Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
900 min
Nb Dvd
8
Une anthologie d'histoires où le fantastique s'invite...
Steven Spielberg, via sa société Amblin, a toujours connu une histoire compliquée avec la télévision. Si certains succès sont notables comme « Disparitions » ou encore « Band of Brothers » force est de constater que les productions du maitre ont du mal à tenir la distance et finissent souvent avec des scores assez décevants. Pourtant, en 1986, le maitre s’installe avec brio derrière sa table de travail pour en sortir une série de petites histoire d’une vingtaine de minutes dans lesquelles des personnages ordinaires se retrouvent plongés dans des aventures extraordinaire, où les films d’horreur en sont pas loin d’influencer la narration.
Mais le réalisateur qui vient déjà de sortir du succès planétaire que fut « E.T. » n’en n’oublie pas que la série s’adressera en premier lieu aux plus jeunes et aux ados. De la même manière que « Chair de Poule » mais avec des moyens beaucoup plus conséquents, la série « Histoires fantastiques » va donc plonger le public dans des histoires assez simples, qui ne manquent pas d’humour, comme par exemple celle où un acteur interprétant une momie, ne pouvant, faute de temps retirer son costume, doit partir en urgence à l’hôpital pour assister à la naissance de sa fille, déclenche une succession de frayeur sur son parcours et croise en même temps une véritable momie. Ou encore celle de l’étudiant forcément beau et populaire dans son lycée lorsqu’une météorite atterris dans sa maison et le transformer en aimant humain.
Malgré la présence au générique de futures grandes stars du cinéma américain tels que Kevin Kostner (Danse avec les Loups), Mark Hamill (inoubliable Luke Skywalker de Star Wars), Harvey Keitel (Une nuit en enfer) ou encore Patrick Swayze, la série "Histoires Fantastiques" ne parvient pas toujours à embarquer le spectateur dans ces petites histoires. Les audiences de l'époque, d'ailleurs, furent sans appel, la série fut retirée des écrans au bout de deux saisons. Pourtant en y regardant de plus près, on y trouve des réalisateurs de talent qui marqueront à jamais l'histoire du cinéma tels que
Clint Eastwood (Gran Torino),
Robert Zemeckis (Retour vers le Futur),
Joe Dante (Gremlins) ou encore
Martin Scorsese (Taxi Driver). Des réalisateurs qui apportent un style, une force narrative et une certaine légèreté maîtrisée qui font de cette série, malgré tout, un petit Ovni télévisuel souvent mal jugé. Car en y regardant bien on y trouve, comme je le disais plus haut, des petits bijoux d'humour et de fantastique, sans pour autant sombrer dans le grand n'importe quoi. Très loin de ses concurrentes « Chair de poule » ou plus anciennement « La quatrième dimension » , « Les histoires fantastiques » n'ont d'autres ambitions que de divertir les adolescents avec une liberté de ton qui lui permettent d'aborder différents sujets tout en restant résolument centrée sur les problèmes des adolescents et adolescentes des années 80.
Sinon l’ensemble est évidemment et malheureusement illégal, la sortie en coffret de l'intégralité des deux saisons des « Histoires Fantastiques » de Steven Spielberg est, à coup sûr, un événement pour les amateurs et les nostalgique de ces années 80 qui vire immergée toutes un courant de réalisateur et d'acteurs qui donnèrent au cinéma américain un nouvel élan, en sachant mêler le fantastique, la légèreté, la comédie et bien sûr en faisant avancer les effets spéciaux en leur donnant une fenêtre au plus large Grace à la télévision. Si la quatrième dimension, était une série qui, effectivement, traitait du fantastique, elle avait peut-être le handicap de ne s’adresser que majoritairement à un public adulte. Avec « Les histoires fantastiques », Steven Spielberg s’adressait à toute la famille que ce soient les plus jeunes ou les plus vieux. Dans tous les cas « Les histoires Fantastiques » est une série à découvrir et à déguster sans modération.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue et conserve un format 4/3. La série datant des années 80 avec des effets spéciaux un peu bas de gamme par rapport à ce qu’il se fait maintenant, mais particulièrement avancées pour l’époque, il faut bien le dire, le grain est assez présent, mais le travail de transfert en limite les effets négatifs.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Une piste Stéréo, totalement en accord avec la série et qui en accentue son côté un peu vintage. La répartition n’est pas très minutieuse, et les dialogues sont un peu criards lors des scènes où tout le monde a peur. La restauration est de bonne tenue et nous offre tout de même un spectacle honnête.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Des scènes coupées, ainsi que
la version longue de l’épisode « La mauvaise tête » réalisé par Robert Zemekis, avec Christopher Loyd (Retour vers le futur) en Invité surprise.
«
L’Anthologie de la série » racontée par le journaliste Alain Carrazé. Ce dernier revient avec beaucoup de passion et de précision sur la création de la série, sans éviter de parler également de son échec télévisuel.
«
Spielberg à la TV » revient sur cette relation particulière entre le réalisateur et la télévision. Une relation houleuse dans laquelle de nombreux échecs ont parsemé sa carrière à commencer par « Histoires Fantastiques ».
«
L’histoire des Réalisateurs » met en lumière une bonne partie des réalisater et particulièrement les plus célèbres : Clint Eastwood, Robert Zemekis, Joe Dante, Martin Scorcese mais également Paul Michael Glaser plus connu comme étant Starsky dans la série « Starsky et Hutch ».
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Longue de l'épisode "La Mauvaise tête"