Spider-man

Titre Original
Spider-man
Genre
Pays
Usa (2002)
Date de sortie
vendredi 8 novembre 2002
Durée
116 Min
Réalisateur
Compositeur
Dany Elfman
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Bruno Orru
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
116 min
Nb Dvd
2


Critique Subjective par Antoine Ihmoff




C’est avec une certaine méfiance, justifiée au regard des ratages précédents pour mettre sur les écrans un super-héros, que nous avons tous appris au cours de l’année 2000 quels seraient les intervenants de ce premier acte, celui qui illustre la naissance de l’homme araignée. Avec un mélange de crainte et de surprise est alors apparu le choix de Sam Raimi. Ce choix inquiétait surtout ceux qui se limitaient à l’association avec les Evil Dead 1 et 2, liant à tout jamais Sam Raimi comme un réalisateur de films gores. C’est oublier que celui-ci est également le maître d’œuvre de l’étonnant " Darkman " et de " Un Plan simple " où la violence n’est que la pièce maîtresse d’une tragédie. Or la vie d’adulte de Peter Parker commence précisément par une tragédie causée par une violence non maîtrisée : la mort de son Oncle Ben.
L’autre grande crainte résidait dans le choix de l’acteur principal. Quand Spider-man tisse ses premières toiles, il court sans le savoir après le meurtrier de son oncle. La confrontation a lieu dans une usine désaffectée et, lorsque la compréhension et l’horreur se peignent sur le visage de Peter, on réalise l’excellence du choix de Tobey Maguire pour le rôle. Son expérience de Tchekhov n’est sans doute pas pour rien dans sa capacité à exprimer les émotions humaines. Le studio craignant que son côté intellectuel nuise au côté physique du personnage, Sam Raimi lui fit tourner un bout d’essai plus musclé, qui acheva de convaincre les responsables (la scène, très impressionnante, est présente sur le DVD de bonus).

Quant à la talentueuse Kirsten Dunst dans le rôle de Mary Jane, quoique s’éloignant un peu de sa sœur de papier, elle s’avère finalement plus crédible en jeune femme, un peu paumée, cherchant à s’évader d’une famille et d’un quotidien médiocres.

De fait les aficionados ont, à peu près, cessé de contester cette trinité pour s’attarder sur les différences entre le film et la BD originelle. Nous examinerons les trois plus importantes :

- l’absence du personnage de Gwen Stacey,
- l’araignée génétiquement modifiée plutôt que radioactive,
- les lanceurs de toile, de mécaniques, devenus organiques.

Discussion avec Stan Lee sur le personnage et le film
Nous avons eu la chance au cours d’une conférence de presse organisée par Gaumont, de participer à un jeu de questions réponses en duplex de Los Angeles avec Stan Lee, le père de Spider-man. L’occasion rêvée de lui demander d’apporter une réponse pour chacun des trois points pré-cités.

Dans le comics, la blonde Gwen Stacey, premier amour de Peter Parker, mourrait au cours d’un affrontement entre Spider-man et le Bouffon Vert. Jamais Peter ne put déterminer sa part de responsabilité dans cette mort accidentelle et cette perte causa une blessure sentimentale définitive. Le personnage de Peter vaut essentiellement par son côté tragique et notamment ses échecs sentimentaux. Sans la mort de Gwen Stacey, la destinée amoureuse de Peter semble prendre un chemin fort différent, transformant considérablement le personnage. Au cours de l’entretien avec Stan Lee, la question lui fut posée de savoir ce qu’il pensait de cette modification. De son aveu, il était impossible d’intégrer dans un film à la fois le personnage de Gwen et celui de Mary-Jane : des choix ont été faits mais qui, à son avis, ne changent pas radicalement le personnage de Peter. Ce que confirme avec élégance la scène du cimetière à la fin du film : la vie sentimentale de Peter s’annonce déjà fort compliquée sans qu’il soit nécessaire de rajouter un second décès.

Le deuxième remarque tient à la transformation de l’araignée radioactive en araignée génétiquement modifiée. Là encore l’avis de Stan Lee est déterminant : il rappelle que l’important est que les pouvoirs de Peter lui sont donnés suite à une piqûre d’araignée. Peu importe ensuite l’origine " scientifique " de ceux-ci. On rappellera, au passage, que la radioactivité est un élément mutagène connu (cf Tchernobyl) c’est à dire agissant précisément sur l’ADN de l’araignée. Sam Raimi n’a fait qu’actualiser l’argument initial à la lumière de l’évolution technologique depuis 1963.

Le troisième point est le plus intéressant à savoir les lanceurs de toile organiques. Dans le comics, Peter Parker, génie scientifique en herbe, créait le " fluide-araignée " et le dispositif mécanique permettant de le projeter. Il est difficile d’expliquer le choix de Sam Raimi d’intégrer cette faculté à l’éventail des pouvoirs de son héros. Une interprétation met en parallèle l’apparition des pouvoirs araignée et la maturation physique liée à l’adolescence. Au vu de certains clins d’œil (la scène dans la chambre de Peter), on peut la valider. Ce serait toutefois oublier le point essentiel du personnage de Spider-man à savoir qu’il tient ses pouvoirs d’un insecte particulièrement détesté et craint. De fait, Stan Lee raconte que les studios Marvel se sont au début opposés à ce personnage pour cette raison. Nul ne pouvait prévoir le succès de ce héros. Pourtant ce qui plaît en Spider-man c’est précisément que Peter Parker s’affranchisse de l’araignée en devenant un héros positif.

" De grands pouvoirs amènent de grandes responsabilités… "
Bien sur il est tentant de faire l’analogie avec Batman. Les deux héros ont subi une perte familiale traumatisante et ont été " influencés " par une " créature des Ténèbres " (une chauve-souris et une araignée). En d’autres termes Batman et Spider-man ont un lien (heureusement ténu) avec le Mal. Ils ont fait le choix de se mettre au service du Bien. Mais tandis que Batman restera toujours un héros sombre voire à la limite de la folie, Peter Parker n’est pas une simple " araignée humaine ". Au contraire de Bruce Wayne, il ne dispose pas d’une fortune personnelle et sa vie professionnelle est celle d’un photographe pigiste guère fortuné. Ses préoccupations ne sont pas exclusivement de lutter contre le Mal mais plus simplement de survivre à chaque jour qui passe. Au bout du compte Peter Parker est plus proche de nous que ne le sera jamais Bruce Wayne…

Pourtant ses pouvoirs le différencient des autres hommes. En lui donnant la capacité organique de fabriquer et lancer sa toile, Sam Raimi donne à Spider-man un côté monstrueux, impossible à ignorer. Peter Parker n’est plus un homme, c’est un mutant isolé aux pouvoirs considérables. Mais c’est aussi un adolescent tourmenté qui cherche à construire sa vie et dans le même temps Spider-man, un représentant consentant du Bien. Et ces facettes sont indissociables les unes des autres. Peter Parker n’est peut être plus humain, mais il a choisi de faire encore partie de l’Humanité.

Sam Raimi a signé une adaptation réussie et prometteuse du comics. Ses choix, sans être totalement innocents, ne modifient pas réellement la trame du personnage. Cette fois ci c’est la bonne : Spider-man est bien parmi nous. On attend la suite avec impatience…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Cette édition de Spider-man propose un transfert d’une éblouissante beauté. Débutons en appréciant l’homogénéité générale de l’image, on passe de séquences dans la pénombre en plein jour sans rupture brutale au niveau de la luminosité, évitant de nous éblouir pour rien à chaque fois. L’avantage est d’avoir une image agréable et proche du grain argentique initial pour les plans lumineux. Les scènes sombres pourront être mal perçues sur des équipement mal réglés sinon la palette des contrastes est étonnante et le niveau de détail dans ces séquences difficiles est souvent surprenant. Attention donc aux projecteurs mal réglés qui écrasent les détails sombres, vous devez pas exemple entrevoir la bouche du Bouffon vert à l’intérieur de son casque !

La compression est parfaite. Aucun pixel ne vient polluer le plaisir de ce visionnage qui, je me répète, dispose d’une impression argentique « analogique » qui devient rare en DVD. La fluidité des mouvement est sans aucun décrochage et les couleurs, sans être très vives, mettent largement en valeurs les costumes de nos super héros.


 Le mastering a été parfaitement maîtrisé, les éléments sont précis car sans utilisation abusive de réducteurs de bruit. Les contours sont parfaitement découpés et les arrières plans brillent par leur définition qui permet d’apprécier au mieux la grande profondeur de champs des vues plongeantes de New York.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Comme sur le plan visuel c’est du pur bonheur que de soit en VO ou en VF. Admettons tout de suite que la piste Dolby semble parfois étriquée bien que l’encodage soit sur un débit de 448 kb/s. Après quelques minutes on se dit que la dynamique aurait pu être plus ravageuse mais l’équilibre général est sans défaut. L’enveloppe spatiale s’étend comme la toile de Spider-man sur nos épaules avec des effets surround savamment dosés pour ne pas nous abrutir après deux heures de séance, doucement efficaces pour tamiser les atmosphères et tournoyant à souhait pour amuser nos oreilles. A ce sujet, je vous conseille de vous brancher en mode 6.1 pour profiter de panoramiques surround rares mais impressionnants comme dans la scène du miroir au chapitre 19 et lors de la conversation entre le Bouffon Vert et Spider-man au chapitre 21. A noter que ces mouvements tournants sont à l’identique sur la VF.


A quoi reconnaît-on une belle bande sonore ? A son homogénéité sur les différents plans  pardi ! ici pas de prédominance spectaculaire ou de basses pesantes comme c’est un peu le cas sur l’Attaque des clones par exemple. Mais ne vous y trompez pas la bande sonore de Spider-man est toute aussi riche. Les bruitages et effets surround sont parfaitement intégrés à l’histoire, tout comme la partition de Danny Elfman dont le déploiement surround est correctement dosé pour saluer les envolées du personnage sans pour autant nous noyer dans une cacophonie stridente.

Alors oui, le caisson vibre moins que sur certaines grosses productions pataudes mais c’est d’une réelle efficacité sismique quand il le faut. Les possesseurs de caissons qui savent descendre correctement dans la gamme des 20 Hz seront agréablement surpris de la qualité des informations du canal LFE. Autre motif de satisfaction jubilatoire, ça swingue drôlement entre les déplacement rapides de Spider-man, les échanges de coups de points ou encore les profilés rapides des roquettes. Pas d’aigus stridents, pas de médiums écrasés, pas de basses ronflantes… un vrai plaisir sonore qui n’est jamais gâché.




A consommer sans modération et à haut volume.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Digipack


Vous êtes sur la critique de l’édition collector mais il me paraît important de délimiter le contenu des différentes versions DVD de Spider-man.



La première édition, l'édition " simple " est composée d'un seul disque

mais s'avère déjà très intéressante.

- Elle se compose de deux commentaires audio. Le premier permet d'écouter d’une part le réalisateur Sam Raimi accompagné de son fidèle collaborateur et co-producteur Grant Curtis et d’autre part la co-productrice Laura Ziskin accompagnée de Kirsten Dunst. Les deux interventions ont été enregistrées séparément mais le montage est homogène et les informations complémentaires. On regrettera seulement que ce commentaire manque de densité, même si quelques anecdotes sympathiques sont révélées. Le second commentaire audio met en scène John Dykstra, réalisateur des effets spéciaux et connu de longue date pour ses travaux novateurs pour " La guerre des étoiles - un nouvel espoir ". C’est plus technique et donc plus intéressant si vous aimez ce type de regard.

- L'option " Le 6ème sens de l'araignée" permet de greffer sur la lecture du film des icônes permettant d'accéder sur simple pression de la touche de validation du lecteur à des mini making-of en relation directe avec la scène en cours.

- La deuxième option interactive se nomme " Tisser la toile " ; elle déclenche l'affichage de sous-titres sophistiqués sous forme d'une fenêtre " pop up " qui prend la forme d'un carré aux couleurs de Spider-man et remplie d'informations complémentaires (et parfois redondantes) aux différents documents de la zone bonus du second disque. Ce sont des informations d'ordre général durant le générique mais dès les premières séquences on peut découvrir de nombreuses informations qui intéresseront autant les amateurs du personnage que ceux qui s'intéressent à la fabrication du film. Toutes les planches ont été traduites en français. Bien évidemment, cette option ne permet pas d'activer les sous-titres du film lui-même.

- La section des personnages apporte un descriptif écrit en français.

- Une rubrique marketing se compose de films annonces, de clips musicaux et de spots TV.



L'édition Digipack collector (cette critique) gagne un disque de suppléments

scindé en deux univers, le bien et le mal.



" La toile de Spider-man "

traduit le bien et propose des documents relatifs au Comic Books.

On y trouve une rubrique principale " L'évolution de Spider-man " avec plusieurs documentaires.



" Spider-man : la mythologie du XXIème siècle "

d'une durée de 25 minutes permet de revenir sur l'histoire de ce personnage âgé de 40 ans avec des interventions de son créateur Stan Lee et des principaux dessinateurs qui décrivent sommairement leurs expériences et leur vision du personnage. Ce document est l’occasion de voir quelques uns d’entre eux penchés sur une planche à dessin et d’observer leur travail. La parole est également offerte au rédacteur en chef des éditions Marvel et à John Romita, l’un des principaux scénaristes des aventures de Spider-man.

- " Les archives de Spider-man " est un document découpé en plusieurs décennies permettant de retracer depuis la création des Comics books l'évolution du personnage et de ses représentations graphiques. Le collectionneur y trouvera une sélection de couvertures des numéros les plus importants faisant apparaître Spider-man avec pour chaque sélection une fiche d'information permettant de situer l'époque, les auteurs textes et dessins ainsi que le thème de l'épisode.

- " La galerie des méchants " permet de lister les différents ennemis de Spider-man. Il s'agit en fait d'un mini dictionnaire avec fiches descriptives en français rappelant leurs origines, armes et pouvoirs, le tout agrémenté d'une animation tournante en 3D permettant de les ausculter sous tous les angles.

"Les amours de Peter Parker"

comme le suggère le titre s'intéresse à la vie amoureuse de l'adolescent.

- " La galerie des artistes "

rend hommage aux différents intervenants et concepteurs avec de nombreuses planches de dessins de Denys Cowan, Chris Bachelo, Jae Lee, Mike Albred, David Mack, Duncan Fegredo, Dave Johnson… si vous êtes amateurs de bandes dessinées ne loupez sous aucun prétexte cette section qui dispose de planches magnifiques. On regrettera toutefois que leur affichage soit si étriqué, ne remplissant que la moitié de la surface d’affichage.



Le repaire du Bouffon Vert traduit le mal

et donne accès au à différents documents vidéo relatifs au film.



- On y trouve en premier lieu un " making-of " HBO sous son formatage habituel de 22 minutes. Diffusée à l'occasion de la sortie du film, il présente plus qu'il n'explique le développement de l'histoire, fait découvrir les acteurs et distille quelques images de tournage.

- Le deuxième document " Spider Mania " d’une durée de 40 minutes est issu d’une émission spéciale de la chaîne privée E-entertainment. Il s’agit principalement d’un document à vocation promotionnelle diffusée peu avant la sortie sur les écrans du film. L’ensemble du staff technique y fait son travail de promotion avec l’enthousiasme de rigueur, ce qui délimite son intérêt aux personnes qui ne connaissent pas du tout le film et son histoire. Les plus tenaces y verront quelques prises de vues de tournage mais rien de bien affolant dans l’ensemble.

- Deux sections de portraits permettent d'en savoir plus sur le réalisateur Sam Raimi et le compositeur Danny Elfman avec respectivement pour chacun des prises de vue sur le vif durant le tournage et des sessions d'enregistrement ainsi que les commentaires des acteurs et différents techniciens. L’amateur de musiques de film appréciera les quelques commentaires du compositeur qui justifie le choix des instruments et détaille son processus de composition des différents thèmes qui illustrent le film.

- Une section casting donne accès à des images de tests des comédiens avec en particulier une séquence impressionnante du test de Tobey Maguire dans un combat au rythme soutenu et au montage d'une (déjà !) grande efficacité. Cette séquence prend un intérêt particulier lorsque l'on sait que c'est Sam Raimi qui réalisé lui-même cette séquence d'essais afin de convaincre le studio que Tobey Maguire était l'acteur idéal capable de faire face aux scènes d'action. Cette section permet également d'accéder à un séquence CGI d’une vingtaine de secondes sans aucun intérêt.

- Une dernière section " Gags / bêtisier " présente une courte sélection de trois minutes de prises ratées, et l’on peut légitimement se demander pourquoi donc Tobey Maguire est le seul à ne pas apparaître dans cette section : c’est le comédien parfait ?). On peut y voir la séquence Caméo retiré du montage final avec l'apparition de Stan Lee qui fait allusion aux X-men !



A noter également une section DVDrom ou il est possible de faire son propre doublage du film et d'avoir une comparaison Storyboard chapitrée tout en regardant le film dans une fenêtre. Voir à ce sujet dans les captures d’interactivité trois exemples de ces possibilités. Vous noterez peut-être en regardant attentivement la première capture un compte à rebours définissant le nombre de jours restant avant la sortie officielle du DVD... zone 1 !



Une remarque générale sur ces suppléments ?



Oui, vous aurez sans doute noté l'absence d'une section "scènes coupées". D'après nos informations, ces scènes devraient être disponible sur une future version (!) DVD. Cette édition dont aucune date n’est annoncée mais qui ne devrait pas apparaître rapidement serait sans doute l’occasion de combler le vide en termes d’informations de fabrication du film. En effet ; la section des bonus relatifs au film ne propose pas de véritablement documents techniques, il faut se tourner vers les commentaires audio pour avoir des informations de ce type.



Outre cette édition collector Digipack, une troisième édition prend la forme d'un coffret " Deluxe "

- appellation officielle qui délimite la mise en place de 100 000 unités sans possibilité de réédition. C'est sans doute pour les amateurs de l'homme araignée le compromis le plus intéressant car ce coffret est présenté avec une étiquette raisonnable de 49.99€. Outre l'esthétique superbe de ce coffret, l'éditeur ajoute au double DVD collector du film un autre DVD déjà commercialisé, le DVD " Stan Lee : Mutants, Monstres & Marvel" qui regroupe de nombreux documents intéressant sur l'œuvre et la vie du créateur de Spider-man.

Du coté des sucreries, le coffret renferme un fac-similé du n° 15 du magazine Amazing Stories, premier numéro à mettre en scène le personnage Spider-man. Bien qu'étant une copie, ce petit Comics Book s'apparente à une pièce de collection intéressante car extrêmement fidèle à l'édition originale. On peut découvrir également un Senitype, reproduction d'un morceau de pellicule, le plan ayant été sélectionné par Stan Lee. Enfin, les amateurs de beaux dessins apprécieront tout particulièrement la superbe lithographie de David Marck.



Pour les " vrais " amateurs du personnage et du film, c'est vers le coffret " Collector " qu'il faudra lorgner.

Débutons par le principal frein à son achat, le prix officiel de l'éditeur est de 199€ " minimum " d'après les équipes marketing, ne vous étonnez donc pas de le trouver par certains magasins à un prix supérieur. Démarche peu glorieuse mais sans doute rémunératrice pour les commerçants concernés. Ce coffret, contrairement à ce que laisse supposer certaines publicité est un coffret réalisé uniquement pour le marché français. Il est numéroté et strictement limité à 5 000 exemplaires. Un chiffre sans doute ambitieux pour le seul marché français considérant son prix mais il bien prendre en compte le fait que cet " objet " de collection soit unique dans le monde, de nombreux fans étrangers passent déjà leur commande. Qu'est-ce qui confère à ce coffret ce haut degré de collector ? La boite pour commencer. Ce n'est certes pas ce qui motivera essentiellement l'achat mais force est de constater que le coffre en bois épais est de très belle facture. A l'intérieur vous découvrirez le même contenu que le coffret " Deluxe " avec toutefois le retrait du DVD DVD " Stan Lee : Mutants, Monstres & Marvel" ! Pourquoi ? A la place ce de DVD, prend place un superbe Sketch Book, véritable pièce de collection qui contient 15 dessins originaux d'artistes Marvel. Enfin, la cause du prix élevé du coffret revient à la présence d'une figurine Spider-man (version film de Sam Raimi et non pas la version des Comics Books) réalisée exclusivement pour ce coffret collector. Cette figurine est donc numérotée à l'identique du coffret. Elle a été façonnée et sculptée par l'atelier Attakus Collection.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage