Magnum saison 7

Titre Original
Magnum p.i.
Genre
Pays
Etats-Unis (1987)
Date de sortie
mardi 1 janvier 2008
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Scénaristes
Donald P. Bellisaro, Glen A. Larson
Compositeur
Peter Carpenter
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6

Avant-propos :

Répartie sur six DVD, la saison 7 de Magnum comporte vingt-deux épisodes de quarante-cinq minutes chacun (ce qui porte la durée de l’ensemble à environ dix-sept heures), en voici les titres français.

01 Les demoiselles de Los Angeles
02 Sans défense
03 Retrouvailles

04 Le trophée de l’année
05 Comptes et comptines
06 De qui la fille ?
07 Ascenseur pour nulle part
08 Magnum à la une (Partie 1)

09 Magnum à la une (Partie 2)
10 Kapu, île interdite11 Mélodie perdue
12 Mentor

13 Les guerriers de l’automne
14 Meurtre dans la nuit
15 Haute voltige
16 Dialogue au sommet
17 Quarante ans
18 L’homme du Bronx

19 Deux coups pour rien

20 Coup de théâtre
21 Ministère public contre Rick
22 Du côté de chez Mac

On précisera néanmoins que cette saison ne comporte, stricto sensu, que 21 épisodes de Magnum. L’épisode 9 (Magnum à la une – Partie 2) appartient en réalité à la série Arabesque. L’éditeur a cependant jugé bon de l’ajouter dans la mesure où il constitue le « miroir » de l’épisode 8. Pour être tout à fait clair : épisode 8 > Jessica Fletcher apparaît dans la série Magnum p.i., épisode 9 > Thomas Magnum s’invite dans la série Arabesque.

Critique subjective :

Nous voici en 1987, affichant une longévité assez rare, la série Magnum connaît les honneurs d’une septième saison, saison qui donnera souvent l’impression d’avoir été pensée comme la dernière.

Si l’on se souvient que la précédente saison cherchait à redynamiser le show via des changements de décor, cette saison 7 poursuit le même objectif, mais en usant de procédés différents, à savoir le cross-over avec une autre série populaire du moment, l’utilisation de guest stars et surtout l’emprunt de codes narratifs et visuels appartenant à des genres précis. C’est ainsi que Magnum lorgnera du côté du film de tueur en série, du huis clos, du survival, de l’actioner (avec notamment une grosse fusillade à l’intérieur de la propriété de Robin Masters) et du whodunit. La série livrera même une version de Witness chez les Hawaïens. Pour ce qui est du cross-over, Thomas Magnum croisera la route de la romancière Jessica Fletcher (Arabesque) et, côté célébrités invitées, Tom Selleck se trouvera quelques prestigieux partenaires pour lui donner la réplique (David Hemmings, Franck Sinatra).

Alors, originale ou redondante cette saison 7 ? C’est selon. Toujours est-il que Magnum p.i. navigue encore entre humour (plus appuyé que jadis) et gravité (quelques éclats de violence inattendus et des situations désespérées). A noter que le programme recycle allègrement ses seconds rôles (Caroll Baldwin, l’horripilant Luther Gillis, Pic à glace, le policier fan de John Wayne, l’ex-femme de Magnum, etc.) et que la petite guerre entre T.M. et Higgins revient de temps à autre avec fracas (le fameux poulet en plastique en paiera le prix fort). On remarquera que la série nourrit aussi sa propre nostalgie (!) comme le démontre l’épisode Dialogue au sommet, sorte de best of des moments les plus marquants de l’existence de Thomas Magnum.

Magnum, personnage dont les liens avec les écrits de Raymond Chandler et Dashiell Hammett sont une nouvelle fois soulignés, évolue sensiblement dans cette avant-dernière saison. Moins vert que jadis (il doit porter des lunettes pour lire et fête ses quarante ans), il semble s’user quelque peu sous la plume des scénaristes. Mais à son propos, on retiendra surtout le dernier épisode de la saison (Du côté de chez Mac), dans lequel, après une course-poursuite hyper tendue (et bien réalisée), le détective privé est grièvement blessé par balle. Dans un état critique (coma profond), Thomas Magnum se retrouvera entre la vie et la mort. Fin de la saison. Coécrit par Tom Selleck, cet épisode, qui aurait pu (du ?) être le dernier de la série, en dit long sur la volonté du comédien de dire adieu dignement au rôle qui l’a rendu célèbre. Les producteurs et le public en décideront autrement …

Verdict :

Pour avoir laissé trop de questions en suspens (Magnum est-il mort ? Qui est le père de la fille de Michelle ? Higgins et Robin Masters ne font-ils qu’un ?), la série Magnum p.i. sera contrainte de rempiler pour une huitième et ultime saison.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1

Comme la plupart du temps avec Magnum p.i., on se retrouve avec une image non restaurée d’une qualité insatisfaisante. Contraste perfectible, colorimétrie grossière (le teint des acteurs est étrange et les paysages paradisiaques paraissent presque ternes !) et granularité déplaisante empêchent un visionnage dans de bonnes conditions. Pas aussi lamentable que le transfert VHS d’un des premiers épisodes de L’inspecteur Derrick, le résultat n’en est pas moins médiocre.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0

Un mono d’origine poussif, et surtout une énième absence de version originale (alors que, rappelons-le, l’éditeur avait intégré la VO sur les premières saisons). Le spectateur doit donc se coltiner des doublages poussiéreux et souvent mauvais (exception faite de certaines voix, dont celle du personnage principal). Pis encore, on sent bien que cette version française fut enregistrée à la va-vite, certains doubleurs étant rentabilisés en se chargeant de plusieurs acteurs dans un même épisode.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Aucun supplément.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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