American Sniper

Genre
Pays
USA (2015)
Date de sortie
mardi 30 juin 2015
Durée
127 Min
Réalisateur
Producteurs
Bradley Cooper, Clint Eastwood, Peter Morgan, Andrew Lazar et Robert Lorenz
Scénaristes
Jason Dean Hall
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
127 min
Nb Dvd
1
Tireur d'élite des Navy SEAL, Chris Kyle est envoyé en Irak dans un seul but : protéger ses camarades. Sa précision chirurgicale sauve d'innombrables vies humaines sur le champ de bataille et, tandis que les récits de ses exploits se multiplient, il décroche le surnom de "La Légende". Cependant, sa réputation se propage au-delà des lignes ennemies, si bien que sa tête est mise à prix et qu'il devient une cible privilégiée des insurgés. Malgré le danger, et l'angoisse dans laquelle vit sa famille, Chris participe à quatre batailles décisives parmi les plus terribles de la guerre en Irak, s'imposant ainsi comme l'incarnation vivante de la devise des SEAL : "Pas de quartier !" Mais en rentrant au pays, Chris prend conscience qu'il ne parvient pas à retrouver une vie normale.

Forcément, aux vues des dernières prises de positions de Clint Eastwood lors de la dernière campagne présidentielle américaine, le voir nous présenter un film sur les exploits d’un sniper américain durant la guerre en Irak n’est pas sans susciter quelques réserves de notre part. Et le résultat est évidemment en demi-teinte d’autant que le réalisateur a soigné son travail, avec une mise en scène précise comme toujours, qui ne cherche pas l’exceptionnel. Lorsqu’il filme le conflit en Irak, le réalisateur ne fait pas dans le sensationnel, il reste au plus près de ses personnages, garde un certain dynamisme pour mieux coller à la difficulté de l’action et au quotidien de ces soldats qui oscille entre légèreté des conversations et brusque montée d’adrénaline. Lorsqu’il filme le retour aux Etats-Unis, Eastwood devient plus contemplatif, il laisse les douleurs intime de son personnage sortir d’elles-mêmes sans habillage, un peu brutale mais dénué de voyeurisme.

Mais c’est plutôt du côté du scénario que ça coince un peu ! Basé sur le livre de Chris Kyle lui-même, le scénario ne fait pas dans le détail et le réalisateur suit ce parcours qui montre de très méchants Irakiens, sanguinaires et barbares et de gentils soldats américains  que le conflit broie de manière inéluctable. A grand renfort de scènes chocs comme lorsqu’un des méchants torture et tue un enfant avec une perceuse, ou en intégrant de court témoignages de vétérans. Eastwood et son scénariste ont été touchés par l’histoire de ce personnage considéré par ses camarades comme une légende, par une partie de la population comme un héros, mais dans son traitement le film manque terriblement de nuance. Si l’on compare avec ses œuvre précédentes et notamment « Gran Torino », toute l’humanité qui s’en dégageait est totalement absente de ce nouveau long métrage. Le réalisateur ne cherche pas une seule seconde à faire douter son héros, il le porte à bout de bras, et accumule tous les symboles de l’hommage de la nation, y compris dans le générique de fin.

Côté distribution Bradley Cooper est effectivement saisissant dans le rôle de ce sniper déterminé, efficace et vénéré par les siens. L’acteur signe une composition impeccable toute en nuance, contrairement à son réalisateur. Le comédien est précis tout en nuance et en intelligence dans son jeu, il donne à son personnage tout ce que la mise en scène ne lui donne pas.

En conclusion, avec Clint Eastwood, même une mise en scène ratée reste de très haut niveau, c’est le cas pour « American Sniper ». Le réalisateur signe une réalisation minutieuse et précise qui ne s’embarrasse pas de sensationnel, excepté lorsque l’action le justifie comme avec la tempête de sable par exemple, mais un manque de nuance dans le propos qui montre de manière évidente de gentils soldats américains face à de méchants Irakiens, vient plomber l’ensemble. A la fin, on sort avec l’impression d’avoir assisté à une propagande Pro Guerre en Irak un peu déplacé en ce moment !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image qui met parfaitement en valeur le travail du réalisateur. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et les nettetés en arrière plan permettent de bien discerner les différents éléments du décor. Le  transfert est impeccable de précision.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste sonore Dolby Digital 5.1 qui  permet une véritable immersion  dans le film. La répartition se fait impeccablement régulière sur l’ensemble des canaux. Très peu de décalage à noter entre les dialogues et les effets sonores. L’ensemble bénéficie d’un beau transfert ! 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Le making of qui accompagne cette édition en remet une couche sur la malaise que provoque le film de Clint Eastwood. On comprend très vite que le film fut entouré d’une certaine envie de rendre hommage à ce héros contemporain de l’Amérique, même si de notre point de vue, le terme « héros » n’est pas forcément adapté. On y apprend notamment que Chris Kyle avait participé au projet quelques jours semaines avant de mourir, et qu’après son assassinat, le film prit une toute autre direction particulièrement lorsque Clint Eastwood donna son accord pour réaliser l’adaptation.

Le making of permet de bien comprendre le cheminement qu’à prit le projet, mais ne permet tout de même pas, de lever le malaise autour de cette sensation de propagande qui se dégage du film. Même si le réalisateur s’en défend dés le début du documentaire.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage