Le Film
Critique de Frédérik Kapler
Editeur
Edition
Edition spéciale
Label
Zone
2
Durée Film
138 min
Nb Dvd
1
Synopsis : Fraîchement sorti de 5 années de prison par son avocat véreux David Kleinfeld, Carlito Brigante, ancienne figure emblématique de la pègre, rentre chez lui dans le quartier espagnol de Harlem (Spanish Harlem). Pour se réinsérer dans la vie, il sait qu'il doit tourner le dos à son passé. Son sens de l'honneur, ses intuitions et ses reflexes sont intacts mais son rêve a changé. Il veut partir aux Bahamas et monter une affaire honnête avec la femme de sa vie, une danseuse rencontrée des années auparavant. Mais son passé le rattrape, et ce qui a fait de lui un caïd de la mafia autrefois risque bien de lui coûter la vie aujourd'hui.
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- Brian de Palma / Al Pacino : Brian de Palma n'est plus à présenter. Il semble impossible de ne pas avoir vu au moins un de ses chefs d'oeuvres. Dix ans après l'incontournable Scarface, qui réunissait déjà les deux hommes, Pacino et De Palma refont équipe ensemble ; et non sans succès ! "L'impasse" , qui certes reprend le thème de "Scarface", est un grand film tant au niveau du scénario, simpliste mais efficace, qu'au niveau du jeu des acteurs. Al Pacino est tout simplement né pour jouer les gangsters. Dès le début du film, lorsque Carlito retourne faire une course avec son cousin bien à son insu, il se retrouve plongé dans la violence et la rue. Et là son jeu d'acteur est magistral...cette scène dans le bar, l'expression de son visage est tout simplement incroyable. Autant il ne faut pas le cantonner au simple rôle de gangster, autant dans ce rôle il excelle ! Seule une petite poignée d'acteurs arrivent à interpréter les gangsters comme Al Pacino...
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- Le film est donc mené de main de maître par De Palma, aux commandes d'Al Pacino mais également d'un Sean Penn qui joue le rôle d'un avocat verreux et toxicomane, et qui est un élément clé du film ! Un Sean Penn méconnaissable. Le thème central du film se concentre sur cette volonté de Carlito de se réinsérer et de sortir de la violence de la rue, mais comme souvent celle-ci revient vers lui au galop. Il essaye de trouver une porte de sortie grâce à son amour pour Gail, qu'il a quitté par nécessité juste avant d'aller en prison. Mais hélas même cette issue reste close, et ne lui permets pas de s'échapper de la rue...Carlito, malgré sa bonne volonté, se trouve face à une impasse...aucun échappatoire n'est possible...
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- En bref, un film presque aussi culte que son prédécesseur, "Scarface", réunissant un virtuose du cinéma - Brian De Palma - et deux monstres du cinéma - Al Pacino et Sean Penn.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Enfin le film a eu l'image qu'il méritait ! L'édition précédente du DVD était sortie au format respecté, 2.35 mais en transfert 4/3. Celle-ci remet les pendules à l'heure, et bénéficie d'un transfert en 16/9. De plus elle affiche des couleurs et un contraste mieux maîtrisés. Malgré tout, l'âge du film vient infliger à l'image quelques défauts de compression, et surtout un manque de définition au second plan.
Deux petites remarques : à 11 min et 43 s., l'image change d'aspect et devient moins lumineuse et avec un contraste plus prononcé. Elle devient plus belle, mais pourquoi à la 11ième minute ? De plus, par rapport à la version sortie précédemment, qui dont était en 4/3 mais 2.35, on remarque que l'image est légèrement tronquée en haut...c'est minime, mais si l'on prend les deux côte à côte, on distingue quelques lignes de plus sur l'ancienne édition. Mais pas de regret au vu de l’amélioration de l'image entre les deux versions.
Même si elle n'est pas parfaite, l'image ne déshonore pas ce chef d'oeuvre. Malgré ses quelques défauts, principalement dus à l'ancienneté du film, elle offre un transfert et une restauration de qualité.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
5.1
Anglais
5.1
Trois pistes sonores sont proposées sur le DVD. Une piste en VO DD 5.1, deux pistes VF en DD 5.1 et DTS 5.1. La VO et les VF se distinguent grandement : la VO, certainement la même que celle de l'édition précédente, est peu dynamique, laisse peu de place aux dialogues qui sont étouffés et durs à suivre. Celle-ci met beaucoup plus l'accent sur l'ambiance que les dialogues. Pour ce qui est des surrounds arrières, elles ne seront que trop rarement utilisées... Les VF est quant à elle beaucoup plus spatialisée et plus dynamique. On sent que le mixage est plus récent. Hélas le doublage en français sur ce film, et sur Al Pacino notamment, gâche totalement sa performance. La VF DD 5.1 est mixée moins fort et la centrale semble plus en retrait que son homologue en DTS.
Le dilemme est soulevé : VO ancienne et pas (ou peu) retravaillée, ou VF plutôt bonne mais occultant la vraie voix et l'ambiance originale du film...
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
38 min
Boitier
Amaray
Au niveau des bonus, nous avons le droit à la bande-annonce du film, ainsi qu'une galerie de photos, de Brian De Palma, des posters du film et de Pacino. Mais le gros morceau reste le making of de 34 minutes (sous titré en français et anglais pour les malentendants) fait par Laurent Bouzereau, déjà reconnu pour son fabuleux documentaire sur Scarface...
De nombreux intervenants reviennent sur la naissance du film. sur les personnages de celui-ci et sur les méthodes de tournage. Tout d'abord le Juge Edwin TORRES, revient sur la naissance de ses 2 romans sur lesquels le film est basé : « Carlito's Way» et « After Hours ». On y apprend d'ailleurs qu’il s’agît de personnages et d’histoires fortement inspirés de la réalité, et que "Carlito's way" - le film - est plus basé sur le second roman, « After Hours », alors que le premier décrit la vie de Carlito entre ses 10 ans et ses 30 ans...Puis Martin Bregman, le producteur, raconte comment Pacino est venu lui parler de ses romans, lui dire combien il aimait le personnage de Carlito, et l'a convaincu de faire le film. Martin fait appel à David Koepp pour écrire le scénario, puis à Brian De Palma, qu'il convint également de faire le film, malgré la ressemblance avec « Scarface » (tourné 10 ans plus tôt avec la même équipe), que beaucoup de mauvaises langues auraient dénoncé. Puis ces intervenants s'attardent sur la performance des acteurs, et sur les méthodes de tournage, Brian De Palma allant dans des explications assez poussées au niveau de la mise en scène. On ne regrette qu'une chose : TROP COURT !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage