Cheval de Guerre

Titre Original
War Horse
Genre
Pays
USA (2012)
Date de sortie
vendredi 22 juin 2012
Durée
147 Min
Réalisateur
Producteurs
Steven Spielberg et Kathleen Kennedy
Scénaristes
Lee Hall et Richard Curtis
Compositeur
John Williams
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
147 min
Nb Dvd
1
Un jeune homme se lie d’amitié avec un cheval, durant la première guerre mondiale. Leur destin est alors fait de déchirure, de séparation et de souffrance. Le tout sur fond d’héroïsme.

Le maître Spielberg revient donc dans ce qu’il sait le mieux faire : Filmer les aventures par la couleur des sentiments. Le réalisateur trouve dans la pièce ainsi que dans la nouvelle de Michael Morpurgo toute la matière nécessaire à l’épanouissement de son art. Il y trouve tout ce qui a fait sa réputation : l’amitié entre deux êtres que tout oppose, la fascination de deux mondes radicalement opposés, l’attachement presque aveugle entre deux individus qui n’étaient pas censé se rencontrer, etc… tout y est et le maestro œuvre comme toujours. Avec ce regard qui chaque fois se fait plus précis, ce besoin presque obsessionnelle de trouver le plan qui fera la différence, un sens du rythme aiguisé, un regard affuté au plus juste et une fidélité envers une équipe qu’il connait avec infinie justesse. Chacun y va de la majesté de son art, une direction de la photo qui parvient à jouer sur les ambiances pour mieux donner corps aux images du maître, un ingénieur son qui trouve toujours les idées les plus fines pour donner une textures particulières tout en s’approchant du maximum de la réalité.

Mais surtout un scénario, qui sait faire mouche sans jamais sombrer dans la caricature absolue ou dans l’œuvre parfois trop patriotique, comme bon nombre de réalisateurs savent faire. Steven Spielberg, raconte une histoire à des interlocuteurs qu’il perçoit à chaque fois qu’il se plonge dans une œuvre. Un public adulte avec « La Liste de Schindler » ou encore « Il faut sauver le soldat Ryan », ou à un public  familial avec « Tintin et le secret de la Licorne » ou « Cheval de guerre », mais tout ces films ont un dénominateur communs : la personne. Le réalisateur parle à une personnes dont il perçoit l’intelligence et l’envie. On ne va pas voir « Amistad » de la même manière que l’on va voir « E.T. », mais chacun doit pouvoir être touché par une facette de l’histoire. Dans le cas de « Cheval de Guerre », le réalisateur amène le spectateur à s’identifier au jeune homme mais aussi au cheval. Avec une souplesse et toujours la même maitrise, Spielberg et ses scénaristes Lee Hall et Richard Curtis, ne veulent pas se limiter à une lecture linéaire d’un cheval courageux et d’un jeune homme fougueux, ils veulent que l’on puisse comprendre ce qui les poussent à se battre pour survivre, alors que la mort semble plus douce que toutes les souffrances endurées.

De la même façon, Spielberg soigne toujours autant sa réalisation et ici les scènes de batailles ressortent toujours avec autant de magnificence qui frise le génie. Depuis « Le soldat Ryan » où il utilisait la caméra portée pour mieux coller au cœur de la bataille, cette fois-ci Steven Spielberg filme le champ de bataille, avec un soin du détail qui frise l‘obsession, à l‘image de l‘attaque du camp allemand par la cavalerie, dont la beauté et l’inventivité de la mise en scène sont tout bonnement à couper le souffle. Il parvient toujours à illuminer l’écran de travelling souple, peut-être inspiré de Sergio Léone, pour mieux imprégner le spectateur d’une ambiance maitrisée et les textures choisies oscillent en permanence entre la chaleur et la froideur pour mieux nous marquer du sceau de la guerre.

En conclusion, « Cheval de Guerre » est une fois de plus, la preuve que le génie de Steven Spielberg n’a pas de limite. Car il parvient toujours à entrainer la famille dans une réflexion commune autour d’un scénario solide et d’une réalisation en perpétuelle évolution, mais dont la maitrise ne se dément jamais. Encore un chef d’œuvre !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent un véritable éclat travail soignés de photographie du directeur de la photo attitré du réalisateur : Janusz Kaminski. Le support est d’une grande efficacité lorsqu‘il s‘agit d‘espaces lumineux, mais manque parfois d’un peu de précision lors des scènes plus sombres notamment celle du no man‘s land. Dans l‘ensemble l‘édition dvd met parfaitement en valeur le travail de l‘équipe du film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste 5.1, qui tient ses promesses, les ambiances sont reconstruites avec beaucoup de brillance surtout dans les bruitages si particuliers au film. Le 5.1 fait des merveilles lors des effets sonores, mais souffre toutefois d‘un décalage remarquable entre dialogues et effets. Quelques soit la version, le support se met toutefois totalement au service du film et parvient à surprendre lors des scènes de bataille.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
La section bonus est toutefois un peu décevante par rapport à l’engouement que suscite le film. Puisqu’elle n’offre qu’une version raccourcie du making of que l’on peut trouver sur l’édition Blu-ray Exclusive Fnac (qu’il est préférable d’ailleurs de se procurer, tant elle offre une multitude d’informations passionnantes autour du film : Les bruitages, la bande son, le travail des lumières, etc.….).

Dans la version dvd, le reportage se limite au stricte nécessaire : la mise en scène, l’historique du projet (comme d’habitude Kathleen Kennedy qui était tombée sous le charme de la pièce de théâtre), le travail de Janusz Kaminski, les lieux de tournage en l’occurrence la région de Devon en Angleterre, et pour finir les acteurs choisis pour leur talent, mais aussi pour leur nationalité afin que leurs accents respectifs puisse donner plus de crédibilité à son œuvre.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage