Rue des plaisirs

Synopsis

En 1945, Petit Louis (Patrick Timsit) est l'homme à tout faire du Palais oriental, bordel parisien où exerce Marion (Laetitia Casta) dont il est amoureux. Mais sachant qu'elle ne lui appartiendra jamais, il se met en tête de lui chercher l'homme idéal. Qu'elle trouve toute seule et enfin elle sourit. Du moins croit-il qu’elle est heureuse.. Car le Dimitri (Vincent Elbaz) en question va surtout profiter d'une situation tombée du ciel.

 

 

 

Critique subjective

Patrice Leconte est un réalisateur intrigant. Dans le sens où je suis toujours avide de regarder un de ses films et d’être surpris par la direction que prenne ses idées. Surpris et parfois pas. Le cinéma de Leconte a tendance à traiter d’une seule et même obsession : la recherche de l’amour absolu, total et autosuffisant (Le mari de la coiffeuse par exemple) Mais quand on connaît bien son œuvre, on sait que l’amour et le bonheur absolu sont bien trop souvent suivi du malheur absolu….

 

 

De plus le film aligne une succession de clichés assez impressionnante : les putes au grand cœur , le bordel pension de famille, le petit gros trop gentil, la prostituée naïve et idéaliste et le petit truand profiteur mais sincère dans son amour… Laetitia Casta est physiquement impressionnante (mais c’est mon côté libidineux qui parle) Vincent Elbaz est égal à lui-même, mais dans le lot celui qui ne lasse pas de me surprendre est Patrick Timsit (comme déjà dans Le cousin), qui est très convaincant dans le rôle d’un innocent un peu naïf…

 

 Même si on regarde le film sans déplaisir on ne peut être que déçu de cet accroc dans la filmographie autrement plus conséquente de Patrice Leconte.

Propre sur elle et très bien définie, cette image est nimbée d’un joli bleuté. Heureusement que l’ensemble est bien contrasté et définie vu que une bonne partie de ce film se déroule la nuit.

De belles ambiances et quelques effets bien placés (36’32, le coup de foudre), les surrounds servent principalement à restituer la musique. Comme d’habitude la Vf Dts est plus dynamique et les voix y sont mieux gérées…

- Commentaires audio du réalisateur Patrice Leconte : un commentaire très dense (lieux, décor, éclairage, musique, choix narratif décalé) , où Patrice Leconte est somme toute très content de son travail et des ses acteurs, même de Laetitia Casta (qu’il dit avoir eu beaucoup de plaisir à la filmer, on le comprend le bougre)

 

  - Le making Of de 45’17 (qu’on peut sous-titrer en anglais)– Il est rare de rencontrer un making-of qui soit captivant et véritablement instructif sans tomber dans l’autocongratulation (machin est formidable, truc est génial et j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec Ginette).

Eh ben ce sera pas pour aujourd’hui, un making-of comme les autres avec tous les défauts cité dessus.

 

Les photos (photos défilantes sous fond musical)

 

Les filmographies de Patrice Leconte,Laeticia Casta, Vincent Elbaz & Timsit

 

Film-annonces

 

Les costumes sous forme de panneaux fixes avec des croquis explicatifs