Ce type de héro est un self made man, un homme qui ne doit sa réussite qu’à son acharnement. Il est souvent invulnérable. Il s’agit au moins une fois sur deux d’un survivant, ce qui signifie qu’il a résisté à une épreuve pour devenir encore plus fort qu’avant. Enfin, il y a souvent confusion entre l’acteur et le rôle qu’il interprète.
Héro masculin, viril et musclé (ce qui n’est pas anodin), le personnage de Thomas Magnum répond pour beaucoup aux caractéristiques précitées. C’est un acharné (voir l’épisode Record battu de la saison 4 et l’épisode 16 de la saison critiquée en ces lignes), il est quasi-invulnérable (il essuie de graves blessures mais en réchappe toujours) et c’est également un survivant (du Vietnam). Notons également que la plupart des gens identifient Tom Selleck (dont ils ne connaissent pas forcément le nom) comme « Magnum » (faites le test avec Mémé …).
Cela étant, tout n’est pas aussi simple qu’il y paraît. La série a beau dispenser des valeurs qui font (souvent) écho au discours politique réactionnaire et ultra-conservateur de Reagan (patriotisme exacerbé, loi du Tallion, importance accordée à l’argent et aux biens matériels, …), le personnage de Magnum n’en demeure pas moins (relativement) ambigu : il a quitté l’armée, c’est un flemmard de première, il est loin d’être infaillible (TM se fait régulièrement berner), etc. A l’arrivée, certains aspects viennent instiller une part de doute et font qu’il serait trop réducteur de cataloguer Thomas Sullivan Magnum en tant que pur « héro reaganien ». Si Magnum est bel et bien un « héro de l’ère Reagan » (concordance temporelle oblige), force est de constater qu’il est assurément moins manichéen que bien de ses « homologues ». C’est aussi ce qui fait toute sa richesse.

Verdict :

En dépit de sa volonté de faire du nouveau, ou du moins d’éviter les redondances, cette sixième saison de Magnum demeure de facture classique. Sans grande surprise, elle n’en remplit pas moins son cahier des charges (divertir, tout simplement) en nous narrant les enquêtes d’un héro humain et attachant qui échappe aux qualifications hâtives.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1

Si l’on se souvient que la qualité visuelle de la saison 5 était meilleure que celle des quatre précédentes, cette sixième saison renoue hélas avec le médiocre rendu des saisons 1 à 4. On retrouve ainsi des visuels présentant plusieurs défauts notables : un master pas toujours propre, un constraste laissant à désirer et une piètre colorimétrie. La qualité offerte est assurément meilleure que celle proposée par une énième rediffusion TV mais l’on aurait grandement apprécié une restauration plus poussée du matériel à disposition.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0

Un son sans ampleur et surtout pas l’ombre d’une version originale. L’unique piste, relativement claire pour une bande TV âgée de plus de vingt ans, manque cruellement d’ampleur et de dynamisme. Toujours pas la moindre VO à l’horizon (qu’il est loin le temps des premières saisons et de leur piste anglaise), un état de fait d’autant plus dommageable que les comédiens français en charge des voix ont une fâcheuse tendance à assurer le doublage de plusieurs personnages. De temps à autre, et pour des raisons économiques évidentes, on entend ainsi la « voix » de Thomas, Rick ou Terry sur des seconds rôles de passage. Troublant …


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Coffret


Aucun supplément.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
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