Bob Dylan "No Direction Home"

Genre
Pays
USA (2005)
Date de sortie
jeudi 10 novembre 2005
Durée
204 Min
Réalisateur
Producteurs
Jeff Rosen, Susan Lacy, Nigel Sinclair, Anthony Wall et Martin Scorsese.
Compositeur
Bob Dylan
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Johan Belleville
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
204 min
Nb Dvd
2


Présentation
Il est l’un des musiciens les plus influents, précurseurs et inspirés de notre temps. Aujourd’hui,  le réalisateur Martin Scorsese, nominé aux Oscars, nous livre l’histoire extraordinaire du parcours de Bob Dylan, de ses origines au Minnesota, à ses débuts dans les cafés de Greenwich Village, et jusqu’à son ascension tumultueuse au sommet des stars de la pop en 1966. Joan Baez, Allen Ginsberg et d’autres partagent leurs points de vue et sentiments au sujet du jeune chanteur qui changerait à jamais la musique pop. Grâce à des scènes jamais vues, des interviews exclusives et de rares représentations en concert, voici le portrait complet que les fans du monde entier attendait depuis longtemps : l’histoire jamais racontée d’une légende américaine vivante.
Un film de Martin Scorsese
« No Direction Home » n’est pas la première incursion dans le monde de la musique pour Martin Scorsese. Le réalisateur d’Aviator, de Gangs of New York et Raging Bull a déjà filmé ou supervisé des métrages sur le sujet. Le premier d’entre eux est The Last Waltz qui est sorti en 1978. Martin a ensuite été à l’origine d’une série de plusieurs films sur l’origine du Blues (Scorsese presents The Blues). Chacun des films a été tourné par de grands réalisateurs dont Clint Eastwood et Wim Wenders. Dans "No Direction Home", le metteur en scène pose ses caméras sur les cinq premières années de l’ascension musicale du musicien (de 1961 à 1965). Le reportage est constitué d'images d'archives et d'interviews récentes. Certains documents inédits sont hallucinants. Des images montrent par exemple la star en 1963 lors de son passage à Washington juste après le fameux discours de Martin Luther King. Autre constat: au fil du temps, Dylan se lasse de la célébrité et ne souhaite surtout ne plus être cette sorte d’idole adulée par l’ensemble de la jeunesse américaine et les puristes de la « Folk Music ». C'est pourquoi, harassé par de longues tournées interminables, il lance un ultime pied de nez au public en balançant une partie électrique dans l’ensemble de ses concerts. Hué par ses fans qui réclament le retour des titres acoustiques, il se retire de la scène puis il est victime d’un accident de moto. Il ne réapparaîtra que huit ans plus tard, en 1975. Bon Dylan apparait dans ce film pour les besoins du documentaire. Il nuance quelque peu les faits en y apportant quelques précisions alors que de nombreux proches du musicien prennent la parole pour donner leur point de vue sur l'époque et le personnage. On remarque qu'il n’a jamais appartenu à une mouvance politique ou musicale au point parfois de s’éloigner de personnes dont il se sentait extrêmement proche.
En conclusion
Plus qu’un documentaire, « No Direction Home » est un film qui aurait pu prétendre à une sortie en salle. Les trois heures trente du film se  regardent d’une traite tant le vécu de ce personnage énigmatique et solitaire est scotchant. Scorsese dresse le constat de la vie d’un musicien hors normes.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
La majeure partie des extraits de concerts ou des passages télévisés provient de diverses archives. La qualité de l’image est donc assez altérée lorsqu’il s’agit de documents rares, ce qui parait assez logique vu l’âge de certaines bandes. D’ailleurs, de nombreux passages sur le début de sa carrière sont en noir et blanc et on ne peut que s’étonner de leur excellent état de conservation. Il faut donc être indulgent et ne pas faire attention à l’aspect visuel du documentaire mais plutôt s’intéresser à son contenu.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
La bande son du reportage est proposée au format Dolby Digital 5.1. Les extraits live, les interviews et les voix off sont parfaitement mixés. Lorsqu’un intervenant prend la parole, la musique est relayée au second plan et elle ne couvre pas les voix. Les enregistrements sont parfois délicats mais n’oublions pas que les techniques de prise de son n'etaient pas aussi évoluées que maintenant.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray


Passages TV et Concerts: Blowin’ in the wind (mars 1963), Girl of the North Country (Février 1964), Man of Constant Sorrow (Mars 1964), Mr. Tambourine Man (Juillet 1964), Love Minus Zero/No Limit (Mai 1965), Like a Rolling Stone (Mai 1966), One Too Many Mornings (Mai 1966).
Sur chacun des deux DVD, il est possible d’apprécier un grand nombre de prestations du musicien. Si parfois il s’agit juste d’extraits, la rubrique « Full lenght Performances » propose des morceaux complèts. Ils ont tous été enregistrées dans les années 60.
Guest Performances
Quatre titres sont interprétés par des intervenants présents dans le reportage : Joan Baez, Mavis Staples, Liam Clancy et Maria Muldaur.
Spot Promotionnel Inédit de « Positively 4Th Street »
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Passages TV et Concerts