Batman Begins

Titre Original
Batman Begins
Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
mercredi 11 janvier 2006
Durée
130 Min
Réalisateur
Producteurs
Larry J. Franco, Charles Roven, Emma Thomas
Scénaristes
David S. Goyer et Christopher Nolan
Compositeur
James Newton Howard, Hans Zimmer
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Avant de finir sous la direction de Christopher Nolan, Batman version 2005 est passé par un grand nombre de réalisateurs. Parmis ceux-ci on retiendra Darren Aronowsky et surtout Clint Eastwood qui devait réaliser et jouer lui-même un Batman veillissant.
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
130 min
Nb Dvd
2


L'histoire

Gotham City, une ville ou règne la pègre et le crime. Bruce Wayne, fils de l'homme le plus riche, puissant, mais aussi généreux de la ville voit ses parents se faire abbatre sous ses yeux. Commence alors un long voyage, tant physique que psychologique qui l'emmènera jusqu'au Tibet et qui durera près de 7 ans... A son retour, la ville est plus corrompue et criminelle que jamais.

 

De l'excellence vers la médiocrité

En 1989, Batman était encore au top de sa forme. Bénéficiant de l'apport d'excellents scénaristes inspirés par les meilleures périodes du comics, d'un jeune réalisateur talentueux (Tim Burton), de moyens conséquents, d'un casting audacieux et d'une campagne publicitaire incroyable, Batman était une mode incontournable. Du film à la BO en passant par les divers produits dérivés, Batman était un phénomène. 3 ans plus tard, pour la suite, la mode s'est un peu estompée, mais artistiquement, Burton accouche d'un chef-d'oeuvre absolu, véritable OVNI dans l'univers des blockbusters.  Seulement voilà, ce second Batman à fait un peu moins de fric que prévu. Pensez donc, les éxecutifs du studio ont été obligé de se payer une piscine de 60 mètres au lieu de 70 mètres initialement prévus... Bref, catastrophe, brainstorming à la Warner... il faut un nouveau réal ! Et là, on se demande encore ce qui leur est passé par la tête, ils engagent Joel Schumacher, réalisateur de... pas grand chose de regardable.

Batman forever est un succès, c'est un fait. Le public retrouve un film entre action et comédie loin des délires gothiques de Batman returns. Argent, produits dérivés, juteux contrats, etc.. joie à la Warner il pleut à nouveau des sous. D'ailleurs, quel talent ce Schumacher. Peut importe que son film soit l'équivalent cinématographique du petit bonhomme en mousse pour la chanson mondiale il a fait de l'argent. Bref, on lui confie la suite, Batman et Robin, avec une confiance totale. Batman et Robin. Une mise à mort de la franchise pure et simple. En plus de répéter à la puissance 10 l'une des plus grosses erreurs de Batman forever, à savoir la présence du personnage le plus inutile et insuportable du comic, Robin, il persévère lamentablement dans ses délires fluos, ses effets kitchs qui feraient passer la série tv des années 60 pour du Tarkovsky, il engage des acteurs qui se demandent instantanément ce qu'ils foutent là... Le film est un flop, en plus d'être un navet intergalactique.

1997. Batman et Robin est sorti en faisant une large moisson de récompenses... aux Razzies awards... Batman n'est plus une mode, il n'impressionne plus, il fait rire. La série n'impose plus le respect elle est montré du doigt pour sa chute de l'excellence vers la médiocrité. Elle n'est plus prise au sérieux. Personne ne veut plus revoir un Batman au cinéma. Le purgatoire cinématographique aura finalement duré 8 ans pour Batman. 8 ans encore la sortie du quatrième volet et de Batman Begins. Batman Begins, un titre approprié. Car après le massacre qu'à causé Schumacher, il n'est pas question d'inscrire une suite de plus dans la continuité de la série, il faut recommencer à zéro, faire oublier au public la série complète et reprendre sur des bases saines. En conséquence il ne reste rien, strictement rien des Batman 1 à 4 dans ce Begins. Pas un seul accessoire, pas un seul décor, pas un seul acteur. Le pari est risqué... si Batman Begins n'est pas une réussite commerciale et artistique, le nom de Batman sera à bannir pour un très long moment des salles obscures.

 

Critique subjective

Revenir aux sources, il fallait au moins cela pour refaire de Batman une franchise viable. Ce Batman Begins nous raconte donc ce qu'on avait encore pas vu au cinéma, à savoir l'avant Batman. Quitte à recommencer la saga à zéro, Nolan prend le parti de la reprendre à un point antérieur à Batman premier du nom. Le film est ainsi axé sur la transformation d'un fils de riche en super-héros à travers un apprentissage long et mystique, voir métaphysique. L'une des grandes forces du film est cette lente transformation, largement appuyée par une musique appropriée, au thème héroïque mais pas trop, qui se fond à la fois dans le film tout en restant discrète.

Dans le rôle de Bruce Wayne/Batman, Christian Bale gagne finalement ses galons de star. Parfait dans le double rôle du vengeur masqué il sait aussi donner une véritable humanité au personnage de Bruce Wayne. Le reste du casting est au diapason offrant de manière générale une grande qualité de performance. Un casting 4 étoiles d'ailleurs, la distribution alignant les noms prestigieux.

Mais Batman c'est aussi la garantie de grandes scènes d'action. En tout cas c'est le numéro un du cahier des charges ! Et force est de reconnaître que ce n'est pas le point fort de ce Batman-çi. Souvent brouillonnes et mal mises en scènes elles dénotent largement de la maîtrise des autres aspects du film, dommage. En guise de lot de consolation on gardera tout de même à l'esprit une poursuite en batmobile très efficace, une batmobile d'ailleurs absolument géniale.

L'autre aspect bien particulier du film est la recherche du réalisme. Ici, ni méchants aux pouvoirs surnaturels, ni scènes d'actions improbables. Batman crée son costume à partir de prototypes militaires, sa batmobile est en fait un véhicule servant à la construction de pont, il est obligé de passer commande des oreilles de son masque par pack de 10000 pour éviter les soupçons, les méchants s'aident de la technologie pour commettre leurs méfaits, le logo Batman ne se dessine plus parfaitement net dans le ciel, etc... Un choix surprenant, pour une histoire malgré tout invraisemblable, mais le film rend le tout plausible.

Au final, le film nous présente l'éclosion d'un homme à terre qui se relève fièrement, et c'est exactement ce qui arrive à la série.

En conclusion

Batman revient de loin. Avec beaucoup d'intelligence, Nolan réinvente le mythe cinématographique et lui offre l'introduction idéale à une nouvelle série. Le casting est impressionnant, le film plutôt malin et le scénario captivant, une franche réussite.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image magnifique. La définition est au dessus de tout soupçons et la compression au top. Les couleurs, très sombres, ne laissent entrevoir aucun défaut visible. Si carrés de compression, ni saturation... bref, tout est là pour que la vision du film se fasse dans des conditions optimales.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
A nouveau une belle réussite technique. La musique est ici bien mise en valeur, les effets sonores sont percutants. La scène de poursuite en Batmobile et les apparitions des visions causées par le gaz de L'épouvantail en sont les meilleurs exemples.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


De prime abord les menus sont originaux. Présentés comme des planches de bd (et formant d'ailleurs une histoire) on y sélectionne dans les cases mot ou image se rapportant aux bonus proposés. Le problème est que tout cela devient vite assez bordélique et on a finalement du mal à s'y retrouver. Un index situé à la dernière page vient heureusement arranger les choses.

* Batman - l'aventure commence : les prémisses du projets, le choix de l'interprète principal et les grands choix scénaristiques sont au programme. Même si le tout parait au final assez survolé les infos recueilles sont pertinentes.

* Former le corps et l'esprit : module axé sur l'entraînement de Christian Bale pour le rôle, tout ce qu'il y a de plus conventionnel.

*  La construction de Gotham City : la conception et la réalisation de la ville à l'écran (et des autres décors du film), des effets spéciaux aux miniatures en passant par le numérique.

* La cape et le masque : la conception du costume de Batman.

* Batman - le voltigeur : le reportage qui frustre. La conception de la géniale batmobile. Il ne manque que la possibilité de la conduire.

* Le chemin de la découverte : making-of de la partie Tibétaine du film

* Sauver Gotham City : reportage consacré à la scène finale située dans un métro aérien. Pas vraiment innovant mais solide.

* La genèse de Batman : retour rapide sur la bande dessinée et les influences de ses différentes périodes sur le film.

* Dossiers confidentiels : petits modules consacrés aux personnages (alliés et ennemis) et à l'équipements de Batman.

* Galerie de photos : galerie des affiches du film, US et mondiale.

Une interactivité relativement complète mais décevante au final. Manque un véritable making-of et un commentaire audio.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Biographie des personnages