Bad company

Titre Original
Bad company
Genre
Pays
USA (2002)
Date de sortie
mercredi 29 janvier 2003
Durée
105 Min
Réalisateur
Producteurs
Jerry Bruckheimer
Scénaristes
Michael Browning - Mick Garris
Compositeur
Trevor Rabin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
105 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Deux agents de la CIA, Kevin Pope (Chris Rock) et Gaylord Oakes (Anthony Hopkins), sont sur le point de récupérer une arme nucléaire aux mains de la mafia russe. Mais l'assassinat de Kevin Pope rend la suite de la mission plus qu'improbable. Gaylord Oakes n'a qu'une alternative: trouver un remplaçant pour reprendre le rôle de Kevin auprès des maffieux. L'unique espoir de Oakes, c'est Jakes Hayes, le frère jumeau de Pope, un jeune voyou des bas fonds de New York. Oakes dispose de 9 jours pour faire de cet énergumène, un parfait agent de la CIA, métamorphoser le roi de la tchatche et de la combine en un parfait James Bond.

 

 

Critique subjective

 

Bad Company est un blockbuster, une grosse production qui porte sans conteste la marque de fabrication de Jerry Bruckheimer, l'homme de tous les succés, le roi du box office. Si l'on se penche sur la carrière du producteur, les films qui apparaissent, du Flic de Beverley Hills en 1984, à Pearl Harbour en 2001 sont tous des succès retentissants, avec pour seules ombres au tableau: 60 secondes chrono et Bad Company. Un film qui déçoit par son nombre d'entrées en salle n'est pas forcément à mettre aux oubliettes. Attention, on parle ici d'un blockbuster et pas d'un film d'auteur, et les critères d'appréciations ne sont pas les mêmes. Bruckheimer a confié la réalisation à Joel Schumacher, l'homme de Batman Forever ou encore l'Expérience interdite. Pari risqué. Le fruit de leur collaboration est un film d'espionnage doublé d'une comédie.

 

Pour réaliser un bon film d'espionnage à la sauce Bruckheimer, la recette doit comporter une série d'ingrédients indispensables qui ont déjà fait leurs preuves. Des poursuites en voiture, des coups de feu, des explosions, des gadgets ultra sophistiqués, des méchants très inquiétants, une arme nucléaire qui risque de se retrouver sur le sol des Etats-Unis (tiens, tiens, ça rappelle d'autres films). Il faut également une histoire pleine de rebondissements. Toutes ces ficelles sont au menu comme elles l'étaient déjà au menu d'Ennemi d'état" ou encore du "Négociateur".

 

Bad company pourrait s'avérer somme toutes très conventionnel s'il ne fonctionnait pas sur un duo d'acteurs inattendu. Anthony "Hannibal" Hopkins et Chris Rock (l'arme fatale 4), le trublion, qui vient apporter une dimension comique inattendue et dont l'introduction du personnage au sein d'une intrigue d'espionnage, renouvelle le genre et apporte une dynamique porteuse qui permet au réalisateur de jouer sur les deux tableaux. Jakes Hayes, alias Chris Rock, est l'archétype du jeune combinard, fauché, au grand bagout, à l'instar d'Eddy Murphy dans "un fauteuil pour deux", avec lequel la comparaison est inévitable. Chris Rock fait son show, amuse la galerie, et tire parti efficacement des situations incongrues que l'amène à rencontrer sa situation d'apprenti espion. Hopkins, le vieil agent, très professionnel, est le parfait contrepoint à l'exubérance de son apprenti. La complicité entre les deux personnages se révèle alors très efficace et au final, la recette porte ses fruits et divertit réellement.

 

Bad Company bénéficie, en plus du jeux des acteurs principaux, de nombreux seconds rôles particulièrement étudiés qui viennent apporter une réelle diversité à une histoire dynamisée également par les multiples lieux d'actions, entre les USA et Prague, dont les images somptueuses apportent un cachet supplémentaire, par son côté de ville historique.

 En conclusion, les deux genres, la comédie et l'espionnage sont agréablement mêlés et Bad Company, qui n'est pas si "bad" que ça, se laisse regarder sans ennui.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
La labellisation THX concerne également l'image qui ici est de toute beauté, sans aucun défaut, précise dans les moindres détails. Un sans faute.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1


Bad Company a reçu le très convoité label THX, gage de qualité. Cette attribution est amplement méritée, et la piste française DTS, se révèle très efficace, à l'image de son analogue en Dolby Digital 5.1, grâce à une excellente dynamique. Toutes les enceintes sont mises à contribution. Une bande son exemplaire.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
12 min
Boitier
Amaray


Cette édition est assez pauvre en bonus, et il faut se contenter de quelques bandes annonces promotionnelles sans lien avec Bad Company, et d'un reportage de 12 minutes sur le tournage du film.

 

Les coulisses du tournage (12') vostfUnique supplément proposé, voila quelques interviews des acteurs principaux (Chris Rock, Anthony Hopkins,…), de Jerry Bruckheimer, de Joel Schumacher qui nous parlent du tournage, des cascades, de Prage, illustrées par des images du tournage. Sujet intéressant, même si l'on n'évite pas le traditionnel cirage de pompes.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage