THE PHONE GAME

Titre Original
Phone booth
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mercredi 10 mars 2004
Durée
77 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
New York à Los Angeles Le tournage de Phone Game s'est limité à 12 jours, un délai extrêmement court : 10 jours pour les scénes se déroulant à l'intérieur de la cabine et deux autres pour les extérieurs. L'équipe du film n'a passé qu'une seule journée de tournage à New York, afin de filmer Colin Farrell dans Times Square. Le reste des prises de vue s'est déroulé à Los Angeles, organisation logistique oblige. Un pâté de maison entier a ainsi été transformé en 53e rue de Big Apple en plein centre ville, alors qu'un système complexe de projecteurs, pôles de lumière et d'immeubles recouverts de panneaux réflecteurs devait restituer la lumière spécifique de New York et figurer les différentes heures de la journée.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Fabrice Navarro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
77 min
Nb Dvd
1


Synopsis.

Stu (Collin Farrel), jeune attaché de presse new-yorkais fougueux,  branché, verreux et ambitieux s'apprête à appeler sa maîtresse lorsque le téléphone de la cabine téléphonique où il se trouve, sonne... Il décroche... Au bout du fil un homme qui semble connaître les moindres détails de sa vie, l'avertit d'une inquiétante voix "Si tu raccroches, tu es mort..." Commence alors un jeu mortel, sans issue.

Critique subjective.

Un scénario de longue date.
L'histoire d'un homme menacé dans une cabine téléphonique ne date pas d'hier pour Larry Cohen, scénariste de Phone game. Larry Cohen avait déjà proposé l'idée à Alfred Hitchcock dans les années 60, alors qu'il n'était encore qu'au début de sa carrière. Mais les deux hommes ne réussirent pas à trouver de raison valable pour qu'un homme en menace un autre enfermé dans une cabine téléphonique. Ce n'est que dans les années 90 que Larry Cohen est revenu vers son idée, avant que toute l'intrigue ne se mette en place trois ans avant le tournage du film.  

1 heure dans une cabine téléphonique... Un sacré défi.

Eh oui... Comment tenir en haleine le spectateur alors que l'action va se dérouler dans une cabine téléphonique ? Et bien en ayant un scénario bien ficelé jouant à merveille avec les nerfs et les sentiments des spectateurs, doté de rebondissements, mettant en exergue les défauts d'une société hypra-communicante mais où l'individualisme et l'indifférence n'ont jamais été jamais aussi présents. Collez y une fin machiavélique répondant avec bonheur à notre plus grande crainte : Mais comment cela t'il se finir ?! Et vous obtenez un superbe thriller montant crescendo, surfant habillement sur la psychologie de l'être humain et ses défauts rappelant par cet aspect l'excellent Seven et ses pêchés capitaux.

Collin Farrell : une performance d'acteur superbe.

Présent à l'écran quasiment tout le long du film, ce jeune acteur réussit là un tour de force magistral ! Faisant passer toute une palette d'émotion sur son visage ! De l'assurance irritante de son statut d'attaché de presse aux dents longues il passe de la surprise, de l'incompréhension au doute, puis au stress, à la peur, au désespoir et à la rage face à ce mystérieux inconnu au bout du fil. Autant prévenir le spectateur qu'il va lui aussi connaître tous ces états là tant Collin est communicatif...

Bonne mention à Forest Whitaker (et Richard T. Jones) et Radha Mitchell dans leurs rôles respectifs de policiers et femme du héros. Le rôle de Katie Holmes est quasiment réduite à de la figuration.

Bien sûr nous garderons secrète l'identité du terrifiant sniper téléphonique... Saurez vous le trouvez avant ? ;)

Conclusion.

Partant d'une idée originale, le challenge de tenir une heure dans une cabine téléphonique est relévé haut la main ! Stressant à souhait, diabolique et doté d'une performance d'acteur extraordinaire ce film à petit budget (10 millions de dollars à peine) mérite toute votre attention !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Quasiment aussi précise qu'un sniper.

L'image est résolument voulue froide (vitres, béton, acier) avec des couleurs délavées qui retranscrivent trés bien l'ambiance d'un New York déshumanisé alors que l'on a jamais eu autant de moyens de communication. Le piqué est fin, la compression presque parfaite (quelques fourmillements sur les arrières plans). Bons contrastes. Du beau boulot dans l'ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1


Sur la centrale mais avec quelques beaux effets.

Phone Game est un film trés bavard, donc comme vous pouvez vous en douter la plupart de l'action se déroule sur les avants. Et bonne nouvelle, la répartition frontale est excellente avec quelques jeux d'effets sonores/visuels lors des inscrutations d'images des correspondants.

Mais on a droit aussi par moments (séquence d'ouverture avec le satellite, brouhaha infernal de New York, scènes d'assault) à de jolis effets surrounds qui dynamisent le film au bon moment. Ajouter à cela une bonne dynamique et une bande son inquiétante tapant allègrement dans les graves...

VO/VF :  attention VO !

Ne vous trompez pas... Préférez la VO, infiniment plus subtile et plus riche ! Non pas d'un point de vue technique mais d'un point de vue doublage des 2 protagonistes principaux ! Autant la voix originale du mystérieux interlocuteur vous donnera la chair de poule, autant celle de la VF vous endormira et gâchera terriblement votre plaisir tellement elle est insipide et mal choisie.

Dans le cas de Stu (Collin Farrell), si vous prenez la VF vous perdrez au moins la moitié de l'intensité psychologique/dramatique du film tant le doubleur francais retranscrit mal / zappe  les émotions de Collin Farrell.... Noter en plus une meilleure dynamique à la VO.

 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
29 min
Boitier
Amaray


Menus : Après quelques photos du film en mode flashant, un menu fixe reprenant l'intérieur d'une cabine téléphonique apparait. Tout ce ceci fait un peu statique, mais il est ergonomique et donne des indices sur le film...

Bonus : 2 bonus seulement mais trés honnêtes et chose rare il n'y a pas la sempiternelle bande annonce du film, un peu dommage sur ce film là...

Commentaire audio de Joel Schumacher (VOST) : Efficace et classique. Beaucoup d'anecdotes sur le tournage, tout le monde était super efficace et génial des acteurs aux techniciens dixit  J.Schumacher. Pour une fois cela semble vrai vu que tout a été réalisé en un temps record... Exercice de style bien maitrisé, on regrettera juste un ton un peu monocorde.

Making Of du film (29m - VOST) : Un long making assez complet, mélant interviews et tournage des scènes tout au long des trés courtes 10 journées de tournage (un challenge inouie). Interviews des acteurs, réalisateur, techniciens, photographe, etc ...

Conclusion : Stressant, halletant voire même émouvant, ce thriller original rappelant un peu le thème de Seven vous fera passer un trés bon moment si vous aimez frissonner. La réalisation technique d'un trés bon niveau ne gâche rien à l'affaire. Bonus (comme souvent) un peu en retrait. Bref,  un film chaudement recommandé ! (gasp... ! mon téléphone sonne...)
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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