Scarface

Genre
Pays
Etats-Unis (1984)
Date de sortie
mardi 30 mars 2004
Durée
164 Min
Réalisateur
Producteurs
Martin Bregman
Scénaristes
Oliver Stone
Compositeur
Giorgio Moroder
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Il est à noter que le fourreau cartonné comporte une erreur quand aux bandes sonores puisqu'il indique une VO anglais en 5.1 Surround (!) et deux pistes françaises en 2.0 Mono !
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Edition spéciale
Label
Zone
2
Durée Film
164 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

En 1980, Fidèle Castro ouvre la porte aux émigrants cubains qui veulent rejoindre leur famille partie aux Etats-Unis. Il profite de l’afflux de réfugiés pour y glisser les rebuts de ses prisons. Parmi ces derniers se trouvent Tony Montana (Al Pacino) et Manny Ray (Steven Bauer). Tony est un tueur sans scrupule fasciné par le ‘rêve américain’ et prêt à tout pour faire fortune. Malheureusement, les autorités américaines parquent les deux compères dans un camp de réfugiés en attendant qu’ils trouvent du travail pour obtenir la carte verte.

Grâce à ses contacts, Manny parvient à obtenir un job d’un parain local de la drogue, Frank Lopez (Robert Loggia). Il s’agit de tuer un ancien fidèle de Castro qui se trouve dans leur camp. L’affaire est rondement menée par Tony. Les deux bandits obtiennent alors un emploi dans une buvette, mais faire la vaisselle ne convient pas à Tony qui arrive à se faire confier l’organisation d’un achat de drogue à une bande de colombiens de passage à Miami…

Autour du film

Scarface est un remake d’un film de Howard Hawks réalisé en 1932 dont l’action se passe en pleine guerre des gangs à Chicago. Brian de Palma transpose l’action du film à Miami en 1980, ce qui pose moins de problèmes de décors et de costumes. Il utilise comme trame de fond un fait réel : Castro ouvrait bien ses frontières aux émigrants à l’époque. Les images du début du film sont d’ailleurs des images de l’actualité télévisée de l’époque. La majorité du film a été tournée à Los Angeles car l’équipe du film avait peur de se faire agresser par des cubains à Miami.

Le film est tourné en 1983 sur la base d’un script écrit par Oliver Stone, lui-même dépendant à la cocaïne. Ce dernier n’est pas encore réalisateur et sera le scénariste de nombreux films à succès à cette période : « Midnight express » (1978), « Conan le barbare » (1982) et « L'Année du dragon » (1985). Steven Spielberg participera également à la réalisation du film en s’occupant en partie de la scène de l’assaut final par les Colombiens.

Critique subjective

Ce film fort et violent reste un véritable chef-d’œuvre du cinéma ‘policier’ américain. Al Pacino y joue admirablement bien dans un rôle qui l’a révélé aux yeux du grand public. Michelle Pfeiffer lui donne une réplique parfaite en ‘junkie’ prisonnière de la cocaïne, femme objet qui cherche son indépendance sans avoir réellement la force de l’obtenir. Tous les seconds rôles sont admirables et la mise en image de Brian de Palma force l’admiration.

Ce film culte n’a pas pris une seule ride et décrit parfaitement les relations de forces qui se tissent aux seins des mafias de la drogue. Cette édition DVD ultime en donne toute la mesure, avec une qualité technique très honorable et ses nombreux suppléments. Cette édition spéciale de « Scarface » est celle que l’on attendait depuis le début !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le DVD dispose d’une belle image générale, avec une définition précise, tant dans les gros plans que dans les scènes larges. L’image possède un ‘grain cinéma’ qui donne parfois l’impression d’un léger fourmillement dans les aplats de couleurs. Les couleurs sont précises et bien définies. On ne remarque pas de problèmes de compressions, malgré la durée du film. Par contre, il arrive de voir quelques défauts sur l’image, en particulier au chapitre 30 (2h21min) où de nombreux traits et tâches sont visibles sur l’image. Sur le reste du film, ces défauts ne sont pas apparents.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
2.0


Pour ce DVD, l’éditeur Universal nous propose trois pistes sonores : une piste en Dolby Digital 2.0 française, une piste en Dolby Digital 5.1 anglaise (VO) et une piste anglaise en DTS 5.1 (VO). Les progrès sont donc notables par rapport à la version précédente qui ne proposait le français qu’en Dolby Digital 2.0 Mono et l’anglais en Dolby Surround.

 

La piste française est satisfaisante, les doublages sont de bonne qualité, à part la voix de d’Al Pacino dont le doubleur utilise de manière trop accentuée l’accent cubain. La spatialisation est satisfaisante et le soucis du doublage a été jusqu’à la traduction des bruits de foule, comme sur la plage au chapitre 10. La dynamique est correcte mais l’ensemble manque un peu de punch, particulièrement au niveau de la musique.

Les pistes sonores anglaises sont en revanche d’excellente qualité. La piste DTS (mi-débit) offre légèrement plus de dynamique et un peu moins de basses que la piste Dolby Digital, mais la différence est assez faible. Les deux pistes nous offrent une très belle ouverture de l’espace sonore avant, avec une spatialisation très réussie. Les surround ne sont, pour leur part, occupés que part la musique et ne servent pas du tout aux sons d’ambiances.

Il est à noter qu’il n’est pas possible de changer de piste en cours de visionnage. Il faudra pour cela revenir au menu et le choix de la piste DTS relance le film depuis le début. Il est également regrettable que les sous-titres aient étés placés sur l’image alors que celle-ci est en 2.35 et qu’il restait un assez grande bande noire en dessous pour y placer ce texte.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
100 min
Boitier
Amaray avec fourreau cartonné


Pour cette édition spéciale double DVD, l’éditeur Universal a décidé de placer le film sur un DVD et de consacrer l’autre aux bonus. L’ensemble est présenté dans un boîtier amaray coiffé d’un fourreau cartonné noir et argent. Les menus sont dynamiques avec une musique percutante et de belles animations tirées du film.

 

Le second DVD propose les suppléments suivants :

 

La renaissance de Scarface (10 minutes)

Ce documentaire s’appuie sur les différents intervenants du film : acteur, réalisateur, producteur, scénariste, pour nous expliquer la genèse du film et la façon dont il s’est inspiré du Scarface d’Howard Hawks (dont on voit plusieurs extraits). Le documentaire est très intéressant car il explique pas mal de « ficelles » du scénario et la façon dont Al Pacino s’est inspiré du film de Hawks pour ses attitudes.

Les acteurs de Scarface (15 minutes)

Ce documentaire explique la façon dont a été réalisé le casting. Des interviews des différents acteurs, entrecoupés d’extraits du film, nous permettent de mieux comprendre la façon dont le tournage s’est effectué sur le plateau et les relations entre les différents intervenants.

La création de Scarface (30 minutes)

Ce making-of revient longuement sur les motivations du film, les difficultés de la réalisation à cause de la pression des Cubains et la lutte contre la censure qui voulait interdire le film aux moins de 18 ans. De nombreux extraits et photos de tournages servent de fond visuel pour les explications des différents intervenants.

Scarface : la version télé (3 minutes)

Ce documentaire intéressant compare la version cinéma à la version censurée pour la télévision. Plusieurs scènes sont présentées dans les deux versions. Il est étonnant de réaliser que la version télé ne comporte effectivement plus de gros mots ni de scènes ‘gores’.

Les scènes inédites (22 minutes)

Cette partie présente un montage de très nombreuses scènes coupées ou ratées qui n’ont pas été intégrées au film.

Le film annonce et Bande annonce

Deux classiques des DVD bonus !

Def Jam présente : les origines du hip-hop (20 minutes)

Le label Def Jam, formé par Russel Simmons, regroupe des rappeurs comme LL Cool J, Public Enemy, Warren G, Method Man ou encore Ghostafce Killah. Tous ces artistes ont été fortement influencés par « Scarface ». La plupart des répliques "fortes" du film ont été samplées, aussi bien en VO qu'en VF.  Scarface est le film culte du gangsterisme. De nombreux morceaux font allusion à ce film. Antonio Montana, dit Tony, est l’un des personnages fictifs les plus connus dans le milieu hip hop. Débarqué comme immigré cubain, il parvient au sommet du ‘rêve américain’ (avant sa chute) et de nombreux immigrés, qu'ils soient cubains, porto ricains, ou haïtiens....s'identifient à lui.

Un mot sur les suppléments

Les différents documentaires présentés ici sont intéressants et couvrent bien tous les aspects de ce film culte pour toute une génération d’américains. Il est d’ailleurs possible de voir les trois premiers documentaires dans une version enchaînée pour avoir un making-of complet du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage