Mélinda Mélinda

Titre Original
Melinda And Melinda
Pays
USA (2005)
Date de sortie
samedi 19 novembre 2005
Durée
100 Min
Réalisateur
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Fabrice Navarro
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1


Synopsys.

A New York, au cours d'un dîner entre amis, deux auteurs, l'un de tragédies l'autre de comédies, se remettent en question : "L'existence humaine n'a en vérité rien de drôle, elle est pathétique", dit le premier. "Pas d'accord, répond l'autre. Si les philosophes disent de la vie qu'elle est absurde, c'est parce qu'on finit toujours par en rire, et que nous en avons besoin !"
Prenons le personnage de Melinda par exemple : cette jolie jeune femme déboussolée fait irruption dans un dîner mondain. Elle s'incruste dans la vie de deux couples, suscitant ici la tentation de l'infidélité, là une délicieuse passion amoureuse. Melinda va révéler l'érosion de leurs sentiments et leurs difficultés à communiquer.


Critique subjective.

Woody Allen, c'est une sorte de vigneron du cinéma, chaque année il nous sort son nouveau cru quand ce n'est pas deux comme en 2005 avec Melinda Mélinda en janvier et Match Point en novembre) . Alors qu'en est il de ce "Melinda Mélinda" ? Piquette imbuvable, petit vin honnête ou grand cru bourgois ?

Woody Allen, on aime ou on aime pas, il y a rarement un juste milieu, mais en tout cas il ne laisse pas indifférent. A titre personnel j'avais difficilement supporté "Celibrity" ou "Harry dans tous ses états", moyennement aimé Anything Else, apprécié "Tout le monde dit I Love You", "Accords et Déssacords", "Hollywood Ending",  beaucoup apprécié "Escrocs mais pas trop","Le sortilège du Scorpion de Jade" et adoré "Meurtre Mystérieux à Manhattan". Voila pour situer mon échelle Woody Allen.

Mélinda et Mélinda : 2 films en 1.

Ou comment faire durer un film 1h40 avec une histoire qui en dure la moitié ? Facile en la racontant sous 2 angles de vue différents : la comédie et le drame. Voici en gros l'éclairage que nous propose Woody Allen dans ce film où il confronte l'approche par le rire ou les larmes d'une même histoire. L'histoire décrite dans le synopsys vaut ce qu'elle vaut, elle est honnête sans plus et sert toujours de prétexte à Woody pour aborder ses thèmes fétiches et récurrents sur la vie (la vie en couple, l'infidélité, etc...).

Le seul problème c'est qu'autant au début les 2 histoires démarrent de façon assez différentes tout en étant les mêmes, autant vers le milieu du film on peine à distinguer le traitement comique du traitement dramatique. Heureusement la fin du film ne laisse aucun doute sur la vision dramatique tant elle est dramatique et un peu poussive. Pour le reste, on est pas perdu on retrouve l'ambiance jazzy des films de Allen, ses petites réflexions philosophiques sur la vie et ce petit côté intello qu'ont la plupart de ces films.

Un Woody sans Woody et des acteurs

Pour une fois Woody Allen n'apparait pas dans son film, il laisse son rôle de "benêt" à Will Ferrel le grand dadet qui n'avait pas encore tourné dans la pathétique adaptation cinéma de "Ma Sorcière bien aimée". Ce dernier est fort agréable à voir évoluer. Quant à notre Melinda, Radha Mitchell, c'est la bonne surprise du film, confirmant le flair du père Woody pour trouver des actrices féminines à ses films. Son dernier coup en date étant celui avec la argh.... fiouu...superbe Scarlett Johansson, il s'embête pas... On notera aussi la présence de la devenue sulfureuse, depuis "Brown Bunny", actrice française Chloé Sevigny.

Conclusion.

Un Woody Allen honnête sans plus qui se laisse regarder mais qui est aussi tôt oublié. Mieux vaut se pencher sur ses classiques ou tenter le dernier "Match Point" qui lui semble être un trés bon cru.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Trés chaleureuse.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il semble faire bon vivre dans les intérieurs trés cossus des appartements des protagonistes du film. Les couleurs sont trés chaleureuses rendant les intérieurs vraiment trés cosy. Quand au reste de l'image le transfert est bon, on retrouve ce petit grain magique de pellicule comme au cinéma, d'autres diront un manque de définition pour un DVD, chacun sa vision des choses. Pas de problème de compression à signaler.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Blabla blabla en stéréo.

2 pistes , et toutes 2 en dolby digital 2.0. Un petit 5.1 n'eut pas fait de mal, ne serait ce que par l'espace disque restant en l'absence de bonus et pour le plaisir d'avoir l'ambiance jazzy typique des fims de Woody sur les 5 enceintes... Hélas, il faudra s'en passer, à croire que le budget pour sortir ce DVD était trés trés restreint. Bon les dialogues sont heureusement fort audibles, les puristes (et ils ont raison) préfereront les subtilités de la VO. Ce qui prendront la VF auront certes de bons dialogues quand même mais un peu trop en avant par rapport au reste de la scène comme souvent avec les versions françaises. Mais un Woody Allen se déguste en VO.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Menus : argh... fixes et assez moches. Ils avaient pas envie de le sortir ce DVD ou quoi ?

Bonus : R.I.E.N.

Conclusion : Un Woody Allen honnête sans plus qui se laisse regarder mais qui est aussi tôt oublié. Mieux vaut se pencher sur ses classiques ou tenter le dernier Match Point qui lui semble être un trés bon cru. Techniquement le DVD est bon, belle image et son satisfaisant. Côté bonus, par contre c'est le cide intersidéral, même pas la bande annonce du film !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage