Revolver

Genre
Pays
Angleterre (2006)
Date de sortie
mercredi 29 mars 2006
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Luc Besson
Scénaristes
Guy Ritchie
Format
Dvd 10
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Cédric Bachelier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

Après sept ans passés en prison, Jake Green, joueur invétéré et arnaqueur professionnel, n’a qu’une idée en tête : prendre sa revanche sur le redoutable Dorothy Macha, propriétaire de casino à qui il doit son incarcération. Mais ils sont tous les deux pris pour cible par le génie du crime, aussi redoutable qu’invisible, Sam Gold !

 

Critique subjective : 

Revolver est un film résolument différent de Snatch  et de Arnaques, crimes et botanique  même s’ils ont la même base commune qu’est le jeu et l’arnaque. Les touches d’humour si présentes dans ces deux films sont totalement exempt de ce dernier opus. Les répliques percutantes façon Audiard à l’époque de Jean Gabin et Lino Ventura sont passées aux oubliettes et les Gueules atypiques des sales types sont devenues plus communes. Ceci est peut être un choix afin de donner au scénario la place qu’il mérite. Ce scénario est donc bien plus complexe que celui de Snatch, car Ritchie a mis trois ans à l’écrire alors que trois mois avaient suffis pour rédiger Snatch. Scénario complexe et intelligent , trop intelligent même, car il en devient difficilement compréhensible lors d’un premier visionnage et du coup le film ne parvient pas à remplir sa fonction primaire de divertissement ! Ritchie semble s’être fait plaisir en réalisant un film qui lui est cher mais en a oublié les premiers concernés... Le Public !

La réalisation, quand à elle, est magistrale comme à l’accoutumée. L’action est plus lente et moins dynamique que dans ses précédents films, mais la virtuosité de Guy Ritchie est toujours au rendez vous. Il réitère même la fameuse séquence du " coffre " de Tarantino, qu’il à déjà exploité dans  Arnaques, crimes et botanique  et cette fois c’est Jason Statham qui s’y colle ! Il reprend également l’idée du passage manga de Kill Bill  mais l’exploite beaucoup moins bien que lui. Le graphisme étant trop grossier et la scène ne nécessitant pas ce changement de style. Cette fois ci, il n’aurai pas du copier Tarantino au risque de décevoir son public qui pourrai l’accuser de plagia. Bref, hormis cette erreur, il nous gratifie comme toujours d’un très bon style cinématographique avec des effets originaux et impressionnants ! Il va même encore plus loin que dans ses autres films en associant à de sublimes images des musiques moins fun qu’auparavant mais tout aussi prenantes. L’ajout de musique classique parvient même à fusionner admirablement avec sa virtuosité, apportant ainsi une touche de lyrisme à son oeuvre. Guy Ritchie semble avoir atteint une certaine maturité, une certaine classe dans son art.

Les personnages, comme dans toutes les réalisations de Ritchie, représentent des figures incontournables du genre. Le tueur à gage glacial est tout bonnement excellent. Ray Liotta est lui aussi parfait en propriétaire de casino. Il est à la fois respectable et respecté, un peu comme un Parrain, mais peut également être ridicule (comique de situation) lorsqu’il se balade en slip dans sa pièce à bronzer ou lorsqu’il sort de son lit, toujours en slip, et qu’il avance maladroitement en chaussons ! C’est hilarant ! Le rôle principal revient à l’acteur fétiche de Ritchie : Jason Statham qui campe un personnage moins physique et plus cérébral que son rôle dans Le transporteur. Un Statham chevelu et barbu qui vient juste de sortir de prison ( son coiffeur, lui, doit y être resté !) en joueur et arnaqueur professionnel. On regrettera seulement que l’excellent Vinnie Jones (alias Tony dent de plomb dans Snatch ) ne fasse pas parti de la distribution et que Mickey Rourke n'ai pu se libérer à temps pour participer au tournage.

L’univers de Revolver semble avoir été inspiré d’une multitude de films et de références qui ont du marquer l’esprit de son réalisateur. On ne peut visionner cette oeuvre sans penser à une synthèse de Snatch (du même réalisateur), Casino, Fight Club, Kill Bill  et Léon (de Luc Besson). Tiens ! Le producteur, en l’occurrence Luc Besson, aurai t’il chuchotté quelques mots à l’oreille de son réalisateur ? ! ! !  En fait, Révolver est un polar brut de décoffrage qui se situe à mi - chemin entre vengeance amère et délire paranoïaque et schizophrène, le tout sur fond d'arnaque et de jeu.

Le clip vidéo du film, quand à lui, nous gratifie d’un mixage original d’une musique d’ Ennio Moriconne, issue d'un célèbre western spaggetti de la belle époque !  Ceci conforte l’idée que Ritchie et Tarantino, ont tous deux été bercés par des genres et des références similaires et qu’ils ont plus d’un point en commun... A quand une association Tarantino / Ritchie ?

 

Conclusion:

Revolver est un film relativement bien réussi de part sa réalisation et son choix musical. Les acteurs sont bien dirigés et accusent des prestations exemplaires. La trame du film est intéressante mais la véritable déception concerne le scénario trop complexe et parsemé d’indices difficilement localisables de prime abord, qui en fait au final un film prétentieux même si ce n'était pas la volonté de Guy Ritchie. En tout cas, cet OVNI cinématographique est à conseiller ne serait ce que par son originalité et pour la virtuosité reconnue de son réalisateur. A découvrir !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


L'image est de toute beauté !  Piquée, précise et nette à souhait. Les couleurs sont étincellantes, saturées et ne bavent pas. Certaines scènes mettent en valeur des teintes froides comme le bleu et le blanc qui vous glacent la rétine ! La réalisation spectaculaire de Guy Ritchie est portée à son paroxisme par une image de grande qualité.

 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1


La musique est bien répartie et nous immerge dans l'action du film. Les effets lui sont favorables. Les coups de feu retentissent avec un bel echo. La spatialisation est assez englobante mais ce type de film n'est pas non plus une démo permanente d'effets virevoletant, à part peut être la scène du délire schizophrène. Les effets font juste ce qu'il faut pour apporter matière au film et au scénario.

 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray


Making-of: 

On a vite fait le tour en presque une demi  heure. Explications succintes de Guy Ritchie sur certains indices de son film aidant un peu plus à la compréhension de celui-ci. Images du film et de la réalisation. Quelques scènes en studio dont la cascade de Statham au travers de la vitre d'une voiture. Courte séquence sur les relations de potes entre Statham et Ritchie, qui nous apprend que ce dernier est mauvais perdant et qu'il ne paie pas ses dettes.

 

Making-of musique:

Explications du compositeur sur la difficuté de trouver des musiques avec le bon tempo en corrélation avec la dynamique des images de Ritchie. Répétitions de l'orchestre symphonique pour ce qui est de la musique classique. Essai et répétitions de musique sur plusieurs scénes du film dont:
  • Saurter change de camp
  • L'attaque au gaz soporifique


 

Clip:

Clip ou plutôt bande annonce remaniée, accompagnée d'un beau mixage d' une musique originale de western composée par Ennio Moricone.

 

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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Multi-angle
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